Le 17 mai 2019, le public a découvert le musée des Beaux-Arts de Dijon entièrement métamorphosé, projet phare engagé dès 2001 par la ville et la métropole de Dijon. Le chantier de rénovation, d’une envergure exceptionnelle et mené dans un musée resté ouvert au public pendant les travaux, aura duré au total plus de 10 ans. Totalement réaménagé, le musée offre une nouvelle scénographie et une boite à outils de médiation numérique.
Une boîte à outils de médiation (numérique)
Le musée des Beaux-Arts de Dijon est l’un des plus anciens et des plus riches de France. C’est l’un des joyaux de la cité, étape incontournable de toute visite de la capitale de la Bourgogne Franche-Comté. Au cœur d’un secteur sauvegardé inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco dans le cadre des Climats du vignoble de Bourgogne, dans l’écrin exceptionnel d’un palais bâti au fil des siècles, ce prestigieux musée méritait bien la métamorphose qu’il connaît actuellement.
Au cœur de la ville, autour d’une cour historique transfigurée, le musée a fait l’objet d’un programme de rénovation et d’agrandissement de 60 millions d’euros, engagé par François Rebsamen, maire de Dijon et président de Dijon Métropole.
La seconde phase du projet s’est achevée en mai 2019, offrant aux visiteurs et aux habitants “un grand musée d’art, à la hauteur de ses collections”.
Un écrin exceptionnel
Le musée des Beaux-Arts de Dijon est logé dans un palais urbain préservé au cœur de la cité. Un écrin exceptionnel pour présenter au public une riche collection d’œuvres : de la peinture aux arts décoratifs en passant par les dessins et les sculptures, toutes les formes d’art sont représentées, de l’Antiquité au XXIe siècle. Il est l’un des sites les plus visités par les touristes en Bourgogne Franche-Comté et constitue l’un des principaux fleurons du rayonnement et de l’attractivité de Dijon.
“Le musée des Beaux-Arts de Dijon est à l’image de notre ville et de notre métropole : il offre une diversité artistique remarquable, au cœur d’un joyau patrimonial. Depuis… nous l’avons rendu gratuit aux dijonnais et au public, pour permettre au plus grand nombre de découvrir ce site extraordinaire.” François REBSAMEN – Maire de Dijon et Président de Dijon Métropole.
Le projet, porté par la Ville, s’élève au total à 60 M€, avec le soutien financier de l’Etat (16,6 M€), de la Région (8,4 M€) et de Dijon métropole (8,3 M€), rejoints par un mécénat de Suez à hauteur de 800 000 €.
Cinq années d’études approfondies ont été nécessaires à la préparation des travaux, avant de lancer la métamorphose de cet édifice qui est devenu le plus important chantier de Bourgogne-Franche-Comté. Parallèlement à la restauration des parties anciennes, des éléments contemporains ont été insérés, en osmose avec les bâtiments d’origine.
Elaborée et mise en œuvre par le tandem d’architectes formé par Yves Lion (maîtrise d’œuvre) et Eric Pallot, architecte en chef des monuments historiques, la rénovation a aussi permis de rendre le bâtiment accessible à tous les publics. Elle a été séquencée en deux phases successives, de 2011 à 2013 puis de 2016 à 2019. Le choix fut en effet de laisser le musée ouvert, tout au long du chantier.
La surface d’exposition, qui passe de 3 500 m2 à plus de 4 200 m2, permettra de présenter plus de 1 500 œuvres. Le parcours de l’exposition permanente a été entièrement repensé afin de faciliter le discours scientifique autour des œuvres : un parcours chronologique, avec, comme principe directeur, des collections exposées dans des bâtiments édifiés à la même époque que les œuvres qui, dans leur quasi-totalité, auront fait l’objet d’une restauration partielle ou complète.
Lors de sa réouverture intégrale le 17 mai 2019, le musée des Beaux-Arts de Dijon devient un élément central de la villes et désormais ouvert sur la ville. Le musée bénéficie d’une nouvelle entrée principale et de fenêtres qui vont offrir “quelques perspectives inédites sur les toits d’un des plus vastes secteurs sauvegardés de France“.
