Les musées d’Angers publient une bande dessinée numérique destinée aux 15-18 ans et consacrée aux œuvres d’art spoliées pendant la 2nde Guerre mondiale

Partager :
Temps de lecture : 12 min

Le Portrait d’Esther est une bande dessinée numérique conçue en 5 épisodes présentée par les musées d’Angers. La publication du premier épisode a eu lieu le 13 janvier 2016, suivie par un second épisode paru le 20 janvier. L’ouvrage gratuit est consultable via un site web dédié et une application pour tablettes accessible hors-ligne. À travers ce projet transmédia, les musées d’Angers souhaitent sensibiliser le grand public au destin des œuvres d’art volées par les nazis pendant la Seconde Guerre mondiale. 

FireShot Screen Capture #045 - 'Le portrait d’Esther' - portrait-esther_fr

Interview croisée

Dans cette fiction historique le destin d’une famille juive est lié à celui de la France occupée. Elle raconte l’histoire d’une œuvre d’art spoliée par l’Allemagne nazie, de la seconde Guerre mondiale à nos jours. 

“En tant que Vice-présidente de la commission de la culture, de l’éducation et de la communication du Sénat, je souhaite souligner le travail des Musées d’Angers sur les 7 MNR gardiennés. Ces tableaux ont perdu leurs propriétaires et n’ont, à ce jour, jamais été réclamés. Une  occasion de mieux informer sur un sujet  longtemps peu connu du grand public ; celui de la spoliation des œuvres d’art durant la Seconde Guerre mondiale. Outre l’intérêt patrimonial, il y a un intérêt mémoriel à ne pas oublier ce pan de l’histoire. Je soutiens donc ce projet interactif et novateur”, explique Corinne Bouchoux, Sénatrice du Maine-et-Loire Docteur en Histoire et auteure de «Si ces tableaux pouvaient parler», Le traitement politique et médiatique des retours d’œuvres d’art pillées et spoliées par les nazis (France 1945-2008), PUR, 2013.

Comme l’explique le dossier de presse “alors que la question des œuvres spoliées concerne tout citoyen, seuls les historiens de l’art s’en sont emparés”.

À la croisée du roman graphique et de la trame historique, Le Portrait d’Esther s’adresse aux 15-18 ans pour leur faire découvrir ce pan méconnu de notre histoire. La bande dessinée est accompagnée de son contenu multimédia nommé Le carnet noir afin de lier la petite et la grande histoire.

Une réalité historique

L’histoire fictive de la famille Blum est inspirée de celle bien réelle de familles juives qui ont subi le même sort. Durant la seconde Guerre mondiale, nombre d’entre-elles furent dépouillées de leurs biens par l’Allemagne nazie. Les spoliations d’œuvres furent une entreprise de grande ampleur. Environ 60 000 œuvres furent confisquées, et le plus souvent envoyées sur le territoire du Reich.

image007

Si la plupart ont pu être restituées après avoir été récupérées en 1945 par les alliés, près de 2 000 œuvres ont été confiées à la garde des musées de France, en attendant que leurs propriétaires soient retrouvés. Sept de ces tableaux sont conservés au musée des Beaux-arts d’Angers. Ils ont désignés réglementairement par leur numéro d’inventaire : celui-ci débute par les trois lettres MNr, pour Musées Nationaux récupération.

Un projet des musées d’Angers

Ambition forte du projet scientifique et culturel des musées d’Angers, le travail autour des œuvres spoliées a débuté il y a trois ans. Un cartel spécifique (fiche d’identité) a été mis en place afin de mettre en valeur le statut exceptionnel de ces œuvres qui n’appartiennent pas aux collections d’Angers. Un dépliant apporte également des éclaircissements historiques nécessaires à la compréhension des faits pour chaque visiteur.

