12 museums américains et européens créent un groupe pour mieux préserver et diffuser leurs collections uniques

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Dans un article paru le 3 avril 2015, le Chicago Tribune révèle que 12 grands musées d’histoire naturelle du monde ont créé un groupe de travail pour réfléchir ensemble à la gestion, préservation et meilleure diffusion de leurs collections de spécimens inestimables. L’information a été donné par le Président du Field Museum, Richard Lariviere, à l’issue d’une réunion du groupe, pendant un jour et demi au musée de Chicago le vendredi 3 avril.

field museum chicago

L’invitation avait été lancée par le Field Museum en octobre 2014.

Comme l’explique au Chicago Tribune, Richard Lariviere, “Nous avons fait un calcul. Notre groupe représente un peu moins de 20 pour cent des archives naturelles du monde”. Cela représenterait pas moins de 600 millions de spécimens répartis entre les 12 institutions, six en Amérique du Nord et six en Europe.

field museum insideDans le même article, Richard Lariviere précise “nous travaillons essentiellement sur une collection mondiale unifiée, composée d’une épine dorsale numérique, une base de données numérique, et une responsabilité partagée pour combler les lacunes.”

Le groupe a déjà un nom: Natural History Museum Leaders Group. Un de ses objectifs serait donc de “gérer ces collections de spécimens de manière plus efficace et plus collaborative”.

6 institutions du groupe viennent d’Amérique du Nord : Field Museum de Chicago, National Museum of Natural History de Washington (Smithsonian Institution), Natural History Museum de Los Angeles, American Museum of Natural History de New York, Denver Museum of Nature & Science, et le canadien Royal Ontario Museum de Toronto. Les musées d’histoire naturelle de Londres, Paris, Berlin, Copenhague, Bruxelles et Leiden, aux Pays-Bas font également partie du groupe.

D’après le Chicago Tribune, “plusieurs projets pilotes ont été engagées, mais le grand projet est de cartographier nos collections, afin de savoir exactement ce que nous avons dans ces musées et de le représenter graphiquement afin que nous puissions identifier les domaines qui sont nos grands points forts et nos grandes faiblesses. Cela aidera à identifier les zones où la collecte a besoin d’être améliorer et où la numérisation doit être une priorité”.

Le groupe a décidé de se réunir à nouveau à Londres en Novembre ou Décembre 2015.

SOURCE: Chicago Tribune (03/04/2015)

Date de première publication: 06/04/2015

Photos: Field Museum

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