Google et la culture : des projets à la réalisation !

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“Art Project” n’est pas le premier projet culturel de Google. Au même moment, le géant du web annonçait une coopération renforcée avec le musée de l’holocauste. Ces deux évènements nous donnent l’occasion de revenir sur quelques autres projets développés par ou avec la société internet depuis 2008.

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Art Project : quelques limites à un projet innovant

Art project est incontestablement le projet le plus abouti et le plus fédérateur. il est le fruit de l’initiative et du travail de certains collaborateurs de Google qui ont utilisé le temps projets personnels mis à disposition par leur employeur. A ce jour 17 musées sont impliqués dans cette plateforme avec utilisation de street view pour visiter le lieu et zoom haute définition pour découvrir une ou plusieurs œuvres. Comme l’ont fait remarquer plusieurs utlisateurs ou observateurs, Art Project recèle quelques limites : peu de passerelles vers les réseaux communautaires et un nombre limité de musées. Nous y ajoutons une autre réserve : la technologie street view n’est évidemment pas utilisable sur l’iPad. La visite est réservée aux tablettes Android.

Accord entre Google et les archives de l’holocauste

Le lancement d’Art project a éclipsé un autre accord majeur conclu par Google avec Yad Vashem, un des principaux musées israéliens. Annoncé à l’occasion de la journée de commémoration de l’holocauste (27 janvier), cet accord vise à faciliter la “préservation et la diffusion” des archives historiques de l’holocauste”. Google va aider le musée, ouvert dans les années 50 à Jérusalem, à diffuser ses collections notamment photo, à favoriser l’échange et le partage et à recueillir des histoires personnelles. A partir de maintenant, 130 000 photos des archives Yad Vashem seront accessibles en ligne et en haute résolution. et c’est une première étape. (Communiqué de presse de Yad Vashem). Google a apporté à ce projet sa technologie de reconnaissance optique (OCR) et bien évidemment son soutien promotionnel. Comme l’explique le Président de Yad Vashem : “Google devient un partenaire intégral de notre mission et va nous aider à toucher de nouvelles audiences, notamment les jeunes dans le monde entier”.

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Ce nouvel accord vient compléter un partenariat en cours qui avait permis le lancement d’une chaine YouTube présentant des contenus vidéos, et notamment des témoignages de survivants de l’holocauste. Les collections photos sont disponibles en ligne à cette adresse.

Articles sur Huffington Post et Daily Times.

Ces deux accords majeurs prolongent d’autres coopérations entre Google et des institutions culturelles ou publiques.

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Photo haute définition au Prado.

La technologie Google de la photo haute définition a été expérimentée pour la première fois dans un contexte culturel au Prado, en janvier 2009. 14 œuvres majeures du musée de Madrid ont été numérisées et largement diffusées grâce au soutien promotionnel de Google. (article sur le site)

YouTube et les musées

Plusieurs partenariats ont été conclus entre Google et des musées ou lieux culturels. En France, Versailles avait été le premier à conclure un tel accord et à lancer sa chaine en 2005. Plus de 40 musées du Monde diffusent maintenant leur contenus vidéo sur YouTube. Et YouTube peut parfois être un partenaire plus impliqué. Ce fut ainsi le cas pour le concours de création vidéo lancé en 2010 par le Guggenheim. YouTube Play a récolté plus de 20 000 vidéos. (article sur le site).

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Street View en Italie et au Mexique

La technologie Google a déjà été utilisée pour valoriser des monuments ou lieux culturels. Ce fut notamment le cas en Italie, d’abord à Pompei en décembre 2009 (article sur le site) et plus récemment dans les ruines impériales de Rome (visite en ligne sur Google map). Une autre expérience avait été menée en juin 2009, dans les ruines aztèques du Mexique (article sur le site).

Bagdad oublié ?

En novembre 2009, Google annonçait un projet majeur pour “sauver” le musée de Bagdad. (article sur le site et dans The Guardian). 14 000 clichés devaient être pris et mis en ligne. Un an plus tard, rien n’est visible sur le site officiel du musée ou sur Google. En revanche une initiative soutenue par le le gouvernement italien a permis le lancement d’une visite virtuelle de l’Irak. Un très beau site en flash proposant frise chronologique, visite 3D et de nombreuses galleries photos.

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