Gaël Hamon (Art Graphique & Patrimoine): “Ces applications sont des investissements rentables, financièrement ou en image et en communication”

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Temps de lecture : 12 min

Enrichissement des applications déjà disponibles, nouveaux projets, tendances technologiques et économiques du secteur…Gaël Hamon, fondateur d’Art Graphique & Patrimoine et expert français dans le domaine de la valorisation du patrimoine par la numérisation, a répondu aux questions du CLIC France.


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Pouvez-vous présenter en quelques lignes et présenter en même temps Art Graphique & Patrimoine?  

Gaël Hamon: j’ai fondé Art Graphique & Patrimoine en 1994. Je suis issu du secteur de la restauration des monuments historiques, étant moi-même tailleur de pierres-appareilleur. Didier Happe m’a rejoint en 2008 mais nos routes se sont séparées cette année et je suis depuis seul à la tête de l’entreprise.

Notre activité a commencé avec le relevé de monuments historiques pour la conservation, l’étude et la restauration. Aujourd’hui, Art Graphique & Patrimoine met à disposition des acteurs du patrimoine culturel des technologies toujours plus poussées de relevés et restitutions 2D et 3D d’architecture et d’œuvres d’art et crée des contenus 2D/3D pour tout type d’utilisation.

Art Graphique & Patrimoine, c’est une équipe multimétiers, composée d’historiens de l’art et de l’archéologie, d’architectes, d’ingénieurs, d’experts en lasergrammètrie-photogrammètrie, de développeurs, d’infographistes 2D / 3D, de tailleurs de pierre, tous animés par l’envie de mettre leurs compétences au service des maîtres d’ouvrage publics ou privés,  dans un rapport de confiance , de proximité et d’écoute. Notre approche transversale et la pluridisciplinarité de nos collaborateurs nous permettent d’être présents sur toutes les étapes du process de réalisation d’un projet.

Art Graphique & Patrimoine a réalisé des fichiers numériques sur plus de 1 000 monuments historiques en France et à l’étranger, parmi lesquels de nombreux monuments majeurs tels que Notre Dame de Paris, le château de Versailles, le Louvre, le Mont Saint Michel, l’amphithéâtre et le cloître Saint-Trophime d’Arles, l’abbaye de Jumièges… Notre maîtrise des technologies de réalité augmentée et la qualité de nos images virtuelles  font de nos applications des références et d’Art Graphique & Patrimoine un des leaders sur ce marché.

Quelles ont été les principales mutations du secteur du numérique patrimonial depuis les 2 dernières années ?

L’effet d’entrainement a beaucoup joué dans le développement des outils numériques. Nous travaillons depuis longtemps sur ce secteur, avec des efforts d’évangélisation les premières années. Mais nous pouvons dire que désormais le numérique est pleinement intégré pour la diffusion du savoir auprès des publics qui ont modifié leurs  usages et qui sont de plus en plus consommateurs de ces technologies. Cela confirme à présent la déclaration de Didier en 2013.

Lire à ce sujet la première interview d’Art Graphique & Patrimoine, publiée en septembre 2013: Didier Happe (AGP): « dorénavant, toute nouvelle construction ou rénovation d’un musée inclue nécessairement un volet numérique significatif »

Depuis la numérisation de l’Abbaye et le lancement de l’application Jumièges 3D, Art Graphique & Patrimoine s’est considérablement développé dans le domaine des reconstitutions historiques patrimoniales et des guides numériques de visite. Comment expliquez-vous un  tel développement de ces outils numériques ? 

Il y avait beaucoup d’attentes dans ce domaine et malgré nos références prestigieuses et notre expertise en nouvelles technologies, nous avons dû faire la preuve de l’efficacité de tels dispositifs. L’application  Jumièges 3D a été le point de départ de la prise de conscience que la Réalité Augmentée apportait une lecture complémentaire  et efficace des monuments historiques, pour tout les publics.

