DOSSIER TechnoRadar / Hiver 2013 (RCIP Canada)

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Temps de lecture : 5 min

Chaque saison, nous mettons en lumière des technologies prometteuses, émergentes ou éprouvées qui sont utilisées pour et par les musées.

Comptez sur nous, les tendances sont dans notre mire.

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à‰té  2012    Automne  2012;

Le monde des mobiles

L’importance des applications mobiles et des sites  Web optimisés pour de tels appareils ne fait que continuer de s’accroà®tre d’un mois à  l’autre. La dernière fois que nous avons consulté, à  l’automne, la liste des  applications mobiles muséales et culturelles offertes en France,  dressée par le  Clic France, il y en avait 142. En décembre  2012, on en dénombrait plus de  180, et la liste ne cessera de s’allonger. Les grands établissements comptent maintenant des dizaines d’applications mobiles spécialisées. Par exemple, la  liste des applications mobiles du Smithsonian  (en anglais seulement) comprend maintenant près de  20 applications de ce type. Comme vous pouvez le constater en consultant la  liste grandissante d’applications mobiles du Réseau canadien d’information sur le patrimoine (RCIP), les établissements canadiens tirent également parti des avantages offerts par la technologie mobile.

Ces jours €‘ci, le sujet qui est probablement le plus populaire dans le domaine de la technologie mobile est celui de la conception de sites  Web adaptatifs, c’est €‘à  €‘dire l’élaboration d’une conception  Web qui s’adapte bien à  tous les types de dispositifs, qu’il s’agisse d’un ordinateur de bureau, d’un téléphone intelligent ou d’une tablette.

à€ cet égard, l’une des histoires récentes les plus inhabituelles   €“ mais pertinentes €“ est celle de la  Responsive Museum Week. Les sites Web de plusieurs musées sont mal adaptés à  l’utilisation de navigateurs mobiles, et ce, bien que la technologie mobile soit en voie de devenir la façon la plus populaire d’accéder au contenu Web muséal. Ce projet a pour but de «  remanier   » ces sites afin de les rendre modernes, adaptatifs et mobiles.  Dans le cadre de ce projet, on invite les amateurs de musée à  choisir un musée, à  en «  pirater   » la feuille de style pour concevoir un site Web plus adaptatif, puis à  en présenter le résultat. L’idée peut sembler un peu excentrique, mais les  sites remaniés qui en découlent  démontrent à  quel point la conception de sites  Web adaptatifs permet d’améliorer la présence  Web d’un musée sur les appareils mobiles.

Pour ceux qui souhaitent obtenir de plus amples renseignements sur la conception de sites  Web adaptatifs, le  RCIP  en donne un  aperçu  dans le cadre de sa série de fiches de renseignements   «  Sites Web optimisés pour les appareils mobiles   ».

Si votre musée décide de créer une application mobile, vous voudrez sans doute demander à  des utilisateurs de la mettre à  l’essai.  TechRepublic  (en anglais seulement) a dressé une liste utile de  10  conseils pour tester des applications en vue de leur usage dans la réalité  (en anglais seulement)  :

  • Pensez à  la façon dont le public utilisera l’application;
  • Prenez en considération les conditions liées à  l’environnement;
  • à‰laborez un plan d’essai détaillé;
  • Sollicitez activement la participation des utilisateurs à  la mise à  l’essai;
  • Demandez aux utilisateurs de participer à  la conception de l’application dès le départ;
  • Pensez prototype, prototype, prototype;
  • Intégrez la variabilité dimensionnelle à  votre application;
  • N’oubliez pas la sécurité et le verrouillage;
  • Utilisez des interfaces de programmation d’applications normalisées pour les interfaces de votre application;
  • Faites de la mise à  l’essai l’affaire de tous.

Médias numériques dans les salles d’exposition

Les applications mobiles ne sont pas l’unique forme de technologie numérique que peuvent utiliser les musées. Les médias numériques sont également de plus en plus présents dans l’espace même des musées.

L’article intitulé  Coming Soon to a Museum Near You: Emerging In-Gallery Digital Media  (en anglais seulement) présente la diversité des technologies numériques qui commencent à  faire leur apparition dans les expositions muséales  :

  • Interface gestuelle;
  • Murs numériques réactifs €“ panneaux intégrés aux expositions qui réagissent à  la présence des visiteurs gr ce à  la technologie de balayage corporel;
  • Multimédia immersif €“ zones numériques multimédias dans lesquelles on utilise de nombreux projecteurs pour créer une expérience audiovisuelle qui transporte le visiteur à  une autre époque;
  • Participation numérique €“ l’utilisation, par exemple, de murs Twitter pour afficher les microbillets des visiteurs afin d’intégrer leurs commentaires à  l’exposition;
  • Réalité augmentée;
  • Applications interactives tridimensionnelles.

Pour les petits musées aussi

Malgré tout l’intérêt qu’elles suscitent, les technologies de pointe comme les applications mobiles, la réalité augmentée et les codes  QR  peuvent parfois donner l’impression qu’elles ne sont destinées qu’aux grands établissements. En fait, c’est tout le contraire.

Le  Museum of Inuit Art  (MIA) (en anglais seulement) de Toronto en est la preuve. Ne comptant que cinq  employés, lesquels ne travaillent pas tous à  temps plein, le  MIA  est un musée de très petite taille. Malgré cela, il a été en mesure de mettre au point un grand nombre de projets numériques.

Dans un article d’edgital  (en anglais seulement), on a récemment dressé le portrait du  MIA  pour montrer  comment un petit musée peut créer de GRANDS projets numériques. La liste des projets numériques réalisés par le  MIA  est impressionnante, et prouve sans l’ombre d’un doute que les petits musées peuvent eux aussi se lancer dans le domaine numérique.

Voici leurs réalisations  :

  • Un jeu pour appareils mobiles permettant aux joueurs d’amasser des points en vue d’obtenir une adhésion gratuite au musée;
  • Des éléments associés à  la réalité augmentée dans le cadre d’une exposition temporaire sur l’artiste Christian  Morrisseau;
  • Des codes  QR  menant à  du contenu supplémentaire directement lié à  l’objet devant lequel se trouve le visiteur dans la galerie;
  • Un blogue du  MIA  par l’intermédiaire duquel les membres du personnel peuvent donner une voix personnalisée au musée;
  • Une visite virtuelle du musée;
  • Des conversations sur les objets exposés entre les artistes et le conservateur associé à  l’aide de Skype. Ces conversations figurent sur le blogue du  MIA  et la page Pinterest du musée.
Article paru le  30 janvier 2013 sur le site du RCIP
Photos extraites de l’article original
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