La bande-dessinée constitue une deuxième étape de la mise en valeur des œuvres d’art spoliées. Ce projet permet, par son format, de propulser la problématique hors des murs du musée. par le public visé, elle vise à transmettre et informer les jeunes générations les éléments suivants :

. le processus de spoliations nazies durant la seconde Guerre mondiale ;

. la restitution de ces œuvres d’art dites « MNr », revenues d’Allemagne après 1945 et confiées au début des années 1950 à la garde de la direction des musées de France ;

. l’existence de sept tableaux confiés au musée des Beaux-arts d’Angers et en quête de propriétaires.

image003

Une Bd numérique

Le Portrait d’Esther est une fiction écrite par le scénariste romain Bonnin et dessinée par pierre Jeanneau. Le lecteur fait la connaissance d’Iris, 15 ans. elle vit à paris, en 2010, avec sa mère Léa. Leur quotidien va être bouleversé par la réception d’une lettre qui les plonge dans le passé. Iris découvre alors l’histoire de sa grand-mère Esther qui a 15 ans en 1935 lorsque son portrait est réalisé par le peintre Jérôme Verlon. L’histoire de cette famille est l’histoire de ce portrait disparu. Où se trouve le tableau ? A-t-il été volé pendant la guerre ? Est-il perdu à jamais ?

Le traitement numérique de la bande-dessinée renouvelle l’approche de la lecture. L’outil (CMsCoMiCs) qui produit la narration offre la possibilité de gérer l’apparition de chaque case, et d’animer les dessins. L’histoire se déroule ainsi selon une cinématique dynamique qui joue avec la durée de défilement des cases. Les effets numériques appliqués à certains dessins permettent d’augmenter la portée émotionnelle de certaines scènes, favorisant l’immersion du lecteur.

La bande dessinée est diffusée sur un site internet dédié. La publication des épisodes est étalée entre janvier et mars 2016. L’interface, totalement responsive, a été particulièrement pensée pour une lecture optimum avec un smartphone ou une tablette. La bande dessinée interactive est également déclinée en version hors-ligne pour générer des applications ios et android optimisées pour les tablettes tactiles.

1 le-portrait-d'Esther

Le carnet noir : des contenus enrichis

L’univers de la Bd est augmenté d’un deuxième volet, nommé « le carnet noir ». en partant de la fiction, du destin d’une famille, il invite à découvrir de courts éclaircissements historiques. La petite histoire rejoint la grande grâce à des contenus multimédias : images, sons, vidéos rassemblés en collaboration avec l’historienne Emmanuelle Polack. La bande dessinée et son carnet noir sont conçus de manière complémentaire afin de créer un système dynamique et une expérience enrichie.

Les partenaires du projet

Attractif auprès de la jeunesse, ce mode de narration et ce format susciteront l’intérêt des jeunes adultes car il s’adapte précisément à leurs pratiques culturelles. Tout au long de la conception de cette bande-dessinée numérique, les musées d’Angers ont souhaité s’assurer que les choix créatifs seraient en adéquation avec les attentes du public cible. Pour cela, un panel de 32 élèves a été constitué parmi trois établissements scolaires angevins : des élèves de 3e du collège Jean-Lurçat, les élèves de la classe de 2nde option patrimoine du lycée Joachim-du-Bellay et les élèves d’une classe de 1ère s du lycée Jean-Bodin.

Cette étude a été coordonnée par la plate-forme régionale d’innovation PRI-IDEV, et menée par le cluster Nova ChiLd.

Pour la réalisation de ce projet innovant, les musées d’Angers se sont entourés de professionnels de référence et ont constitué un conseil scientifique. Le projet a été coordonné par Julie Guillemant, Benjamin Faguer, médiateurs culturels des musées d’Angers. Le comité scientifique était constitué des musées d’Angers représentés par Ariane James-Sarazin, directrice des archives départementales du Maine-et-Loire représentées par Élisabeth Verry, directrice, de l’iNha représenté par Emmanuelle Polack, chercheur invité, spécialiste de la question des œuvres d’art spoliées et du domaine national de Chambord représenté par Luc Forlivesi, conservateur général du patrimoine.

Ce projet a été retenu lors de l’appel à projets lancé en juin 2014 autour des «services numériques culturels innovants» et bénéficie à ce titre du soutien de l’État, ministère de la Culture et de la Communication.