Jumieges-appli-Montage-02-32-575x440

Le succès du dispositif et l’attribution du prix WSA 2013 ont rassuré bon nombre de gestionnaires de site. Cela a généré  naturellement des nouvelles opportunités avec à chaque fois de nouveaux challenges que nous avons su relever pour créer des applications uniques et singulières, toujours sur mesure. Notre passion, notre savoir-faire et notre expérience ont fait le reste.

L’économie du tourisme et la mise en valeur des monuments et des sites patrimoniaux bénéficient tous deux des outils numériques adaptés comme peuvent l’être les applications mobiles. Les collectivités locales toujours soucieuses d’être attractives se tournent naturellement vers ces dispositifs pour leur promotion culturelle et touristique.

L’application Jumièges 3D a remporté de nombreuses récompenses notamment internationales, la collectivité locale a-t-elle été satisfaite ? Quel est le devenir d’une telle application ? 

Jumièges 3D reste aujourd’hui encore une référence en la matière, ne prend pas une ride et perdurera encore quelques années. La qualité des échanges avec l’équipe du comité scientifique et la maîtrise d’ouvrage se perçoit dans l’application. Ce partenariat a été très bénéfique pour l’ensemble des intervenants, bien plus qu’une relation donneur d’ordres-prestataire.

La collectivité est très satisfaite. L’un des enseignements importants que nous en retirons est qu’il faut accompagner ces produits par des actions de vente pour obtenir un modèle économique efficient. Une tablette disposée seule sur un comptoir ne suffit pas même si c’est la meilleure du monde… Aujourd’hui, l’application, très complète, ne souffre d’aucun complexe, bien au contraire, et ne nécessite pas de mise à jour particulière.

Lire à ce sujet: 

Jumièges 3D prix de la meilleure application mondiale lors du dernier World Summit Award, organisé par l’ONU

Jumièges 3D: un nouvel outil de médiation culturelle et historique

Perpignan 3D

Avignon, Poitiers, Nimes … en l’espace de quelques mois, vous avez réalisé plusieurs numérisations et/ou modélisation et/ou application liées à une ville. Comment sont nés ces 3 projets ?

Ce sont toujours des demandes différentes :

. L’une met en valeur un site (amphithéâtre de Nîmes) avec un point de vue en Réalité Augmentée unique mais très spectaculaire avec des contenus associés en dix langues disponible uniquement en location sur le site.

. Le projet de Poitiers, à partir d’un thème précis sur l’évolution de la ville en des points très précis, permet des restitutions inédites avec une application gratuite à télécharger sur vos smartphones. Les points d’intérêt ont été choisis avec une équipe scientifique très pointue. La V2 proposera une vision de l’amphithéâtre de la ville à travers le temps, depuis plusieurs POI. Ces nouveaux POI sont très prometteurs et vont enrichir considérablement l’application.

3D Poitiers évolution, nouvelle application de visite en réalité augmentée de la ville de Poitiers – Art Graphique & Patrimoine

. La demande d’Avignon valorise un contenu scientifique de qualité déjà existant que nous avons mis en valeur dans l’application disponible sur les magasins d’applications et en location. La V2 comportera un lifting des rendus panoramiques 3D ainsi qu’un nouveau POI, à voir en 2016.

. Enfin l’application de Perpignan propose une visite guidée dans un parcours de découverte gothique ludique dans la ville avec des animations 3D, des jeux et de la Réalité Augmentée, tout cela téléchargeable sur les magasins d’applications depuis les Journées du Patrimoine 2015 (Les 1 000 téléchargements ont été dépassés) et en location à l’office de tourisme. La V2 avec un deuxième parcours est en cours de réalisation avec une sortie prévue pour 2016. Nous prenons le lancement de cette V2 comme l’illustration de la satisfaction de la ville de Perpignan sur la V1. La ville envisage déjà de nouveaux parcours. Les tablettes avec le contenu sont à louer à l’office de tourisme pour 5€. Cette application, avec guidage intégral à travers la ville, apporte de nouvelles connaissances des lieux et ravit le public l’ayant expérimenté. Par ailleurs  la ville de Perpignan voit en cette application un outil très utile pour  faire sa promotion.