“L’ouverture sur la ville est un des enjeux majeurs qui a guidé les architectes dans le programme de rénovation. Rouvrir les fenêtres s’imposait, tant pour admirer les vues sur le cœur historique de Dijon que pour se repérer dans ce bâtiment complexe. Ainsi ouvert sur la ville, le musée et la cité pouvaient dialoguer pleinement, créer des passerelles entre le patrimoine et les œuvres exposées”.
Histoire d’une métamorphose
La réouverture du musée des Beaux-Arts (MBA) le vendredi 17 mai à 19h a marqué la fin d’un chantier historique qui rend au musée déjà deux fois séculaire son prestige et son rayonnement.
Pour mieux présenter les collections, offrir au public des conditions d’accueil conviviales et se doter d’infrastructures techniques adaptées, la Ville de Dijon, la Métropole, l’État et la Région Bourgogne-Franche-Comté ont décidé en 2001 de mener cet ambitieux chantier de rénovation.
◊ Les travaux, phase 1 : 2008-2013
La première phase des travaux, finalisée en 2013, a permis de dévoiler au public les 14 salles du parcours Moyen-Âge et Renaissance entièrement rénovées, ainsi que la cour de Bar, chapeautée par un toit doré, devenu emblématique du site, et l’ouverture d’une brasserie des Beaux-Arts, pour un temps de détente au musée.
L’extension contemporaine permet d’intégrer les circulations verticales structurant le parcours muséographique consacré à cette période. L’intérieur s’articule autour d’un ascenseur vitré
panoramique.
Le premier étage de ce parcours est consacré à l’évocation de la Bourgogne ducale, avec la salle de tombeaux, grande salle du palais qui en constitue la principale attraction. Avec le déménagement des anciens espaces de réserves, les salles du troisième étage, avec vue sur la cour d’honneur, accueillent pour leur part l’art européen au Moyen-Age.
◊ Les travaux, phase 2 : 2015-2019
Entre septembre 2015 et février 2016, l’ensemble des œuvres du XVIIe au XXIe siècle ont quitté le palais pour rejoindre les réserves du musée, libérant le terrain pour la seconde tranche des travaux, «Métamorphose (2)». Une quarantaine de salles ont été rénovées, essentiellement dans l’aile orientale du palais des ducs de Bourgogne (côté place de la Sainte-Chapelle). La boutique librairie a également été entièrement réinventée.
Durant cette seconde phase, de nombreuses œuvres ont été restaurées, près de la moitié d’entre elles ont bénéficié d’une restauration minimale (dépoussiérage) ou fondamentale (reprise du rentoilage, changement de châssis…).
La muséographie a été envisagée de manière à rendre les espaces modulables afin de permettre une certaine souplesse dans l’accrochage et la rotation des collections.
Pour cette phase 2, des interventions architecturales contemporaines sont également proposées : le toit doré du parcours 1 est complété par une extension vitrée donnant sur la rue Longepierre et la place de la Sainte-Chapelle. Cet espace, clair et lumineux, accueillera les collections Granville du XXe siècle.
La Tour de Bar sera accessible sur les différents niveaux avec des collections présentées dans les espaces (collections médiévales évoquant l’intérieur des demeures au 1er étage, collections Lapicque au 2è étage) et des dispositifs de médiation (au rez-de-chaussée, dispositifs de médiation évoquant l’histoire du palais et du musée).
Le déménagement des collections
Pour faire place à la phase 2 de rénovation du musée, les salles qui abritent les œuvres du XVIIe au XXIe siècle ont été entièrement vidées. Le déménagement des collections vers des réserves ou des ateliers de restauration a fait figure d’événement. De septembre 2015 à janvier 2016, les équipes du musée étaient à pied d’œuvre pour préparer, emballer, protéger, déplacer les œuvres. Le musée a vécu des situations exceptionnelles comme la sortie de certaines œuvres par les fenêtres ou encore le recours à un système de dépose spécifique pour le plafond de la salle des statues, toile de plus de 40 m2.
Ce chantier a été mis à profit pour procéder à une nouvelle campagne de restauration d’œuvres. Les réserves du musée servent d’atelier à des spécialistes venus de toute la France, voire de l’étranger, experts en peinture, sculpture et mobilier. Les œuvres les plus complexes à restaurer sont orientées vers le Centre de recherche et de restauration des musées de France à Versailles.
