Pour devenir le «Netflix des beaux-arts», la société Electric Objects conclut des partenariats avec des musées

Partager :
Temps de lecture : 4 min

Le 18 octobre 2016, la société Electric Objects a présenté la V2 de son service, EO2, un écran haute définition, interactif et personnalisable qui permet d’exposer dans son salon des oeuvres d’art. Egalement surnommé “netflix de l’art”, le service inventé par une société basée à Manhattan s’enrichit d’une nouvelle offre d’abonnement mensuel pour accéder à l’art et signe des accords de partenariat avec 5 musées.

electric-objects-bedroom-vangogh

EO2 a été imaginé comme un outil pour démocratiser l’art, en apprendre davantage sur les artistes, et favoriser le partage de ses oeuvres préférées avec des amis. Pour en accélérer le développement, la start up Electric Objects a signé de nouveaux accords de licence de contenus et propose une nouvelle offre commerciale.

Jusqu’à maintenant, le dispositif EO2 (écran + périphériques) était vendu 299 $ sans contenu, et chaque oeuvre devait-être achetée de 79 $ à 99 $.

Avec sa nouvelle formule, l’abonnement Art Club fournit un accès permanent à une plateforme permettant de changer d’œuvres d’art à sa guise pour un montant mensuel de 10 $ par mois. Plus que jamais, le service mérite son surnom de Netflix ou  Spotify de l’art.

Vidéo démo d’Electric Object:

Des partenariats avec les musées

electric-objects-jessie-goldbergLes artistes, dont les créations sont proposées sur la plateforme, sont rémunérés par une redevance forfaitaire d’environ 500 $ par collection.

Mais pour rendre l’offre plus attractive, EO a conclu un accord avec plusieurs musées partenaires, qui ont accepté de rendre gratuitement accessibles certaines oeuvres de leurs collections déjà numérisées.

Les 5 premiers musées partenaires sont:

Rijksmuseum (Amsterdam)

. National Gallery of Art (Washington)

. New York Public Library

. LACMA (Los Angeles)

. et le Getty (Los Angeles).

Les utilisateurs de l’appareil et abonnés au service Art Club peuvent changer l’œuvre afficher aussi souvent qu’ils le souhaitent, via l’application et leur smartphone.

Les abonnés peuvent ainsi choisir parmi une collection d’environ 1 000 pièces d’art originales d’artistes célèbres (Vermeer, HiroshigeManet, Van Gogh, Cezanne, Tiepolo, Jacques Louis David et Van Dijck) ou émergents, telles que des photographies, des peintures, des animations, de l’art numérique, de l’art vidéo et même des GIFs animés. Un catalogue actualisé régulièrement.

Une entreprise créée avec le soutien de Kickstarter

Jake Levine, fondateur d'Electric Object
Jake Levine, fondateur d’Electric Object

Le fondateur d’Electric Objects, Jake Levine, ancien directeur général de l’agrégateur d’informations Digg, s’est intéressé au marché de l’art il y a environ trois ans, mais a dû contourner de nombreux obstacles, avant d’arriver à le connecter au “consommateur”.

“Le monde de l’art a tendance à être un monde difficile à approcher, et j’ai tout de suite trouvé anormal qu’il soit aussi difficile de se connecter avec lui d’une manière significative. Contrairement à un nouvel album ou à un livre que les fans connaissent à l’avance et peuvent télécharger ou acheter puis en parler avec des amis, le partage de l’art tend à être une expérience non-sociale” a expliqué Jake Levine lors de la présentation d’E02.

En Juin 2014, la société a lancé une campagne Kickstarter pour le E01, et réussi à collecter 800 000 $ durant les 30 premiers jours. Quelques mois plus tard, Electric Objects a levé 8 millions $ de financement, y compris auprès de société de capital risque de Californie. Et plusieurs milliers d’écran EO sont maintenant installés.

Nouvel écran et nouveaux services communautaires

electric-objects-app

Le nouvel écran E02 s’apparente plus à grand un cadre photo qu’à un écran d’ordinateur, et a vu son épaisseur se réduire à moins d’un pouce (2.54 cm). La luminosité de l’écran s’adapte aux changements de lumière dans la pièce, et il peut également être mis en veille pendant la nuit, de sorte qu’il ne soit pas visible du tout dans une pièce sombre.

Les clients, qui peuvent acheter l’E02 en ligne et dans certains magasins, ne doivent pas être nécessairement abonné pour afficher des oeuvres d’art. Même si le nouvel abonnement enrichit considérablement le service. La nouvelle application iOS et Android permet aux utilisateurs de télécharger leur propre création et de la partager via une plate-forme communautaire, gratuite.

SOURCE: Electric Object

Date de première publication: 02/11/2016

Clic-separateur(A LIRE SUR LE SITE DU CLIC) (3)

Quand des scènes de grands films s’inspirent de chefs d’oeuvre de l’histoire de l’art !

L’application Prisma transforme les photos amateurs « à la manière » d’un célèbre peintre

En 2018, Culturespaces ouvrira à Paris un musée numérique immergeant le visiteur au sein des gigapixels d’oeuvres majeures

Avec « Living Joconde », la plus célébre des florentines s’anime en 3D

. Avec la 3D et la motion capture, un artiste numérique redonne vie à une statue d’Adam présentée au Met

. Arnaud Pottier (BK digital art): « le projet Golem peut être une performance ou une installation muséographique pour des œuvres préexistantes »

banner clic sitem 2024 V1

Laisser un commentaire