Le musée des Confluences déploie son dispositif sonore et mobile “Les Cabanes à histoires”

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Temps de lecture : 12 min

Avec “Les Cabanes à histoires : tendre l’oreille pour s’ouvrir au monde”, le musée des Confluences déploie sur le territoire de la Métropole de Lyon quatre dispositifs sonores hors les murs. Installées dans l’espace public – une mairie, une gare, une école, un hôpital… – les Cabanes à histoires offrent des expériences sonores accessibles à tous, conçues telles « des bulles de respiration ».

  • Un moment pour s’ouvrir au monde

Au nombre de quatre, ces cabanes proposent une immersion dans un paysage sonore, le temps d’une courte histoire de 6 à 8 minutes.

Ces petits récits s’appuient sur plusieurs objets emblématiques des collections du musée des Confluences : un squelette de baleine, une coiffe amazonienne kayapó, une ammonite irisée et une armure de samouraï.

  • Un musée ancré dans son époque

Grâce à un son immersif, chaque histoire invite à “réenchanter notre rapport au monde et à ses cultures en nous rapprochant des bruits de la terre et de la nature, tout en nous interrogeant sur de grands enjeux d’aujourd’hui”.

  • Un dispositif sonore hors les murs

Inspirées d’un élément scénographique de l’exposition À vos pieds, produite et présentée par le musée des Confluences en 2016, en même temps que des principes de la collection Récits d’objets, les Cabanes à histoires constituent un dispositif autonome de médiation hors les murs.

Conçues par le musée des Confluences, elles peuvent s’adapter à de nombreux lieux, au plus près des publics : d’une structure sociale à une entreprise, d’une école à un hôpital, d’un équipement de proximité à un site de passage touristique… Elles sont accessibles aux personnes à mobilité réduite.

Les récits peuvent également être écoutés sur le site Internet du musée: https://www.museedesconfluences.fr/fr/le-musee/actualites/les-cabanes-histoires

  • Une médiation autonome

Plus que la seule mise en valeur des collections, les Cabanes à histoires permettent d’aller à la rencontre des publics du territoire de la Métropole et de faire du musée des Confluences hors les murs un espace de rencontres et de fabrique du lien social.

En véhiculant l’image du musée comme de ses marqueurs – les notions d’accessibilité, de narration, d’imaginaire – le projet des Cabanes à histoires est une enseigne du musée des Confluences dans l’espace public autant qu’une invitation à y entrer.

« Avec les Cabanes à histoires, le musée des Confluences crée la surprise dans le quotidien. Le projet invite chacun, habitués du musée ou nouveaux publics, à s’évader le temps d’un récit sonore » Hélène Lafont-Couturier, Directrice générale du musée des Confluences

  • S’adapter à la crise sanitaire

Depuis mars 2020, la crise sanitaire de la Covid-19 a lourdement impacté l’ensemble de la filière culturelle, et a eu des conséquences en chaîne, irréversibles parfois, sur toute l’économie du secteur.

Cette crise a révélé la fragilité de toute une filière culturelle et créative, représentant au total environ 20 000 emplois sur le territoire de la Métropole de Lyon, et les enjeux auxquels le secteur de la culture a été confronté.

Face aux nouvelles problématiques qu’a fait émerger la crise sanitaire, la Métropole a proposé un cadre stratégique redéfinissant les modalités de ses différentes interventions dans le secteur culturel, pour les prochaines années, lors du Conseil de la Métropole de Lyon du 21 juin 2021, dans le but de donner de la perspective aux acteurs, en accompagnant leur structuration pour éviter notamment que ne sombrent les plus fragiles d’entre eux. « Faire territoire » en garantissant un maillage territorial de l’offre culturelle, accessible à toutes et tous, et en participant à la construction d’un récit commun, fait partie des axes prioritaires de cette nouvelle stratégie métropolitaine.

La crise sanitaire n’a pas seulement impacté les acteurs culturels ; les publics, eux aussi, ont été privés de consommation de culture à proprement parler.