La rénovation du musée des Beaux-Arts de Dijon a représenté un vaste projet de métamorphose. Elle avait pour objectif de valoriser les collections dans un monument totalement restauré. Elle visait également à mieux accueillir le public dans un établissement plus grand, plus confortable, plus convivial, au service de l’attractivité nationale et internationale de Dijon.
“Le musée des Beaux-Arts, entièrement transformé, présente aujourd’hui ses collections et des œuvres, restaurées pour certaines d’entre elles, dans un écrin architectural et muséographique adapté à leur conservation et à leur présentation”.
Le projet des architectes permet d’offrir une surface d’exposition de plus de 4 200 m² afin de mieux présenter les œuvres, dans une muséographie repensée et évolutive.
Un parcours permanent entièrement repensé
Les surfaces accessibles aux visiteurs – plus de 50% d’augmentation après rénovation – permettent de présenter plus de 1 500 œuvres.
Le parcours de l’exposition permanente a été entièrement repensé afin de faciliter le discours scientifique autour des oeuvres : un parcours chronologique a été privilégié, de l’Antiquité au XXIe siècle sans pour autant occulter les regroupements plus thématiques d’œuvres (salles sur le romantisme ou sur le paysage au XIXe siècle).
Les collections sont organisées en 8 séquences chronologiques : l’Antiquité, le Moyen Âge en Europe, le Moyen Âge en Bourgogne, la Renaissance, le XVIIe siècle en Europe, le XVIIIe siècle en Europe, le XIXe siècle en Europe et le XXe en Europe et ailleurs.
Une boîte à outils de médiation (numérique)
La médiation du nouveau musée des Beaux-Arts se décline comme une boîte à outils mise à disposition du public
4 niveaux de lecture proposés aux visiteurs :
. Des informations essentielles pour une visite complète mais sobrement documentée :
– Les entrées des différentes séquences du parcours
– Les textes qui présentent les regroupements d’œuvres
– Les cartels d’œuvres
. Des approfondissements qui jalonnent le parcours et permettent d’en savoir plus :
– Les tables multimédias et leurs contenus
copyright : Stéphane Rouillard, Direction des Musées de Dijon
. Des événements et des surprises :
– Des dispositifs numériques interactifs et/ou immersifs
– Une salle de découverte des techniques de sculpture par le toucher
. Un accompagnement personnalisé afin de répondre à la diversité des publics et de leurs attentes :
– Le « Nomade », guide multimédia
Les tables multimédias et leurs contenus
Ces tables sont équipées de 1 à 3 écrans de tailles différentes. Ces tables sont au nombre de 12 et réparties dans le parcours.
5 tables du parcours Moyen Âge et Renaissance, déjà présentes depuis 2013, sont réutilisées avec de nouveaux équipements.
7 tables ont été créés pour les nouvelles séquences du parcours (conception mobilier par REIER).
12 applications multimédias existantes depuis 2013 sont réutilisées.
6 nouvelles applications multimédias viennent compléter l’offre. Elles ont été développées par MAZEDIA (intégration des matériels informatiques réalisée par VIDELIO-IEC).
copyright : Stéphane Rouillard, Direction des Musées de Dijon
Ces tables multimédias proposent, par séquence, différents types de scénarios : des jeux et des contenus ludiques mettant en scène les collections, des créations numériques inspirées des œuvres emblématiques, des contenus interactifs explicitant un courant artistique ou une œuvre… Accessibles à tous, ces dispositifs apportent également des éclairages scientifiques complétant l’accrochage.
Un dispositif immersif et innovant pour (re)découvrir la Donation Granville
La rénovation du musée des Beaux-arts de Dijon et le réaménagement de ses espaces d’expositions ont nécessité la destruction de l’ancienne scénographie d’un espace consacré à la présentation des œuvres d’art contemporain de la collection dite « Granville » du nom de son donateur. Cette scénographie présente une valeur historique certaine et témoigne de pratiques muséographiques en vigueur dans la deuxième moitié du XXe siècle, qu’il s’agisse de la mise en scène des œuvres exposées ou des choix d’accrochage.