Une exposition au musée des Beaux-Arts

Du 3 février au 17 avril 2016, une exposition autour du projet prendra place au musée des Beaux-arts d’Angers. Accompagnant les six œuvres MNr exposées dans la salle des primitifs du parcours Beaux-arts, une mise en valeur de la bande dessinée rappellera les enjeux historiques, civiques et mémoriels de la restitution des MNr à leurs ayants-droit.

image004

Par l’intermédiaire de planches originales du dessinateur pierre Jeanneau, le visiteur découvrira le processus de création de la bande dessinée numérique. des tablettes seront également à disposition des visiteurs pour découvrir l’intégralité des premiers épisodes du Portrait d’Esther.

Cette exposition sera conçue comme un trait d’union entre l’œuvre de fiction et les faits historiques.

Les musées et l’Artothèque d’Angers

Depuis 1947, la Ville d’Angers a pris le parti de rassembler au sein d’une seule et même direction l’ensemble de ses musées d’art, d’histoire et d’archéologie. Ceux-ci forment à l’heure actuelle six départements de collections (Beaux-arts, Fonds David d’Angers, Art textile, Antiquité et Civilisations extra-européennes, Archéologie et Histoire locale, Fonds duclaux) qui s’incarnent dans cinq établissements (musée des Beaux-Arts, galerie David d’Angers, musée-hôtel Pincé, musée Jean-Lurçat et de la tapisserie contemporaine, musée Château de Villevêque), tous labellisés musées de France, installés dans des bâtiments classés ou inscrits au titre des Monuments historiques et dotés de magnifiques espaces naturels. Quatre de ces cinq établissements sont ouverts au public, le musée-hôtel Pincé étant actuellement fermé pour travaux de mise aux normes, notamment en termes d’accessibilité.

image008

Questions croisées aux musées d’Angers et à Mosquito

Le CLIC France a posé des questions croisées à Julie Guillemant, Médiatrice culturelle à la Direction des musées et de l’Artothèque d’Angers et à Emmanuel Rouillier, fondateur de Mosquito

Comment est né ce projet ?

Julie Guillemant : Les musées d’Angers travaillent depuis trois ans à la mise en valeur des œuvres MNR. Nous avons déjà réalisé un dépliant remis à tous les visiteurs dans la salle où sont exposés tous les MNR et aussi revu toute la signalétique dans cette même salle. Des dossiers complets sur les MNR ont également été rédigés et publiés sur notre site Internet. Parallèlement à ce travail pour les visiteurs du musée, nous souhaitions communiquer également hors les murs, et sensibiliser les jeunes générations à cette question. C’est ainsi que nous sommes venus à imaginer dans un premier temps un serious game.

Une première rencontre avec des prestataires lors du Sime Sitem nous a permis d’affiner le projet qui s’est concrétisé lors d’un atelier du CLIC avec la rencontre de Emmanuel Rouillier de l’atelier Mosquito.

L’appel à projet du MCC pour les produits culturels numériques innovants a permis d’accélérer le démarrage du projet.

Emmanuel Rouillier : Au démarrage du projet, nous cherchions un concept pour réaliser un serious game, à la manière de celui que nous avions précédemment réalisé pour le Château de Fontainebleau, puis au fur et à mesure que nous nous immergions dans l’histoire il nous est apparu que ce thème de la spoliation des collectionneurs juifs par les nazis est un thème compliqué pour un jeu pédagogique. Raconter une histoire de famille, intime et sensible, nous a semblé une meilleure solution pour créer de l’empathie et engager notre public.

Quel est le budget et le financement de ce projet ?

JG : Le projet s’élève à 53 000 euros : 4 000 euros pour les études de publics ; 29 000 euros pour le développement (graphisme, game design, suivi de production, intégration, mise en exploitation) ; 20 0000 pour le scénario et les dessins. Le financement : 17 000 euros du MCC (subvention suite à l’appel à projet 2014) ; 32 000 euros par les Musées d’Angers. On peut ajouter à cela la valorisation du temps de travail des agents des musées d’Angers et ceux de Mosquito dans le cadre d’un partenariat de compétences.