La mise en place des Cabanes à histoires, imaginées par le musée des Confluences, s’intègre pleinement dans la stratégie métropolitaine d’ « aller vers », volonté de développer la culture comme levier d’inclusion sociale, et ce de manière équilibrée sur le territoire.

Fabriquées localement, ces Cabanes, avec du mobilier ajustable, permettront à tous les publics de profiter de récits inspirés des objets emblématiques des collections du musée des Confluences, au plus près de chez eux, et ce de façon temporaire car chaque cabane investira un lieu public pour 3 à 6 mois.

« Notre stratégie de politique culturelle métropolitaine sert à accompagner les acteurs culturels du territoire, ainsi qu’à rendre accessible la culture, plus largement. Grâce aux Cabanes à histoires et à leur principe, le musée des Confluences s’exporte à l’échelle de notre territoire. Nous sommes très heureux que les habitantes et les habitants du Grand Lyon aient la chance d’avoir accès à ce projet, à la fois objet culturel, espace de rencontres et lieu de fabrique de lien social » Bruno Bernard, Président de la Métropole de Lyon

  • La culture au plus près de tous les publics

Cette première installation d’une Cabane à histoires, au cœur des Grandes Voisines, est très symbolique.

Ce centre d’hébergement est pour le moins atypique, car, en plus d’héberger du public vulnérable, les associations porteuses du projet souhaitent développer, en son sein, avec le soutien de la Métropole :

. Un atelier chantier insertion (nettoyage et maintenance des locaux, création d’une épicerie sociale, mise en place d’une blanchisserie…)

. Une activité hôtelière novatrice, « Hôt’Elles », une offre d’hébergement touristique accessible à toutes et tous, dans un lieu singulier et solidaire. Cette activité se fera sous la forme d’une entreprise d’insertion, permettant l’accompagnement de personnes éloignées de l’emploi. Cet hôtel en entreprise d’insertion concorde avec les orientations fixées dans le cadre de la refonte du schéma de développement touristique responsable 2021-2026.

« Les Cabanes à histoires, objet culturel innovant, incarnent totalement la stratégie de politique culturelle métropolitaine, ainsi que la réinvention des pratiques d’accès à la culture de chacun suite à la crise sanitaire » Cédric Van Styvendael, Vice-Président de la Métropole de Lyon en charge de la culture

 

  • Le planning des premiers déploiements

Chaque cabane peut investir un lieu public pour trois à six mois. Le choix de l’objet et de son récit se décide de concert avec le partenaire. Parmi les premiers sites confirmés :

. à partir de décembre 2021 : les Grandes Voisines (Francheville), la Mairie du 7e arrondissement de Lyon, le Cristal du musée des Confluences

. à partir de janvier 2022 : la gare SNCF de la Part-Dieu

. à partir de mars 2022 : l’hôpital Femme Mère Enfant (Bron)

. de mars 2022 à février 2023, dans le cadre de Villeurbanne capitale française de la culture : un groupe scolaire, un EHPAD, l’INSA, le Médipôle

. à partir de juin 2022 : la médiathèque L’Échappée (Rillieux-la-Pape).

 

  • L’aménagement des Cabanes

Les Cabanes à histoires ont été pensées pour favoriser l’immersion dans le récit sonore, comme dans un cocon. Huit haut-parleurs, masqués au regard, offrent un son spatialisé. La qualité d’écoute est renforcée par des panneaux phoniques.

L’objet est représenté en grand format sur un verre dépoli. Un habillage lumière renforce la curiosité des passants, tout en créant une ambiance propice à l’écoute une fois le récit lancé.

Sous la forme d’un cube de 226 cm de côté aux formes épurées, la structure, réalisée par l’atelier d’ébénisterie la Fabrique (Francheville) et habillée graphiquement par SITEP, s’intègre à tous les environnements. La nuance du bois, tirant vers le gris avec des joints creux, rappelle les plaques d’inox qui composent l’architecture du Nuage du musée.

