[INTERVIEW] Delphine de Canecaude, Museum Studio : « Notre métier : créer des musées dans le monde, en agrégeant les meilleurs talents »

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Temps de lecture : 12 min

En 2025, le CLIC lance une série d’interview de dirigeants d’institutions culturelles ou d’entreprises. 2 fois par mois, une personnalité partagera sa vision sur l’innovation dans les lieux culturels (musées, monuments et centres de sciences). Le premier invité de cette série est Delphine de Canecaude, Présidente de Chargeurs Museum Studio et du Grand Palais Immersif. (FICHE BIO) 6 mois après l’investissement de Museum Studio dans le Grand Palais Immersif, elle en explique les objectifs et les développements tout en présentant les autres projets dans le monde des 400 personnes de l’équipe qu’elle dirige.

  • Comment est née la société Chargeurs Museum Studio ? 

L’idée de Chargeurs Museum Studio a émergé après le rachat du Groupe Chargeurs par Michael Fribourg en 2015.

À l’origine, Chargeurs est un groupe français créé au XIXe siècle qui s’est développé dans le transport, puis dans l’industrie textile et dans le secteur des médias. En 2015, lorsque Michael Fribourg rachète le Groupe, il décide de diversifier ses activités en créant notamment une filiale spécialisée dans les services aux musées.

Entre 2018 et 2022, Chargeurs rachète sept sociétés, aux USA et en Grande-Bretagne, ainsi que l’éditeur italien Skira, pour former Chargeurs Museum Studio.

  • Quels sont les principaux métiers de Chargeurs Museum Studio? 

Chargeurs Museum Studio est le leader de l’ingénierie et de la production culturelles.

Notre métier : créer des musées dans le monde entier, en agrégeant les meilleurs talents.

Nous sommes capables de concevoir et de mettre en œuvre des projets culturels de A à Z, et nous proposons une expertise complète, du conseil stratégique au design, en passant par la muséographie, la maitrise d’ouvrage déléguée, la conception et la production d’expositions, l’édition ou la gestion de boutiques de musées.

La force de Museum Studio, c’est un collectif international de 400 personnes, qui agrège toutes les expertises et corps de métiers permettant d’offrir la plus grande plateforme de services et d’expertises aux musées. Nous combinons l’excellence de la french touch culturelle à l’efficacité d’un réseau international.

  • Chargeurs Museum Studio est une société française pourtant méconnue en France. Quelles étaient vos activités en France, avant l’investissement dans le GPI ?

En France, notre activité était principalement liée à l’édition de livres d’art, grâce à la société italienne(rachetée en 2023) Skira, allant des catalogues raisonnés aux catalogues d’exposition, en passant par des guides de musées et des ouvrages sur des mouvements d’histoire de l’art.

Plus récemment, nous avons commencé à travailler avec l’agence d’architecture de Jean-Michel Wilmotte, sur des projets de muséographie, notamment en Asie centrale.

Nous sommes une entreprise française mais il est vrai que notre empreinte était avant tout internationale.

L’exception culturelle à la française, à laquelle nous sommes très attachés, fait que l’écosystème de la culture est traditionnellement lié à la puissance publique, mais nous sommes convaincus que de belles synergies public-privé sont à inventer.

  • Avec l’investissement dans le GPI, vous accélérez votre déploiement en France ? 

En août 2024, nous avons donc choisi de renforcer notre présence sur le marché français à travers l’acquisition de 52% du capital du Grand Palais Immersif, filiale de la Réunion des musées nationaux (RMN), lancé en 2022 avec la Banque des Territoires dans le cadre de France 2030 et Vinci Immobilier, dans un espace attenant de l’Opéra Bastille. (ARTICLE CLIC : Chargeurs Museum Studio, nouvel actionnaire majoritaire du Grand Palais Immersif, aux côtés de ses actionnaires historiques)

Nous venons par ailleurs d’inaugurer la première librairie-boutique de notre maison d’édition Skira rue de Grenelle, à Paris.

Notre dernier ouvrage publié en France est d’ailleurs un Milestones dédié à Chiharu Shiota, qui vient d’ouvrir sa plus grande exposition européenne au Grand Palais.

