Avec sa nouvelle application mobile, la Nuit Blanche 2011 se veut encore plus participative

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À l’occasion de Nuit Blanche 2011, la Mairie de Paris propose pour la seconde fois une application mobile pour iPhone, également disponible cette année en version Androïd.

Outre la présence de fonctionnalités classiques telles que la présentation des différents parcours qui constituent l’événement, la géolocalisation des sites et oeuvres à proximité ou encore la possibilité pour l’utilisateur de créer son propre parcours à travers la sélection de ses œuvres « favorites », l’application présente de nouvelles fonctions, davantage basées sur la collaboration des participants.

Une nuit blanche 2011 participative

La libre expression et la créativité des visiteurs sont d’abord sollicitées à travers la photographie. Exit les quelques « photo-reporters » sélectionnés spécifiquement lors de l’édition précédente. Cette année, par le biais de l’application, chacun est libre de poster une photographie prise pendant son parcours de visite et ainsi la partager avec l’ensemble des autres utilisateurs. Une galerie photos des œuvres et des ambiances de Nuit Blanche sera ainsi alimentée au fil de la nuit.

Si Twitter est également intégré à l’application en diffusant le flux #nb11, on regrette de ne pas pouvoir accéder aux liens hypertextes des tweets et de ne pas avoir la possibilité de se loguer avec son propre compte pour contribuer directement à travers l’application.

En partenariat avec Samsung, il sera possible de connaître via l’application l’affluence sur chacun des sites. Ce système repose entièrement sur la collaboration du public, qui est invité à indiquer le taux d’affluence à l’aide d’un baromètre intégré à l’application. Pour plus de fiabilité, le nombre de personnes ayant contribué sera précisé et le flux rafraichi toutes les quinze minutes. La technologie et le participatif se posent ici comme une solution plutôt originale pour tenter de contrer le principal point noir de Nuit Blanche dans l’esprit des visiteurs : les files d’attente devant les sites.

Notons également que si la communication de l’application reste traditionnelle, elle est cependant d’autant plus efficace que sa visibilité est grande. L’information est mise bien en évidence sur le site de la manifestation. On la retrouve ensuite à l’intérieur de la brochure Nuit Blanche ainsi que sur sa quatrième de couverture.

Enfin, outre l’application mobile, le dispositif des médias sociaux est renforcé par le partenariat de Nuit Blanche avec Les Inrockuptibles et Sosh (Orange), qui se sont associés pour confier à quelques bloggeurs – nommés « les influenceurs Nuit Blanche 2011 » – le live-tweet de l’événement. Il sera possible de les suivre et d’échanger avec eux tout au long de leur parcours via leur compte Twitter ou en se rendant à l’espace dédié « Nuit Blanche live ».

Plus d’informations en se rendant sur le site de Nuit Blanche.

Pour cette dixième édition de Nuit Blanche, on peut voir qu’un effort supplémentaire a été fait sur les outils numériques autour de l’événement. L’application mobile est maintenant une incontournable de ce genre d’événement mais on voit très bien qu’il y a encore matière à innover, en offrant une plus grande disponibilité (iphone et android) et une certaine convivialité entre utilisateurs (partage des photos et des infos pratiques). L’application permettra sans nul doute de fédérer du lien social tout en permettant une plus grande accessibilité des oeuvres, à l’image même de ce qu’est Nuit Blanche pour la ville de Paris et ses habitants.

Auteur : Clélia Dehon

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