Le mobilier peut s’adapter aux publics, en remplaçant, par exemple, le banc par un tapis pour les plus jeunes.

  • Un projet accompagné par le fonds de dotation

Depuis 2019, le musée des Confluences consolide son développement auprès des réseaux économiques par la mise en place d’un fonds de dotation.

“Ces dirigeants et ces entrepreneurs se reconnaissent dans les valeurs du musée et ont souhaité l’accompagner de manière plus durable” explique le musée.

Six mécènes ont rejoint le fonds de dotation depuis sa création : In Extenso, Biomérieux, Boehringer Ingelheim, Compagnie Nationale du Rhône, Evolem et SIER Constructeur.

  • Les récits sonores

À l’image de l’établissement et de ses expositions, chaque récit raconte l’histoire, prise de points de vue différents – scientifique, sensible, sonore – d’un objet emblématique des collections du musée.

Les quatre objets sélectionnés sont une baleine (squelette de rorqual commun boréal), une coiffe amazonienne kayapó, une armure de samouraï et une ammonite irisée. Ces objets montrent la diversité des collections du musée, leur histoire mais illustrent également des thématiques centrales auxquels ils sont liés aujourd’hui, comme la sensibilisation à la biodiversité.

Les récits ont été réalisés par la société de production narrative et imaginés comme de véritables voyages sonores. Leur écriture a été confiée à l’auteure Agnès Mathieu-Daudé. Ces récits sont complétés par des fonds documentaires, des enregistrements de chasseurs de son, des extraits de musique ou de chants, ainsi que le patrimoine sonore collecté lors d’une mission de terrain du musée en Amazonie, auprès du peuple kayapó.

. Squelette de rorqual commun boréal

Balaenoptera physalus physalus 19e siècle Mer Méditerranée Longueur et poids du squelette : 17,75 m ; 1 200 kg Collection musée des Confluences © Métropole de Lyon – Thierry Fournier

Ce squelette, acheté par la Ville de Lyon en 1878, provient d’un spécimen échoué sur les côtes corses.

Il a été présenté au public, dans la grande salle du Muséum de Lyon, boulevard des Belges, jusqu’au 26 janvier 2003, puis a rejoint les réserves du Centre de conservation et d’étude des collections du futur musée des Confluences.

Après avoir bénéficié d’une campagne de restauration utilisant des techniques contemporaines et grâce à un nouveau soclage plus discret, la baleine, dans une posture beaucoup plus dynamique, semble désormais plonger dans ce puits de lumière vers les bassins du musée.

Le récit sonore: une histoire sur les liens sacrés qui unissent les Inuits et les baleines. Le récit évoque les enjeux de préservation du vivant et les espèces menacées. Il nous confronte également au réchauffement climatique alors que les baleines sont des alliées dans cette lutte par leur capacité à absorber du CO2. Il invite encore à s’intéresser aux croyances et religions du monde, en particulier à l’animisme. Chez les Inuits du Grand Nord canadien, les humains entretiennent des relations étroites avec les animaux. Tous appartiennent à un même grand ensemble dans lequel les âmes circulent.

Pour favoriser l’immersion, le récit inclut des chants de baleine et des chants de gorge de femmes inuites.

Production audio : narrative
Agnès Mathieu-Daudé (texte), Cécile Cros (conception et réalisation), Mathilde Ulmer et Clément Bertani (voix), Simon Cacheux (design sonore et musique), Olivier Adam (conception paysage sonore)
Chants inuits : « Canada : les chants de gorge esquimaux » – Faut pas rêver, Julien Meije, 1997 – Archives INA

. Coiffe amazonienne kayapō

Coiffe-bonnet, roriro-ri 20e siècle Brésil, État du Pará, population kayapó mekrãgnoti Plumes (grand hocco, poule, aras rouge, bleu et hyacinthe), fibres végétales Don Antoine de Galbert Collection musée des Confluences © musée des Confluences – Pierre-Olivier Deschamps/Agence VU’

Pour les Kayapó, l’utilisation de certains ornements corporels dont des coiffes, est transmise de génération en génération au sein d’une même famille.