  • Pourquoi avez-vous choisi de devenir actionnaire majoritaire du GPI ? 

La RMN avait besoin d’insuffler une nouvelle dynamique autour du Grand Palais Immersif et cherchait un investisseur solide pour continuer à exploiter et à développer le lieu.

Pour nous, entrer au capital était l’occasion d’un partenariat stratégique avec un acteur clé du marché français, et nous permettait de nous ancrer dans un lieu, au cœur de Paris.

  • Est-ce votre premier investissement dans un lieu d’expériences immersives culturelles ?  

Nous participons au développement de nombreux musées dans le monde entier, mais c’est la première fois que nous opérons un lieu culturel immersif.

Le Grand Palais Immersif est un écrin exceptionnel pour illustrer notre engagement envers une culture de l’émotion.

Nous avons l’ambition d’en faire un nouveau grand lieu de la scène culturelle française dédié aux cultures numériques et immersives, et d’y faire rayonner l’avant-garde de la création contemporaine.

Collaborer avec la RMN, qui possède un patrimoine incroyable, est une très belle opportunité pour faire du Grand Palais Immersif un lieu qui réinvente la médiation, qui se sert de l’immersion pour susciter l’intérêt du public et faire passerelle vers des œuvres d’art réelles.

  • Quels sont vos projets et vos ambitions pour le GPI, en matière de programmation ? 

Avec le Grand Palais Immersif, nous proposons un nouveau type d’expérience culturelle, au croisement de l’art et de la technologie.

Nous avons l’ambition de développer une écriture distinctive qui allie expérience immersive et excellence culturelle. Pour développer une programmation scientifiquement rigoureuse, nous travaillons main dans la main avec la RMN, au sein d’un comité éditorial et artistique créé ensemble.

L’objectif de la programmation est de décrypter les grands mouvements et scènes artistiques, de donner à voir le processus créatif des artistes, leurs inspirations, et d’explorer les mouvements pop culturels qui caractérisent nos univers contemporains.

Le Grand Palais Immersif souhaite enrichir son offre éditoriale dans une vision très élargie de l’art et de la culture, capable d’avoir plusieurs programmations en même temps pour en faire un lieu vivant.

Si les expositions proposées jusqu’alors étaient majoritairement thématiques, nous avions aussi envie de connecter le public à des artistes contemporains qui renouvellent les frontières de l’art numérique. C’est pour cela que nous avons souhaité, pour notre première exposition inaugurée en novembre, donner une carte blanche à l’artiste pionnier de l’art numérique Miguel Chevalier. (ARTICLE CLIC : Le Grand Palais Immersif présente “PIXELS”, une expérience immersive et interactive imaginée par Miguel Chevalier)

PIXELS (Novembre – Avril 2024) – Exposition dédiée à Miguel Chevalier au Grand Palais Immersif
  • Avez vous des projets de développement du GPI à l’international ?  

L’étape suivante est d’accélérer le développement international du lieu en exportant le savoir-faire du Grand Palais immersif dans le monde entier.

Nous travaillons à renforcer l’itinérance des expositions de notre catalogue, de l’Art nouveau d’Alfons Mucha à la légendaire Joconde, en passant par les mondes fascinants d’Artificial Dreams ou de Venise.

  • Aviez-vous déjà accompagné des projets immersifs hors de France via vos activités d’ingénierie ou d’édition ?  

Notre entrée au capital du Grand Palais Immersif est notre premier pas dans l’immersif, mais nous avions déjà conçu et produit des expositions intégrant des dispositifs technologiques.

Aux États-Unis, et dans le monde muséal anglo-saxon notamment, il y a une culture plus développée qu’en France de ce qu’on appelle l’interpretative design, avec de nombreux dispositifs audiovisuels intégrés à la muséographie.

  • Vos activités se développent principalement aux États Unis, au Moyen Orient et en Asie. Ce sont les nouveaux marchés porteurs de la culture ?  

La demande de création ou de rénovation de musées est en pleine explosion, et notamment dans les pays sans tradition muséale qui veulent raconter leurs grands récits nationaux et investir dans des lieux qui construisent leur image.