Perpignan 3D – Art Graphique & Patrimoine

. Nous pouvons rajouter l’application réalisée avec le CMN pour la villa Cavrois comprenant de la géolocalisation Indoor qui s’apparente à un compagnon de visite. Elle connait un franc succès en location sur site.

Lire à ce sujet: 

Avec un film en 3D et une application en réalité augmentée, Avignon reconstitue son pont

Avec une nouvelle application mobile, Poitiers raconte son histoire en 3D

Villa Cavrois restaurée: une visite enrichie par une application géolocalisée de réalité augmentée

Dans un climat de restriction budgétaire notamment au niveau des collectivités locales, comment réussissez-vous à financer de tels projets ?

Ces applications sont des investissements qui se révèlent rentables, pour certains directement financièrement, pour d’autres en terme d’images et de communication, augmentant le taux de fréquentation du public de plus en plus demandeur de contenus ludiques, technologiques et pédagogiques.

Vous venez également de produire un  Film 3D sur Albi  (Palais de la Berbie). Pouvez-vous nous présenter ce projet ?

Apres un travail de plus d’un an sur la reconstitution du palais ayant nécessité de nombreuses itérations, nous sortons un film HD en décembre sur l’évolution du palais. Le choix du film a été pris par le maitre d’ouvrage (CG81) pour permettre la diffusion de l’état des connaissances du lieu sur un dispositif présent dans le musée Toulouse Lautrec à Albi. Une application avait moins son utilité dans ce contexte. Le film en image de synthèse sur l’évolution du palais de la Berbie va être présenté au Conseil Général du Tarn le 4 décembre prochain.

Palais de la Berbie Image du film 3D©Art Graphique & Patrimoine

Avec les collectivités locales, vos autres clients sont les musées. Ont-ils encore les moyens et les ambitions de développer des outils numériques ?

Qui veut la fin veut les moyens ! Les moyens dépendent aussi d’une vision de développement et d’accompagnement du public. Les solutions que nous proposons contribuent à développer de nouveaux publics, ce qui permet aux musée de de maintenir voire augmenter les taux de fréquentation visiteurs, ce qui est primordial.

Vous travaillez souvent avec la société GMT pour la partie application. Est-ce votre partenaire exclusif en la matière ou développez-vous d’autres projets avec d’autres entreprises ?

 Nous avons développé avec GMT édition un vrai partage de savoir-faire depuis Jumièges 3D et donc un partenariat privilégié naturel. Le développement de nos applications requiert en effet des compétences de très haut niveau, aussi bien softaware que harware, focalisées sur la qualité finale de l’expérience client : performances d’affichage, créativité, UI/UX, simplicité d’utilisation et d’exploitation…

Cependant ce  partenariat est souple et nous permet, en fonction des projets, d’associer d’autres partenaires comme, par exemple, Antenna pour l’application du Dôme des Invalides.

Application Dôme interactive ©Art Graphique & Patrimoine

Vous avez justement réalisé l’application Dôme Interactif en partenariat avec Antenna. Comment est né ce projet ?

Le projet est né d’une demande du musée de l’Armée pour la reconduite de la DSP sur le site. Dans ce cadre, nous avons élaboré avec Antenna une proposition qui a séduit le donneur d’ordres qui nous a ensuite confié la réalisation de l’application. Nous avons livré la version définitive, désormais disponible sur le site pour le prix de 5€. Une version téléchargeable sur les magasins d’applications est potentiellement réalisable mais dans les mois à venir, à suivre… Il est encore trop tôt pour tirer un premier bilan d’exploitation, on peut toutefois partager que l’application est jugée de grande qualité.

Lire à ce sujet: [Visite Clic] Le musée de l’Armée lance en septembre 2015 un guide de visite en réalité augmentée et une application pour découvrir le monument et son histoire

“Dôme interactif”, une nouvelle application pour le Dôme des Invalides – Art Graphique & Patrimoine

Vous êtes encore très peu à l’étranger. Comment expliquez-vous ce faible développement hors des frontières ?