Quel en est le principe ?

JG : Le Portrait d’Esther est une bande dessinée numérique conçue en 5 épisodes. L’ouvrage est consultable via un site web dédié et une application pour tablettes accessible hors-ligne (dans un second temps). L’accès est entièrement gratuit. Il s’agit d’une fiction historique : cette histoire est celle du destin d’une famille juive dans la France occupée. Le lecteur suit le parcours d’une œuvre spoliée par l’Allemagne nazie, de la Seconde Guerre mondiale à nos jours. La lecture se veut immersive et enrichie de contenus additionnels (textes, images et vidéos) accessibles au cours de la lecture par une pastille « En savoir plus » ou directement dans le Carnet noir.

ER : nous avons choisi d’utiliser Le roman graphique comme un élément identitaire pour séduire notre public, des adolescents entre 15 et 18 ans. L’interface de consultation imaginée par l’atelier Mosquito est totalement responsive, elle est conçue pour offrir une bonne expérience de lecture sur Internet, avec une attention particulière pour le smartphone (l’écran de prédilection des adolescents).

1 iPhone-poster

Quelle en a été la principale difficulté éditoriale ? 

JG : L’enjeu éditorial est double : d’une part la cible, les 15-18 ans, d’autre part la complexité du sujet. Il s’agissait d’être très précis sur les événements historiques en la rendant accessible et intéressante pour le public. Un point particulièrement sensible a été de mêler la fiction et l’Histoire.

Quels ont été les taches respectives de Mosquito et des musées d’Angers ? 

JG : Les musées ont apporté les contenus et Mosquito toute la partie technique et la direction artistique. Les musées d’Angers ont proposé le sujet et la manière de l’aborder. Une collaboration entre les équipes scientifiques (conservation) et de médiation a permis de valider les grands principes que nous voulions valoriser.

ER : À partir de la matière apportée par les musées d’Angers, le scénario à été écrit par Romain Bonnin, un auteur spécialiste des nouvelles narrations et des dispositifs TransMedia. Pierre Jeanneau à alors mis le texte en images en construisant le récit comme une suite d’écran et non comme une planche qui est le découpage traditionnel d’une bande dessinée papier. Cette méthode est appelée TurboMedia, c’est un récit en image sur Internet sur lequel le lecteur contrôle la vitesse de lecture.

Quelle est la spécificité de ce projet ?

ER : Cette particularité apporte une nouvelle dimension car la lecture devient active, l’auteur du récit peut définir l’ordre d’apparition des dialogues et animer le dessin selon les actions du lecteur. Totalement hybride, ce type de narration est à mi chemin entre la BD, le cartoon et le diaporama. Le lecteur clique pour accéder à l’image suivante. Il génère ainsi lui-même le déroulement de l’histoire. L’idée est très simple, mais elle permet une grande diversité d’œuvres et d’images.

Combien d’épisodes avez-vous prévu ? Quelle est la périodicité de publication ?

JG : Il y aura 5 épisodes. Le premier est sorti le 13 janvier 2016, le second sort aujourd’hui, 20 janvier. Le 3ème épisode sortira le 3 février, jour de l’inauguration d’une exposition dédiée aux MNR et à cette bande dessinée numérique au musée des Beaux-Arts. Enfin, les deux derniers épisodes seront publiés ensemble le 17 février.

image002

Comment sera utilisé cet outil ? au sein du musée ? dans le contexte scolaire ?

JG : Cet outil a été conçu pour être consulté hors du musée, pour toucher justement les publics qui n’ont pas eu l’occasion de visiter le musée. Néanmoins, il a aussi vocation être lu dans les salles du musée ; 2 tablettes numériques seront à disposition dans la salle présentant les MNR tout au long de l’exposition.

Même si elle n’a pas été développée pour le cadre scolaire, cet outil cible avant tout les 15-18 ans. Les études de public préalables ont d’ailleurs été réalisées au sein de 3 établissements scolaires et ont montré tout l’intérêt de l’équipe pédagogique. Nous constatons aujourd’hui que les premiers retours sur la bande dessinée sont ceux d’enseignants.

