Le 12 septembre 2016, Google a ouvert une nouvelle section de sa plateforme Google Arts & Culture dédiée à l’histoire de la planète et des humains. Cette nouvelle initiative associe 60 musées d’histoire naturelle et institutions de tous les continents qui y apportent de nombreux contenus photos, vidéos, textes et animations interactives. Le site a été baptisé Google Arts et culture – Histoire naturelle.
Cette nouvelle section marque un tournant scientifique pour le projet Google Art, mis en ligne en 2011 avec 17 musées d’art, et jusqu’à maintenant concentré sur l’art.
Le nouveau projet élargi donc le spectre de la plateforme tout en continuant à utiliser largement les outils Google maps et Google street view pour proposer des visites virtuelles des différentes galeries.
En plus de ces visites virtuelles (plus de 30) et de 300.000 photos et vidéos, la nouvelle section Histoire Naturelle s’enrichit également de nouveaux types de contenus tels que 150 histoires interactives. Les nouveaux contenus font également la part belle à l’expérience immersive, notamment par l’utilisation de la Cardboard de Google.
Google encourage ainsi fortement la visite de sa plateforme Art & Culture sur un ordinateur mais surtout sur un smartphone via l’application mobile téléchargeable gratuitement sur iOS ou Android.
Visite 360° du musée d’histoires naturelles de Berlin:
Autant de contenus qui vont permettre aux internautes et aux mobinautes d’en apprendre davantage sur la biodiversité ou les origines de l’univers, la «chute du monde préhistorique”, la faune et la flore, les mondes sous-marins ou les minéraux.
60 musées d’histoires naturelles partenaires
Pour mener à bien cet ambitieux projet, Google s’est associé à 60 musées d’histoire naturelle et autres institutions d’amérique du Nord (USA et Canada) et du sud (Brésil), d’Europe (RU, Belgique, Allemagne, Italie, Espagne et Autriche), d’Asie (Corée du Sud, Japon, Taiwan et Inde) et d’Australasie (Australie et Nouvelle Zélande).
Les principaux contributeurs en contenus sont:
. The Natural History Museum Londres (302 700 documents)
. American Museum of Natural History NYC (2 162)
. Auckland Memorial Museum (2001 documents)
. Museu do Amanha Rio (1 540)
. Museum Victoria (1 378)
. The Henri Ford Foundation (1 138)
. Smithsonian Natural History Museum Washington (702).
Plus de 300 000 documents apportés par le Natural History Museum Londres
Avec plus de 300 000 contenus (photos, vidéos, textes) apportés, le Natural History Museum Londres est le premier contributeur de cette nouvelle section de Google Arts & Culture. Sur sa chaine dédiée, le musée propose ainsi:
. 302 070 photos et vidéos
. 11 expositions virtuelles sur des thèmes variés (les papillons, les dinosaures, les animaux à plumes, ou les minéraux)
. la visite virtuelle du musée
. une visite interactive 360 découverte d’un dinosaure
. et une expérience interactive sur l’histoire naturelle et les collections du musée.
Le directeur du Natural History Museum Sir Michael Dixon a expliqué: “Nous voulons permettre à autant de personnes que possible de penser différemment sur le monde naturel, parce que maintenant plus que jamais, la compréhension de notre passé et du présent peut nous aider à façonner ensemble notre avenir. Travailler avec Google Arts et culture nous aide à inspirer la prochaine génération de scientifiques et aussi à mieux diffuser auprès du plus grand nombre les nouvelles connaissances scientifiques de la collection en utilisant la technologie numérique. Ceci est la première étape d’un nouveau grand voyage de découverte”.
Dans le cadre de la production de contenu en réalité virtuelle, Google et le musée ont créé un contenu éducatif spécifique destiné aux enseignants et aux étudiants. Grace à la cardboard, les enseignants vont pouvoir “emmener les étudiants à travers le monde sur des voyages virtuels au musée”.
Matthew Prosser, directeur de la rédaction du contenu numérique au Natural History Museum a expliqué au site web wareable.com “avoir joué un rôle important en veillant à ce que le musée et Google travaillent de manière étroite”. Il a travaillé avec une équipe de 10 producteurs et auteurs de contenu. “Nous avons travaillé avec Google pendant plus de six mois, mais la phase de production de contenu a commencé il y a environ six mois” at-il précisé. “Nous avons travaillé très étroitement avec les concepteurs de CGI, des experts, des équipes de production VR et les scientifiques à la recherche des spécimens que nous avons apporté à la vie. Un de mes gestionnaires numériques a travaillé en étroite collaboration avec Google sur l’application à 360 degrés rhomaleosaurus. Il était avec des scénaristes et des équipes de CGI pour assurer la coordination entre les producteurs et plusieurs experts de l’extinction reptile et de la biologie marine. Nous avons eu beaucoup de va-et-vient sur la vérification des mouvements du corp, des couleurs, des sons. Il y avait tant de détails. Nous avons du procéder à au moins 25 ou 30 modifications sur le script”.
Visite 360 du Natural History Museum Londres:
Visite du musée par un Youtubeur:
Et la France ?
15 pays dont 6 pays d’Europe sont représentés dans ce projet par des institutions culturelles et scientifiques mais il faut souligner à nouveau l’absence des musées français. Cette absence n’est pas étonnante vue la faible présence des institutions françaises parmi les plus de 1 000 partenaires de Google Arts & Culture. Il conviendrait cependant d’évaluer l’intérêt et surtout l’impact de cette politique de la chaise vide.
SOURCES: Google, digitaljournal.com, wareable.com
Date de première publication: 14/09/2016
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