Nous travaillons de temps en temps à l’étranger comme par exemple en ce moment pour la numérisation 3D des œuvres du Louvre d’Abu Dhabi.

L’export, c’est un sujet auquel nous réfléchissons. Nous nous sommes consacrés à consolider notre positionnement sur notre marché naturel, le marché français. Nous sommes leader dans le domaine de la Culture mais pas forcément connus des prescripteurs qui pourraient nous emmener dans leurs bagages à l’étranger (quai d’Orsay, ministère de la culture, scénographe, architecte…), nous devons probablement sortir de nos réseaux naturels pour nous engager plus dans cette voie.

Quelle a été exactement votre mission pour le Louvre Abu Dhabi ?

Il s’agit de numériser en 3D une trentaine d’œuvres de taille et de matériaux très divers en très haute définition, pour pouvoir en avoir un double numérique pouvant se décliner en prototypage rapide, en calcul de vidéo HD, en exploitation 3D temps réel et web par exemple.

Nous utilisons une combinaison de lasergrammétrie, de vidéogrammétrie et de photogrammétrie, les trois ayant leur intérêt selon les œuvres à numériser. Nous descendons à une précision de 25microns (selon les œuvres) à l’acquisition qui est ensuite convertie à 0,3mm pour obtenir des tailles de fichiers exploitables (toujours selon les œuvres). La campagne d’acquisition est terminée, nous en  sommes au post-traitement et nous avons prévu de finaliser ce travail pour la fin d’année.

Comment avez-vous été choisi ?

Nous avons été retenus dans le cadre d’un appel d’offre international et concurrentiel. Notre expérience sur le Louvre Lens fut l’une de nos références utiles pour sécuriser et étayer notre réponse qui a convaincu le commanditaire.

Reconstitution de la Victoire de Samothrace-Work in progress ©Art Graphique & Patrimoine

Vous aviez déjà réalisé la numérisation des œuvres du Louvre Lens. Où en est  cette numérisation ? continuez-vous à accompagner le Louvre Lens ? 

La numérisation continue dans le même esprit qu’au début du projet : obtenir des modèles 3D des  nouvelles œuvres qui arrivent au Louvre Lens pour  la Galerie du temps afin d’enrichir et compléter la base de données des œuvres présentées au public à travers le guide multimédia mobile.

Vous avez récemment réalisé la numérisation de la victoire de Samothrace pour le musée du Louvre. Quel sera l’usage de cette numérisation ?

Nous avons numérisé l’œuvre au fur et à mesure des étapes de restauration pour obtenir à la fin un modèle très précis de son état restauré. Ce modèle a permis la copie à différentes tailles de la sculpture, et constitue une aide pour les restaurateurs et conservateurs dans l’analyse de l’œuvre en cours de travaux. La dernière phase en cours consiste à récréer virtuellement les éléments manquant (tête, bras, pieds, drapés, proue du navire…) à partir d’autre éléments contemporains de la Victoire au Louvre ou dans d’autres musées du monde et ainsi évoquer une hypothèse réversible de reconstitution de l’œuvre. Cette étape nous a permis de découvrir de nouvelles hypothèses d’interprétation de l’œuvre (à suivre…)

Modèle 3D de la Victoire ailée de Samothrace – Le Louvre, Paris – Art Graphique & Patrimoine

D’ici à la fin de l’année, la reconstitution de la Victoire sera finalisée. Nous avons fait des découvertes très intéressantes grâce à ce travail d’étude mené avec les conservateurs du Musée du Louvre. Ce résultat sera visible courant 2016.

Vous avez réalisé une des premières applications de réalité augmentée à Vincennes. Croyez-vous encore à cette technologie ? 

Nous y croyons plus que jamais, nous venons de l’améliorer avec le projet Ubiquity réalisé à la cité de l’architecture avec la contextualisation du portail de la basilique de Vézelay qui est une véritable réussite technologique de tracking et de médiation réalisée dans le cadre de Futur en Seine.

Ubiquity à la Cité de l’architecture5

La tendance est à l’immersion (par des espaces ou des casques). Avez-vous des projets en la matière ?