Les Kayapó entretiennent un lien particulier avec les oiseaux et sont reconnus pour leur maîtrise de l’art de la plume. Les plumes indiquent la filiation d’un jeune garçon et permettent de le distinguer des autres membres de la communauté. Elles proviennent de diverses espèces d’oiseaux et présentent des formes et des assemblages de couleurs différentes.

Cette coiffe-bonnet des Kayapó mekrãgnoti est appelée roriro-ri. Elle date du 20e siècle et elle est composée d’une structure en fibres végétales tressées sur laquelle sont fixées des plumes de hocco, de aras rouge, bleu et hyacinthe. La parure est portée lors de rituels appelés mereremex, terme générique pour désigner le moment pendant lequel « les hommes déploient leur beauté ».

Le récit sonore : Des oiseaux sur la tête

L’histoire d’un jeune garçon de la communauté kayapó. Cette histoire s’inspire des récits mythiques des Amérindiens d’Amazonie : les êtres vivants formaient à l’origine un ensemble culturel où humains et non-humains n’étaient pas nettement distingués. Ils se sont ensuite différenciés morphologiquement en collectifs distincts correspondant aux différentes espèces.

La pensée amérindienne tisse des liens entre tous les êtres vivants, un réseau très dense où aucun élément n’est important en soi. Contrairement à l’oiseau qui se distingue par le plumage de son espèce, l’être humain ne présente pas de livrée spécifique manifestant son ethnie. Les Amérindiens vont justement choisir la plume, symbole, pour eux, de l’ordre naturel, afin de marquer l’identité culturelle et sociale de leur groupe.

Le récit fait également référence à la fragilité des cultures amérindiennes, ainsi qu’à la dégradation et à la destruction des écosystèmes de l’Amazonie et des forêts tropicales.

Il met en scène des chants kayapó et des sons enregistrés dans un village au cœur de la forêt amazonienne.

Production audio : narrative
Agnès Mathieu-Daudé (texte), Cécile Cros (conception et réalisation), Mathilde Ulmer et Clément Bertani (voix), Simon Cacheux (design sonore et musique), Félix Blume (conception paysage sonore)
Chants kayapós : captation Serge Guiraud

. Armure de samouraï

Armure japonaise du clan Ii Fin de l’époque Momoyama (1573-1603) Japon, préfecture de Shiga Fer laqué, soie, bois, crin, cuir Collection musée des Confluences © musée des Confluences – Olivier Garcin

L’armure est constituée d’un casque avec couvre-nuque, d’un masque avec gorgerin et d’une cuirasse de type tachi-dô.

Le clan Ii est une famille de daimyos originaire de Totomi et descendant de Fujiwara Yoshikado. C’est Naomasa (1561-1602) et ses hauts faits d’arme durant la période Momoyama qui permirent aux Ii de devenir célèbres. Leurs troupes réputées pour leur bravoure et leur férocité furent utilisées par Ieyasu Tokugawa comme véritable fer de lance dans les principales batailles qu’il eut à livrer.

Afin sans doute de renforcer la dimension terrifiante de ces troupes de choc, Naomasa et ses vassaux adoptèrent sur ordre de Ieyasu le port d’armures entièrement laquées rouges souvent dotées d’ornements de casques particulièrement spectaculaires. Cette dimension visuelle finira par valoir aux Ii leur célèbre nom de « diables rouges ».

Le récit : Un guerrier en paix

L’histoire d’un samouraï en chemin pour la capitale Edo, l’actuelle Tokyo, pour rendre hommage au nouveau shogun.

Les armures des samouraïs dépassent leur seule fonction utilitaire, elles ont également une fonction esthétique comme objet d’apparat. Elles permettent de donner un statut, celui du samouraï. C’est ce thème qu’évoque le récit.

