The Wrong, première biennale mondiale d’art numérique uniquement accessible sur le web

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Temps de lecture : 3 min

Du 1er novembre au 31 janvier 2016 se tient la seconde édition de The Wrong (again) – Digital Art Biennale, la plus grande exposition mondiale d’art numérique. Mais également la plus …. virtuelle car seule une connexion internet suffit pour découvrir les centaines de créations numériques sélectionnées et présentées dans de nombreux pavillons. Au programme: plus de 1 000 artistes internationaux, 90 commissaires, 50 pavillons thématiques et un pavillon public ouvert aux contributions pendant toute la durée de la Biennale.

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La particularité de cette biennale est de se dérouler quasi exclusivement en ligne, via 50 mini-sites thématiques appelés « pavillons » – clin d’œil virtuel à la traditionnelle organisation des Expositions Universelles. L’objectif, selon son fondateur David Quiles Guilló, est d’abord de “démocratiser cette forme d’art en rendant l’exposition accessible à tous, tant du point de vue des visiteurs que de celui des artistes”.

Pour David Quiles Guilló, fondateur et chef de projet, “il y a longtemps que l’art numérique a trouvé sa place”.

Parmi les pavillons repérés par la blogosphère: le pavillon canadien 100percentreal montre les travaux de quatre artistes numériques de Toronto. Art Squad, quant à lui, expose l’œuvre sur Google Docs de l’artiste Matthew Britton, un document modifiable par le public et qui met ainsi la création collective au centre de nos outils informatiques quotidiens. Dans le pavillon WrongGrid – L’art en simulation de Frère Reinert & Ellectra Radikal, les visiteurs se créent un compte et s’offrent ainsi une ballade immersive dans les “WrongGrid Islands” en 3D. Le Digital Museum of Digital Art (DiMuda) est égazlement présent sur The Wrong.

Un pavillon ouvert – Homeostasis Lab – reste accessible aux contributions artistiques pendant toute la durée de la biennale, faisant ainsi augmenter chaque jour le nombre des artistes exposants (plus de 1 000 au début décembre). Une démarche ainsi résumée par ses créateurs : “les médias numériques qui réduisent la distance entre les gens tout en générant une nouvelle forme d’art à même de franchir les frontières culturelles.”

Pour faciliter la découverte de la biennale, on aime la fonction random tour qui permet de surfer parmi les nombreuses oeuvres.

Trailer vidéo:

The Wrong (again) from David Quiles Guilló on Vimeo.

A noter également, les visites guidées thématiques organisées par The Wrong ainsi qu’une sélection, mise à jour tous les lundis, des œuvres majeures de la biennale.

The Wrong (again) ne se décline pas seulement en ligne, mais aussi hors ligne avec des événements IRL (“in real life”) et AFK (“away from keyboard”) relayés par 40 ambassades dans le monde. Leur but est de toucher non seulement les internautes, mais aussi les proches, voisins et amis, comme l’explique Victoria Vinamaragui, une des commissaires du pavillon Sin Linea.

STUCK TOGETHER from Martina Menegon on Vimeo.

pulkovo 2 par Alex Antipin

Shy Stripes par heejin jang

Shy Stripes from heejin jang on Vimeo.

Comme l’explique Julia Borges Araña, co-commissaire du pavillon public – Homeostasis Lab –“La réalité virtuelle n’existe pas, tout est virtualité réelle.”

SOURCES: The Wrong, ArteCreative

Date de première publication : 08/12/2015

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