Le MBA a souhaité redonner vie à cette scénographie et la montrer au public grâce à la modélisation de certaines de ses salles.
Le visiteur peut d’ores et déjà se promener dans les images pour visiter ce musée virtuel. D’ici quelques semaines, des compléments, actuellement en cours de développement, lui permettront de s’initier à l’art du conservateur du musée en choisissant ces propres associations d’œuvres et réalisant son propre accrochage.
copyright : Stéphane Rouillard, Direction des Musées de Dijon
Cette modélisation 3D interactive a été développée par MAZEDIA. Elle est diffusée en vidéoprojection sur un mur qu’elle recouvre totalement. Le visiteur peut manipuler cette maquette à l’aide d’une interface de type « reconnaissance de mouvement » (leap motion). Cette interface permet au visiteur de se déplacer dans 3 des anciennes salles de la donation Granville, de passer de l’une à l’autre, de s’approcher d’une œuvre, d’en faire le tour et d’accéder à quelques brèves informations de type cartels.
Comme l’explique le musée: “Il s’agit d’un dispositif très innovant et spectaculaire… inédit dans les musées de France”.
Le « Nomade », guide multimédia sur smartphone et tablette
Cet outil sera disponible prochainement sur l’appareil mobile personnel des visiteurs (disponible en téléchargement sur toutes les plateformes IOS, Androïd, Web) ou en louant un smartphone ou une tablette à l’accueil. L’accès aux contenus sera rapide via le web, rien n’est téléchargé sur l’appareil du visiteur.
Tous les contenus sont proposés en 3 langues, pour les adultes comme pour les enfants, pour les curieux comme pour les pressés. Des parcours accessibles aux publics en situation de handicap sont également proposés. Le nomade présente enfin les services pour découvrir le musée ou revenir.
Le “nomade” accompagnera le visiteur à travers les collections avec ses contenus sous la forme de sons, d’images, de vidéos. Chaque regroupement d’œuvres est expliqué et plus de 150 œuvres sont analysées. L’outil mobile propose également une visite du palais et de son architecture: une découverte commentée et illustrée, une histoire du Palais des ducs et des Etats de Bourgogne racontée et de nombreux points de vue sur les bâtiments et sur la ville.
Le “nomade” favorise la rencontre avec des oeuvres incontournables. Pour les pressés, une visite express en 15 étapes pour ne manquer aucun chef-d’œuvre, avec un guidage précis par géolocalisation.
Le guide mobile offre un parcours de visite en famille, pour les petits curieux accompagnés des grands.
Des parcours adaptés sont mis à disposition à chaque visiteur en situation de handicap, avec LSF et sous-titrages, audiodescription et français Facile à Lire et à Comprendre.
Le guide mobile est intelligent. Il avertit le visiteur lorsque celui ci s’approche d’un point d’intérêt. Il indique le chemin pour suivre le parcours choisi et offre un plan avec tous les services du musée. Grâce à la fonction de reconnaissance d’images, le visiteur peut accéder directement à l’analyse détaillée de l’œuvre, lorsque le pictogramme correspondant est présent sur le cartel.
La conception et la réalisation du Nomade ont été confiées à MAZEDIA et AUDIOVISIT.
Un prototype du guide mobile a été présenté lors de l’inauguration à l’échelle de 2 salles du musée, le Salon Condé et la salle des statues, afin de permettre notamment de tester les fonctions de géolocalisation et de reconnaissance d’images.
SUEZ, un mécène de la rénovation du musée
Pour ce vaste programme de rénovation, les musées de Dijon ont lancé un appel à mécénat “selon les envies, les moyens et les spécificités de chacun”. Entre apport financier ou apport de compétence (savoir-faire, technologie, …), toute entreprise pouvait apporter son soutien aux musées et au patrimoine de Dijon, en contribuant à la restauration des œuvres, l’enrichissement des collections, les expositions, les résidences d’artistes, les activités culturelles et éducatives, les actions solidaires…
Parmi les mécènes engagés pour la rénovation du musée des Beaux-Arts on peut notamment citer: Autoroutes Paris-Rhin-Rhône, Caisse d’Épargne Bourgogne-Franche-Comté, Cabinet Cléon Martin Broichot et Associés, Crédit Agricole Champagne-Bourgogne, Crédit mutuel, EDF Collectivités, Geotec, GDF et SUEZ.