Pour l’usage, nous nous sommes appuyés sur la PRI-IDEV (plateforme régionale d’innovation à Fontevraud) pour les études de public et le suivi de projet.

Comment allez-vous promouvoir ce nouveau média ?

JG : Nous nous appuyons sur une page Facebook dédiée au projet (Le Portrait d’Esther) qui permet d’engager le public cible et de le mobiliser tout au long de la sortie des épisodes. Les élèves ayant suivi le projet depuis le début grâce aux études de public sont nos premiers ambassadeurs auprès du public cible.

Nous comptons sur les réseaux professionnels muséaux et numériques pour présenter le projet. Ce sera le cas par exemple à Fontevraud le 18 mars 2016 lors de la prochaine rencontre des membres de la PRI-Idev.

Par ailleurs, à l’échelle locale, nous organisons des présentations auprès de différents publics (enseignants, Table ronde lors du festival Premiers Plans avec Joël Ronez…)

Pour la promotion, nous avons engagé un partenariat avec France TV éducation et sommes en recherche d’autres diffuseurs.

Cette technologie sera-t-elle utilisée pour d’autres sujets à Angers ou dans d’autres musées ?

JG : De notre côté, nous n’avons pas de projets en cours avec cette technologie mais elle a vocation à être transférable.

ER : Pour ce projet, Mosquito à construit un outil, CMSCOMICS, qui, a la manière d’un CMS, permet de produire de la BD numérique. CMSCOMICS est un outil destiné à produire de la narration numérique sous forme de turboMedia (hybridation de la bande dessinée et du dessin animé). Il est conçu pour des dessinateurs, des photographes, des auteurs, des éditeurs, et des gestionnaires de sites média et pédagogiques.

L’outil développé en PHP et en HTML5, utilise le noyau logiciel de SPIP, un CMS open source très répandu et l’augmente de fonctionnalités qui permettent de construire une narration sous forme de BD numérique. L’utilisateur crée des chapitres qui peuvent contenir une infinité de cases. Chaque case est constituée d’un nombre infini de couches, chacune de ces couches peut être animée et synchronisée individuellement. L’ensemble de ces contenus est diffusé via un site Internet dans une interface totalement responsive, dont l’ergonomie a été pensée pour une lecture optimum sur un PC, mais aussi sur un smartphone ou une tablette.

Nous cherchons de nouveaux partenaires intéresser par un projet de fiction numérique, cela permettra de faire évoluer l’outil techniquement et d’expérimenter de nouvelles formes de narration en travaillant avec de nouveaux auteurs.

À terme, CMSCOMICS sera capable de générer automatiquement des albums numériques sous la forme d’Application directement distribuable et monétisable sur les plates formes de téléchargement comme AppStore ou Google play.

Travaillez-vous sur d’autres innovations numériques dans le cadre des musées d’Angers ?  

JG : Nous avons un projet de valorisation de la collection Livois, dont un tableau a été acheté par les musées en 2013. C’est un outil qui sera mécéné par Mécènes & Loire.

Propos recueillis par mail le mercredi 20 janvier 2016

SOURCE: Musées d’Angers, Mosquito

Date de première publication: 21/01/2016

Les musées d’Angers et Mosquito sont membres du CLIC France

Clic-separateur(A LIRE SUR LE SITE DU CLIC) (3)

L’Historial de la Grande Guerre de Péronne propose à ses jeunes visiteurs une application de visite ludique

« Philippe Halsman. Étonnez-moi ! », très riche application gratuite de l’exposition du Jeu de Paume

Le Deserteur, le premier musée éphémère d’art numérique qui ne se visite que sur un iPad

Le Musée Abraham Lincoln met en ligne la collection numérisée d’un journal de campagne édité par le 16ème Président Américain

Pierre Cattan (Small Bang): « Morphosis inverse la hiérarchie des jeux vidéos; c’est l’interaction qui soutient la narration et non l’inverse »

banner clic sitem 2024 V1

Laisser un commentaire