L’ordre des samouraïs a été dissous en 1868 mais les valeurs de la société japonaise continuent de puiser leur origine dans le code éthique de ces guerriers (excellence, respect des instructions et de la hiérarchie, discrétion, spiritualité…). Le samouraï est devenu un objet de fascination, un personnage symbolique qui imprègne la culture japonaise (et occidentale) à travers les arts martiaux, le cinéma et les jeux vidéo.

L’immersion sonore est renforcée par la musique du koto, un instrument traditionnel à cordes pincées. En forme de longue cithare, il produit un son mélodieux semblable à celui d’une harpe.

Production audio : narrative
Agnès Mathieu-Daudé (texte), Cécile Cros (conception et réalisation), Mathilde Ulmer et Clément Bertani (voix), Simon Cacheux (design sonore et musique)
Musique : extrait de South n’southwest par Mieko Miyazaki (koto)

. Ammonite irisée

Placenticeras meeki 80 millions d’années (Crétacé) Canada, Alberta, Bearpaw Shale Collection musée des Confluences © musée des Confluences – Pierre-Olivier Deschamps/Agence VU’

Proches des pieuvres mais munies d’une coquille, les ammonites sont connues uniquement à l’état de fossiles. Leur évolution a produit, pendant des millions d’années, une grande diversité d’espèces se distinguant par la taille, la forme, l’enroulement et l’ornementation de leur coquille.

Comme les trois quarts de la faune marine, les ammonites ont définitivement disparu il y a 65 millions d’années, au même moment que les dinosaures.

Dans de rares cas, la fossilisation a modifié la structure de leur coquille permettant la diffraction de la lumière et donnant ainsi ces reflets irisés. En 1981, ces fossiles irisés sont officiellement reconnus comme une gemme et sont aujourd’hui utilisés en joaillerie sous le nom d’ammolite.

Le récit : La spirale à remonter le temps

Une histoire sur les ammonites, ces fossiles d’animaux marins datant de plusieurs millions d’années. L’apparence surprenante de ces mollusques a depuis longtemps alimenté les fantasmes les plus divers sur leur origine.

À travers les siècles, les mythes et les légendes ont permis de donner différentes significations à cet objet. Par exemple, l’ammonite irisée était connue des Amérindiens Blackfoot. Ils l’utilisaient comme ornement sacré lors de cérémonies rituelles précédant la chasse au bison.

Le récit évoque les grandes crises qui ont frappé la biodiversité et l’extinction d’une espèce à cause d’un phénomène extérieur. Il témoigne encore des processus de fossilisation. L’immersion sonore est favorisée par des sons de la Terre et des océans.

Production audio : narrative
Agnès Mathieu-Daudé (texte), Cécile Cros (conception et réalisation), Mathilde Ulmer et Clément Bertani (voix),
Simon Cacheux (design sonore et musique)
« Sons de la Terre » : conception Jean-Pierre Seyvos et Nicolas Perrin – réalisation Nicolas Perrin

Récits sonores :

https://nextcloud.museedesconfluences.fr/index.php/s/7XY9fsEpnxEDZry

  • Le musée des Confluences hors de ses murs

Les Cabanes à histoires marquent une nouvelle étape dans le déploiement par le musée de dispositifs sur le territoire de la Métropole de Lyon : un studio photo pour le monde en tête, la donation Antoine de Galbert, l’exposition d’un allosaure en gare de Lyon Saint-Exupéry, la présentation de collections au sein d’entreprises membres du fonds de dotation ou encore le container Octopus et son successeur, l’atelier SOS Xtinction, dont l’itinérance débutera à l’été 2022…

SOURCES: Métropole de Lyon, Musée des Confluences

PHOTOS: Métropole de Lyon, Musée des Confluences

Date de première publication : 06/01/2022

Le musée des Confluences et la métropole de Lyon sont membres du Clic France

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