Nous travaillons activement sur ces aspects immersifs aussi bien dans des salles que sur des caques de Réalité Virtuelle. Cela fera partie des prochaines démonstrations que nous présenterons assez rapidement pour les parties casques de réalité virtuelle.

Ces nouveaux outils ouvrent de nouveau horizons et en ferment également par le mode technologique et leur utilisation mono-utilisateur, les contenus sont donc à réaliser en conséquence.

Pour les salles immersives nous avons réalisé un voyage dans le système solaire pour la Cité des sciences et de l’industrie avec un dispositif de médiation très innovant qui devrait être présenté au public prochainement.

Construction d’une image virtuelle et passage du réel au virtuel: l’exemple de l’application Poitiers 3D Evolution- Art Graphique & Patrimoine

L’écosystème des entreprises innovantes impliquées dans le numérique patrimonial est dynamique mais très fragile. Quelles mesures pourraient vous aider à vous renforcer, à vous développer ?

C’est un sujet assez complexe, il existe déjà des soutiens comme Cap Digital qui nous a aidé dans les projets de R&D, des financements possibles avec la BPI notamment.

La difficulté selon moi réside dans la multitude d’offres, de plus ou moins bonne qualité, qui inonde la sphère numérique et qui noie les clients qui ont du mal à faire le tri parmi les nombreuses solutions plus ou moins bien marketées. Il y a souvent un effet de mode des technologies  qui s’imposent alors qu’elles ne sont pas forcément adaptées au sujet culturel. L’exemple type, les Google glass annoncées comme très prometteuses par grand renfort  marketing mais qui travestissent la réalité et qui s’avèrent décevantes au final.

Il y a donc un grand travail pédagogique pour faire connaitre les vraies bonnes solutions contre les vraies fausses bonnes solutions.

La dispersion des acteurs est aussi un facteur aggravant car chaque région française (fond public) essaye d’avoir sa start-up ou pôle local spécialisé, or cela revient à éparpiller les financements, à fragiliser les savoir-faire sans pouvoir avoir d’acteurs avec une taille critique suffisante pour vraiment développer le secteur en France et l’exporter sur les autres continents. il n’y a donc pratiquement que des TPE ou PME et pas d’ETI qui pourraient être des locomotives de développement.

Autre souci. La règle des marchés publics est complexe pour les commanditaires et les prestataires, avec des AMO  plus ou moins compétents  pour conseiller les donneurs d’ordres. Les critères de sélections entre le prix et la qualité sont souvent un piège et la détermination du maitre d’ouvrage reste primordiale pour arriver à un résultat à la hauteur des besoins exprimés.

AGP_logo

Art Graphique & Patrimoine en lettres et en chiffres

Année de Naissance: 01 janvier 1994

Lieu d’implantation: Joinville le Pont dans le Val de Marne

Nombre de salariés permanents (ETP): Variable, actuellement 20 personnes

Références principales : AGP a réalisé des fichiers numériques sur plus de 1 000 monuments historiques en France et à l’étranger, parmi lesquels de nombreux monuments majeurs tels que Notre Dame de Paris, le château de Versailles, le Louvre, le Mont Saint Michel, l’amphithéâtre et le cloître Saint-Trophime d’Arles, l’abbaye de Jumièges… Notre maitrise des technologies de réalité augmentée et la qualité de nos images virtuelles  font de nos applications des références et d’AGP un des leaders sur ce marché.

Chiffre d’Affaire: Variable, plus ou moins 1.700.000 € cette année.

Clic-separateur EVENEMENT CLIC

Jeudi 17 mars 2016 (après-midi): Visite-démo de la Cité de l’Architecture et du Patrimoine et d’un dispositif de réalité augmentée, en partenariat avec Art Graphique et Patrimoine

Visite réservée aux membres du CLIC France.

PHOTOS: Art Graphique & Patrimoine

Propos recueillis par mail le 27/11/2015

Date de première publication: 03/12/2015

Les sociétés Art Graphique et Patrimoine, GMT éditions et MG Design sont membres associées du CLIC France

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