Dans le cadre de la phase 2, la ville de Dijon et SUEZ ont signé une convention de mécénat (en 2015). Le groupe a apporté son concours financier pour la rénovation du musée des Beaux-Arts et plus particulièrement pour la salle des Statues qui abrite une fabuleuse réunion de plâtres antiques.
La Ville de Dijon et le musée du Louvre, main dans la main
La veille de la réouverture du musée des Beaux-Arts, la Ville de Dijon et le musée du Louvre ont conclu un partenariat en vue d’une collaboration future. Celle-ci impliquera des échanges d’œuvres avec le musée des Beaux-Arts, la réalisation d’une exposition commune, mais aussi des échanges réguliers entre les conservateurs.
Les deux signataires ont aussi annoncé que des discussions avaient débuté pour la réalisation d’une exposition commune. “Il faut trouver des sujets et des thèmes qui font écho. On en a déjà quelques-unes mais il faut encore affiner notre choix”, a précisé le Président du Louvre.
Les conservateurs et les personnels des deux musées se retrouveront également régulièrement pour échanger sur le thème de l’éducation artistique.
Un grand week-end de fête les 17, 18 et 19 mai 2019
Après plus de 10 ans de travaux, la réouverture du musée est le temps magistral de la saison culturelle 2019 à Dijon. Un grand week-end de fête, les 17, 18 et 19 mai, a permis au public de découvrir le musée métamorphosé en visiteur libre, en famille ou entre amis, mais aussi de profiter des espaces du cœur de ville récemment piétonnisés dans lesquels se sont produits des compagnies du spectacle vivant.
Le samedi 18 mai, le musée a joué les prolongations et célébré la Nuit européenne des musées en ouvrant ses portes jusqu’à minuit.
Le musée des Beaux-Arts de Dijon a accueilli 23 000 spectateurs sur tout le week-end, a annoncé le maire de Dijon, François Rebsamen, sur Twitter.
Pour prolonger ce week-end festif et (re)découvrir les espaces rénovés du musée ouvert sur la ville, les salles d’exposition mais aussi les cours et les places piétonnisées de la ville offrent une programmation riche en rendez-vous culturels entre mai et octobre 2019.
10 BONNES RAISONS de visiter le musée des Beaux-Arts de Dijon
1 – Logé dans un palais historique qui fait partie des 50 monuments les plus emblématiques de France, il est l’un des seuls musées d’art en France à obtenir la note maximale de 3 étoiles par le guide vert Michelin.
2 – En parcourant ses salles, vous traversez plus de 20 siècles d’histoire, des sarcophages égyptiens aux toiles de Yan Pei-Ming, dont l’exposition temporaire L’Homme qui pleure, jusqu’au 23 septembre 2019, fait figure d’évènement.
3 – La visite vous ouvre des salles bâties entre le XIVe et le XXIe siècle : un vrai saut dans l’histoire de l’architecture.
4 – Grâce à l’extension contemporaine dominant la rue Longepierre, le musée sera ouvert sur la ville et les toits du vieux Dijon.
5 – La salle des tombeaux à elle seule mérite le voyage. Les touristes affluent du monde entier pour admirer ces merveilles de l’art médiéval et leurs célèbres Pleurants.
6 – En quelques décennies, grâce aux donations Granville, le musée s’est enrichi d’une collection unique d’art moderne.
7 – La totalité du bâtiment est accessible aux personnes à mobilité réduite. Vieux palais, oui, mais fonctionnel…
8 – C’est un musée au goût du jour : smartphone en main, il vous suffira, à terme, de télécharger l’application gratuite du MBA pour effectuer la visite à votre rythme.
9 – Avant ou après la visite, vous pouvez prendre une pause à la brasserie des Beaux-Arts avec ses terrasses prisées des Dijonnais pour un déjeuner ou pour un simple café. A ne pas manquer : la nouvelle et spacieuse boutique du musée.
