En avril 2013, la nouvelle édition de Museums & the Web a eu lieu à Portland. Cet événement ne porte désormais plus un nom adapté au sujet de ses conférences. Au-delà du web, le mobile et les réseaux sociaux sont présents dans beaucoup de conférences et le digital est enfin traité de manière globale.
Portland, dans l’Oregon, se trouve entre San Francisco et Seattle, sur la côte ouest. Une destination pas très facile d’accès pour les européens, et même pour les australiens et asiatiques, beaucoup moins présents que l’année dernière à San Diego. La création d’une nouvelle édition à Hong Kong, en décembre 2012, doit également y être pour quelque chose.
En tous cas, moins d’une dizaine de français sur plus de 350 participants, ce n’est pas vraiment représentatif du poids mondial des musées français !
Mes impressions générales : plus de profondeur et de simplicité. Forte présence d’outils sur tablette, meilleure écoute des attentes des publics.
Les tendances de l’année
J’ai retenu 3 tendances fortes :
. Relation aux réseaux sociaux : la maturité.
La plupart des projets « prétexte » utilisant les réseaux sociaux par effet de mode ont disparu. On trouve désormais des projets entretenant une réelle dimension conversationnelle avec le public
. Scénarisation et spectaculaire :
Pour faire entrer le public dans des dispositifs de médiation parfois complexes, les scénarios exploitent la technologie de manière très innovante et de plus en plus spectaculaire
. Structuration des contenus, professionnalisation des outils :
Une démarche naissante d’organisation et d’interopérabilité des contenus apparaît enfin.
Pour en savoir plus sur le contenu et les sujets abordés lors de cette édition 2013 de M&W, Ronan German, de Mazedia, a rédigé une série de compte-rendus précis des conférences auxquelles il a assistées. Nous sommes heureux de les faire partager aux lecteurs du site du Clic France.
Accédez au compte-rendu en format PDF
SUR LE SITE DU CLIC FRANCE:
. « Best of the Web Awards 2013″: Rijksmuseum sort grand gagnant