Nous avons une forte valeur ajoutée sur ces marchés, d’autant que nous savons nous adapter, grâce à notre réseau international, à des environnements géopolitiques complexes, pour créer des gestes culturels fédérateurs.

  • L’Europe décroche-t-elle dans le domaine muséal comme dans d’autres secteurs industriels ?

Non l’Europe ne décroche absolument pas. Nous y faisons largement rayonner notre expertise muséale, auprès de nombreux acteurs qui continuent à faire vivre leur patrimoine et cherchent des nouvelles façons de structurer leurs récits culturels.

Nous sommes en train de travailler pour le Musée d’Histoire naturelle du Danemark, nous avons par exemple conçu le musée du Titanic à Belfast, le musée de l’Histoire des juifs polonais à Varsovie, ou encore le Riverside Museum de Glasgow qui met à l’honneur les transports, et nous avons aussi repensé l’expérience visiteur de Big Ben.

  • Quels ont été vos derniers grands projets ? quels sont vos projets majeurs en cours ?  

Nous avons conçu et livré récemment de très beaux projets aux États-Unis, notamment le musée d’Histoire naturelle de Cleveland, le musée de l’Air et de l’Espace de Washington, (pour lequel nous travaillons encore), et le musée de la Maison Blanche, également à Washington.

The People’s House (Octobre 2024) – Musée de la Maison Blanche.

Pour ce musée, The people’s House, nous avons reconstitué le bureau ovale à l’identique et créé une maison de poupée géante qui permet de découvrir les quinze pièces intérieures, ainsi qu’un théâtre immersif avec une expérience audio et vidéo qui permettra aux visiteurs d’explorer diverses pièces historiques et actuelles de la Maison Blanche. (ARTICLE CLIC : Washington : la Maison Blanche ouvre une “réplique” immersive et éducative)

En Europe, nous avons entièrement rénové la Burell Collection de Glasgow et le Trinity College de Dublin. Au Danemark nous avons livré à Odense le musée dédié aux Contes d’Andersen et celui dédié au grand compositeur danois Carl Nielsen, en passant par le musée Carlsberg à Copenhague.

Au Moyen-Orient, nous avons récemment ouvert le Oman Across Ages Museum qui célèbre l’histoire et la création de la nation omanaise, le Centre de la Grande Mosquée Cheikh Zayed à Abu Dhabi qui a été inauguré fin décembre 2024, et nous travaillons aussi sur la maitrise d’ouvrage de 12 musées en Arabie Saoudite à Riyad.

Al Jouf Museum (Projet – 2024) – Musée Régional en Arabie Saoudite
  • Dans ces projets, essayez-vous d’embarquer des sociétés françaises de l’écosystème culture / numérique ? 

Nous sommes très ouverts aux collaborations, dès que nous le pouvons et lorsque les projets s’y prêtent.

Nous nous tenons proches des acteurs français du secteur, comme Histovery, spécialiste des visites augmentées grâce à leur outil histopad, ou Rewind, une startup qui réinvente l’audioguide et avec laquelle nous avons travaillé pour la visite guidée au Grand Palais Immersif.

  • Dans votre activité d’édition, quels sont vos principaux clients / partenaires institutionnels ? 

Chez Skira, nous proposons l’édition d’ouvrages de très haute gamme sur les artistes, l’art et la création au sens large, en embrassant aussi bien les beaux-arts, que le design, l’architecture, l’artisanat, ou encore la mode.

Nous proposons un large catalogue d’ouvrages, des catalogues raisonnés aux catalogues d’expositions, en passant par des monographies, des ouvrages jeunesse, et des éditions limitées destinées à des collectionneurs. Nous travaillons pour des institutions, des musées, des galeries, des marques, ou encore des fondations.

Ouverture du livre publié par Skira (Décembre 2024) – Milestones n°1 dédié à Chiharu Shiota.

Skira est par exemple l’éditeur de référence du musée du Louvre Abu Dhabi, du musée du Quai Branly-Jacques Chirac et de toutes les activités muséales et artistiques du groupe Intesa Sanpaolo.

Nous avons entre autres édité par exemple plusieurs ouvrages dédiés au travail de Jean-Michel Wilmotte, et nous éditons le catalogue de l’une des prochaines expositions du Louvre, dédiée aux Mamlouks.