10 – Vous n’avez aucune excuse : l’entrée est gratuite pour toutes et tous, tous les jours sauf le mardi, jour de fermeture du musée
Le financement du projet de rénovation globale
Les financeurs:
L’État 16,6 M€, dont 8,2 M€ pour la phase 2
La Région Bourgogne-Franche-Comté 8,4 M€, dont 4 M€ pour la phase 2
La Ville de Dijon 25,7 M€, dont 21,8 pour la phase 2
Dijon Métropole 8,3 M€, dont 5,3 M€ pour la phase 2
SUEZ 0,8 M€, dont 0,8 M€ pour la phase 2
De part son ampleur, le chantier de rénovation du musée des Beaux-Arts de Dijon (phase 2) a été le plus grand chantier de Bourgogne :
. 60 millions d’euros, coût total de la rénovation,
. 35 mois de travaux avec 2 maîtres d’œuvres et 26 entreprises,
. 250 000 heures de travail et 2 600 tâches à coordonner,
. 200 portes et fenêtres changées,
. 2 000 tonnes de pierres travaillées,
. 1 000 tonnes de bois utilisées,
. 900 m3 de béton nécessaire,
. 90 tonnes de déblais évacués chaque jour au plus fort des travaux,
. 1 600 000 ardoises taillées sur place et remplacées sur les toits
du palais,
et à partir de 2019…
50 salles et plus de 4200 m² d’espace dédié aux collections permanentes et aux expositions temporaires ouverts au public
plus de 1500 œuvres présentées de l’Antiquité au XXIe siècle
Du musée rêvé au musée métamorphosé
• 2002 : lancement de l’opération
• 2003-2004 : études de programmation
• janvier 2005 : approbation du projet par le conseil municipal
• 2005 : concours d’architectes et désignation des 2 lauréats
• 2006-2009 : études préalables
• mai 2008 – juillet 2009 : restauration de l’extérieur de la galerie de Bellegarde
• octobre 2008 – juillet 2010 : construction des réserves extérieures
• février 2009 : installation des services administratifs du musée à La Nef
• 2009 – 2010 : compléments d’études pour améliorer la gestion énergétique
• aout- décembre 2010 : déménagement des œuvres dans les nouvelles réserves
• novembre 2010 – janvier 2011 : déménagement des collections exposées dans la partie concernée par les
travaux
• février 2011 – mars 2013 : travaux dans les bâtiments, réaménagement du square des Ducs, cour de Bar
• mai – septembre 2013 : installation des œuvres, de la signalétique, de la médiation dans le parcours Moyen-Age et Renaissance
• septembre 2013 : inauguration officielle et ouverture au public du parcours Moyen-Age et Renaissance
• septembre 2015 : fermeture des salles du musée concernées par les travaux – le parcours Moyen-Age et
Renaissance reste ouvert au public
• octobre 2015 – février 2016 : déménagement des œuvres vers les réserves ou départ au restauration
• mars 2016 – début de l’été 2018 : travaux et livraison partielle des bâtiments rénovés
• été 2018 : fin de la restauration des œuvres
• décembre 2018 : début des accrochages et installations des œuvres :
• 17 mai 2019 : inauguration
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Programme de la saison culturelle
Site Internet du Musée des Beaux-Arts de Dijon
Informations pratiques sur le site du Musée
SOURCES: Musée des Beaux-Arts de Dijon
Photos: Musée des Beaux-Arts de Dijon
Date de première publication: 23/05/2019
La ville de Dijon est membre du Clic France
. “Le Musée des beaux-arts de Dijon se réinvente” (Le Monde, 17/05/2019)
. “Le musée des Beaux Arts de Dijon est “le plus beau de France” pour Franck Riester, le ministre de la Culture” (France Bleue, 17/05/2019)
. “Dijon : le musée des Beaux-Arts fait peau neuve” (Le Point, 17/05/2019)
. “Dijon : 23 000 visiteurs pour la réouverture du musée des Beaux-Arts” (Le Bien Public, 22/05/2019)
. DOSSIER / Tour de France des ouvertures ou réouvertures de musées et lieux de patrimoine, en 2019
. DOSSIER / Ouvertures ou réouvertures de musées et lieux de patrimoine en France, de 2020 à 2023
. Tour du monde des ouvertures et réouvertures de musées et lieux culturels en 2019
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