DOSSIER / Tour de France des expositions et de leurs dispositifs innovants en 2017 (29/12/2017)

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Temps de lecture : 42 min

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Pasteur, l’expérimentateur, Nous et les autres – des préjugés au racisme au Musée de l’Homme, le MoMa à la Fondation Vuitton, Rubens portraits princiers, Gauguin l’alchimiste, Irving Penn au Grand Palais, Laboratoire d’Europe à Strasbourg, Bacon et Nauman à Montpellier, Fred Forest à Pompidou, une nouvelle façon de percevoir la Préhistoire au Musée Archéa, Les frères Lumière au Musée des Confluences, Valérian et Laureline à la Cité des Sciences, Lee Ungno au Musée Cernuschi, Les Beatles à la Maison de la radio, Pierre le grand au Château de Versailles, France-Allemagne au musée de l’Armée, la Jamblique à la Philarmonie de Paris, L’âge des pierres à Grisolles, Picasso à Rouen, les ours au Jardin des Plantes, Le Nain au Louvre-Lens … Le CLIC France vous propose un tour de France des expositions et de leurs dispositifs numériques en 2017. 

N’hésitez pas à nous faire part de vos propres innovations à redaction@club-innovation-culture.fr.

Retrouvez les archives du tour de France des expositions et dispositifs numériques en France en 2015 et 2016. 

  • Exposition “Pasteur, l’expérimentateur”, Palais de la Découverte, Paris (du 14 décembre 2017 au 19 août 2018) 

AFFICHE_RP_40x60_22-09.inddÀ l’occasion de l’exposition « Pasteur, l’expérimentateur », le Palais de la Découverte s’est associé à Aloest Productions et Opixido afin de mettre en place quatre dispositifs numériques. Cette exposition retrace jusqu’au 19 août 2018 le parcours du célèbre homme de sciences, depuis ses expérimentations jusqu’à ces successeurs. À l’aide de ces dispositifs, le visiteur peut prendre la place de Pasteur et réaliser de nouveaux ses expériences.

Lire également l’article du CLIC France sur l’exposition

  • Exposition “Nicolas Regnier, l’homme”, Musee d’Arts de Nantes, Nantes (du 1er décembre 2017 au 11 mars 2018)

Le Musée d’Arts de Nantes organise la première rétrospective mondiale dédiée au peintre Nicolas Régnier (v. 1588-1667).

L’artiste franco-flamand d’origine,  marchand d’art et expert, mais surtout peintre, est un homme libre et audacieux. Le musée met en relief les différents aspects de sa personnalité et retrace les deux grandes périodes de sa carrière : romaine et vénitienne. Pour l’occasion une quarantaine de tableaux issus des plus grandes collections publiques et privées internationales sont présentés.

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L’exposition se veut interactive et ludique, trois tables tactiles permettent d’explorer tour à tour la collection de Régnier, ses activités de marchand d’art et d’expert, ou encore la grande loterie de 1666. Il est possible de naviguer parmi les chefs-d’œuvre de sa collection, de vivre les différentes étapes d’une vente de tableaux, de jouer à la roulette, ou encore de se mettre dans la peau d’un marchand d’art pour découvrir son profil de collectionneur.

La visite de l’exposition se prolonge en famille, par des activités autonomes de mise en scène, de manipulation et de dessin conçues autour des thèmes chers à Nicolas Régnier. Les visiteurs sont invités à se glisser dans la peau du modèle ou du peintre et à expérimenter l’art du portrait et du clair-obscur typique de la tradition caravagesque, et ceux pour mieux comprendre la démarche artistique de Nicolas Régnier. Un coin lecture est  à disposition pour une parenthèse dans l’histoire de l’art.

  • Exposition “La Belle Vie Numérique”, Fondation EDF, Paris (du 17 novembre 2017 au 18 mars 2018)

L’exposition « La Belle Vie Numérique » de la Fondation EDF s’interroge sur “les changements apportés par le numérique dans notre vie quotidienne et dans le processus créatif. Cette exposition porte notamment un regard sur cette nouvelle génération d’artistes qui a grandi avec le numérique, afin de comprendre comment leurs œuvres reflètent les changements de notre société”. 

L’exposition rassemble une trentaine d’artistes, parmi lesquels Aram Bartholl, Lee Lee Nam, Lyes Hammadouche, Matteo Nasini, Amalia Ulman, Winshluss, Xavier Veilhan, Julien Levesque. Emergents ou déjà célèbres, ils sont dessinateur de bandes dessinées, designer, musicien ou encore architecte et nous invite de manière ludique et amusante à réfléchir sur les transformations du monde induites par le numérique. Cette exposition porte un nouveau regard sur l’utilisation des technologies numériques dans un contexte créatif. Les artistes de la Belle Vie Numérique questionnent « le visiteur avec humour, dérision ou encore émerveillement, le renvoyant à son vécu, à ses sentiments, et l’invite à découvrir les délices, et les vices, de son devenir numérique”.