Nous venons aussi d’inaugurer la collection Milestones, consacrée à une compréhension plus intime des grands artistes qui façonnent notre époque, avec la galerie Templon à travers un ouvrage consacré à l’artiste japonaise Chiharu Shiota, actuellement exposée au Grand-Palais.

  • Skira n’est pas seulement un éditeur mais également un producteur d’expositions. 

Depuis 1996, Skira a effectivement produit de nombreuses expositions à travers l’Europe.

La dernière en date a eu lieu au printemps 2024, à l’occasion du 150e anniversaire de la naissance du mouvement impressionniste : nous avons donc conçu et produit l’exposition Cézanne-Renoir au Palazzo Reale de Milan, en collaboration avec les musées d’Orsay et de l’Orangerie. L’exposition présentait cinquante-deux chefs-d’œuvre des deux peintres, des premières toiles des années 1870 aux œuvres plus matures du début du XXe siècle, et visait à révéler les points de convergences de leurs parcours artistiques.

  • On associe de plus en plus lieux culturels et innovations numériques, comment voyez-vous l’avenir des lieux culturels dans ce domaine ? Se dirige-t-on vers une hybridation de ces lieux culturels : expériences et visiteurs physiques / virtuels; opérateurs publics et privés ; partenariat entre les exploitants de lieux et les entreprises … 

Nous vivons un moment passionnant car le paysage muséal est en recomposition, notamment depuis la pandémie qui a eu un vrai effet de rupture sur les sorties culturelles.

Pour continuer à attirer le public et pour en conquérir de nouveaux, les lieux culturels ont besoin de se repenser comme des lieux d’expériences plus holistiques.

Les lieux de culture ne peuvent plus se contenter d’être des lieux de la culture descendante. Les attentes ont changé : le public est en quête d’innovation, d’immersion et de participation, et valorise les lieux de culture qui permettent de vivre des émotions collectives.

Les usages aussi se sont transformés, l’expérience muséale s’hybride et devient tout à la fois digitale, physique et émotionnelle.

Néanmoins, il ne faut pas oublier que 70% des gens ne vont pas au musée. Pour attirer, les musées doivent donc plus que jamais être des espaces dynamiques, connectés aux gens, et créateurs de lien entre les communautés et leurs histoires.

Pour réussir ce pari, nous sommes convaincus que les partenariats publics-privés, alliant l’expertise technologique et les capacités d’innovation des entreprises privés à la mission de service public et à l’ancrage patrimonial des grandes institutions culturelles, seront incontournables.

  • Museum Studio en quelques chiffres 

La société Chargeurs Museum Studio est rattachée au pôle Luxe du groupe Chargeurs (qui deviendra au printemps 2025 Compagnie Chargeurs Invest.). Le groupe familial Fribourg et ses partenaires institutionnels détiennent 67% du capital de Chargeurs.

. Résultats financiers du 3ème trimestre 2024 (publié le 7/11/2024)

Chiffre d’affaires Groupe au T3 2024 de 165,3 M€, en progression organique de +10,5 % et +11,2 % en publié.

Chiffre d’affaires de Museum Studio, 26.1 M Euros, en croissance annuelle de +28,6 %.

. Résultats financiers des 9 ers mois de 2024

Groupe: 539.6 ME, dont Museum Studio 92.4 ME, +28% en un an. L’activité Museum Studio représente 17.12% du CA du groupe Chargeurs.

« Au troisième trimestre 2024, l’activité est restée particulièrement soutenue, portée par l’avancement de nombreux projets aux Etats-Unis et au Moyen-Orient, deux régions stratégiques pour Museum Studio et dans lesquelles la division est reconnue comme un acteur de référence dans l’aménagement et la création d’espaces culturels. Les projets emblématiques, National Air and Space Museum à Washington et le Cleveland Museum of Natural History, figurent parmi les principaux contributeurs à la forte croissance observée ce trimestre. Par ailleurs, la livraison, fin septembre, du Musée de la Maison Blanche (The People’s House) de Washington, projet phare de la division aux Etats-Unis cette année et entièrement produit par Museum Studio, a marqué ce trimestre. Cette réalisation met en lumière son savoir-faire dans une ville et un site à forte visibilité, de surcroit dans le contexte des élections présidentielles américaines. Au Moyen-Orient, notamment en Arabie Saoudite, l’activité conserve un rythme soutenu au troisième trimestre, grâce à l’augmentation des prestations liées à la création de prochains musées thématiques régionaux. Museum Studio a par ailleurs réalisé les dernières livraisons pour l’aménagement des salles d’expositions de la Grande Mosquée Cheikh Zayed à Abu Dhabi. Ce projet constitue l’une des grandes réussites de Museum Studio, qui, pendant près de deux ans, a piloté avec succès l’ensemble des équipes européennes et locales. En Europe, la poursuite des aménagements au Statens Naturhistoriske Museum Denmark contribue à la
croissance. Par ailleurs, de nouvelles prestations contractées viennent renforcer la visibilité de l’activité de Museum Studio, consolidant ainsi les perspectives de chiffre d’affaires sur le marché européen. Par ailleurs, Museum Studio est devenu, le 30 août dernier, le nouvel actionnaire majoritaire du Grand Palais Immersif (52 % du capital), avec comme co-actionnaires le GrandPalaisRmn, la Banque des Territoires et Vinci Immobilier. Cette prise de participation représente une étape importante pour Museum Studio, qui renforce ainsi sa présence en France. En s’associant au Grand Palais Immersif, la division fait ainsi émerger une filière française des formats culturels immersifs et numériques, qu’elle entend exporter à l’international »
(extrait du communiqué financier)

. Résultats financiers de l’année 2023

Pour l’exercice 2023, le chiffre d’affaires du Groupe recule de -6,9 % en données organiques, résultant de la faible contribution de CAM, heurté par un environnement difficile plus de la moitié de l’année. Succès remarquable de +33,5 % chez Chargeurs Museum Studio (CMS), qui atteint son objectif de 120 M€ de chiffre d’affaires en 2023 (avant le retraitement comptable de l’entité Hypsos, classée en « actif destiné à la vente »).

CA 2023 de Chargeurs Museum Studio (hors Hypsos): 105,8 ME, contre 74,7 ME en 2022, soit une croissance de 41,6%.

« L’activité chez Chargeurs Museum Studio a été extrêmement dynamique tout au long de l’année 2023. Elle fut marquée par la mise en chantier de nouveaux projets et l’excellente exécution des différentes étapes d’avancement, selon le calendrier prévu, des projets gagnés en 2021 et 2022, parmi lesquels : le grand projet Diriyah Gate en Arabie Saoudite, la Grande Mosquée Cheikh Zayed à Abu Dhabi, le National Air & Space Museum ainsi que le Cleveland Museum of Natural History aux Etats-Unis, et le Carlsberg Museum de Copenhague et le Trinity College de Dublin. La division a généré un résultat opérationnel des activités de 8,5 millions d’euros en 2023, en croissance de +44,1 % par rapport à 2022, et le taux de marge opérationnelle s’établit à 8,0 %. Forte de son offre globale de services, associant talents créatifs et techniques internationaux, Chargeurs Museum Studio a remporté de nombreux appels d’offres sur des projets majeurs, tant en Europe qu’aux Etats-Unis. En Arabie Saoudite, Skira enregistre ses premiers succès, avec l’obtention de contrats pour la gestion de boutiques dans le domaine du Cultural retail. La division dispose ainsi d’un portefeuille de commandes gagnées supérieur à 240 millions d’euros, lui octroyant une belle visibilité. Chargeurs Museum Studio réitère donc sa confiance dans l’atteinte de son objectif de chiffre d’affaires de 150 millions d’euros en 2024″. (extrait du communiqué financier)

www.museumstudio.com/

Interview réalisée par mail entre le 15/12/2024 et le 23/01/2025

SOURCES: CLIC, Museum Studio 

PHOTOS : Museum Studio

PHOTO du carrousel : exposition PIXELS (Novembre 2024 – Avril 2025) – Exposition dédiée à Miguel Chevalier au Grand Palais Immersif (c) Sinapses Conseils 

Date de première publication : 

RMN-GP est membre du CLIC

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