“La belle vie numérique” propose de choisir parmi deux parcours : le zéro et le 1, le vert et le rouge qui font découvrir deux instantanées différents de notre époque.

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Une exposition immersive et interactive

L’installation de Marie Julie Bourgeois permet de contempler les cieux du monde entier en temps réel

Le visiteur peut tweeter en live avec la phrase commençant par « I am.. » en regardant les œuvres de Jean Baptiste Michel

L’œuvre As we are Blind invite à poser sa main sur un clavier, les vibrations émises par celle-ci déclencheront une partition jouée par un piano mécanique dévoilant votre intimité la plus profonde tout en imprimant une image

Le public est invité à décrocher de son smartphone le temps de visionner le film d’animation Alone Together de Winshluss, qui interroge sur l’addiction aux mobiles

Les visiteurs peuvent découvrir The Next Rembrandt, une toile peinte par une intelligence artificiel imitant à la perfection le maitre (Lire l’article du CLIC France: Un «nouveau» Rembrandt conçu par les algorithmes et imprimé en 3D)

Des dispositifs de réalité augmentée permettent également de s’amuser via l’application Blippar. À partir d’une photo choisie, il est possible de créer sa carte postale idéale que l’on associe à un décor choisi sur Google.  

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. Une expérience qui se poursuit après l’exposition

Les visiteurs sont invités à participer à un concours sur Instagram. Du 21 novembre 2017 au 4 mars 2018, ils peuvent répondre à la question “Que représente pour vous la belle vie numérique”, en postant une photo avec l’hashtag #photoLBFN !

En se rendant sur le compte Instagram de la Fondation EDF, il est également possible de suivre la carte blanche donnée à l’artiste EncoreUneSTP, de retrouver les selfies des visiteurs, les balades de NOTITWEETY dans l’exposition et les rues de Paris, d’écouter des concerts live sur Radio Aporee tous les premiers samedi du mois ou encore de visiter l’exposition virtuelle conçue par LaTurbo Avedon.

(Lire l’article du CLIC France: L’exposition la Belle Vie Numérique porte un regard neuf sur la création à l’ère des révolutions technologiques)

 

  • Exposition “Cézanne at home”, Musée Granet, Aix-en-Provence (du 20 octobre 2017 au 1er avril)

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Le musée Granet organise une exposition intitulée “Cézanne at home” qui retrace l’histoire du rejet du père de la peinture moderne, par sa ville natale, à Aix en Provence.

“Moi vivant aucun Cézanne n’entrera au musée” s’était ainsi exclamé, vers 1900, Henri Pontier, le conservateur de l’époque.

L’idée d’une telle exposition est apparue avec le prêt au musée Granet d’une œuvre inestimable de la Fondation Henry et Rose PearlmanVue vers la route du Tholonet près de château Noir, 1900–1904.

Cette œuvre de la fin de la vie du peintre est exposée pendant un an au musée Granet. L’expositiocezannen comprend également des œuvres issues des collections permanentes et des œuvres plus rarement montrées au public pour des raisons de conservation, telle la magnifique aquarelle Usines à l’Estaque, ou encore des objets ayant appartenu à Cézanne (pot à gingembre, palette du peintre, le paravent retouché, des pinceaux, l’horloge comtoise…).

À l’occasion de cette exposition, le musée Granet, en collaboration avec la société Wanadev, basée à Lyon, présente un dispositif de réalité virtuelle inédit. Il s’agit d’une immersion en 3D dans le grand salon de la bastide du Jas de Bouffan ayant appartenu à la famille Cézanne.

Le visiteur y est invité à reconstituer un des panneaux peints par le Screen01-ConvertImagejeune Cézanne, Le Baigneur au rocher, déclenchant ainsi la reconstitution de la totalité des décors du grand salon tels que Cézanne les avait réalisés entre 1865 et 1870.

Cette expérience inédite, immersive et ludique, permet ainsi de sensibiliser un large public à cette partie de l’œuvre cézannienne aujourd’hui dispersée dans le monde.

(Source: musée Granet)

  • Exposition “Lieux saints partagés : Coexistences en Europe et en Méditerranée”, Musée National de l’Histoire de l’immigration, Paris (du 24 octobre 2017 au 21 janvier 2018) 

musulmane-priant_penicaudÀ chacun son Dieu, ses écritures, ses saints. Pourtant, depuis leurs origines, les trois monothéismes (judaïsme, christianisme, islam) partagent des croyances, des pratiques, des figures tutélaires mais aussi des sanctuaires. Avec l’exposition “Lieux saints partagés”, le Musée national de l’histoire de l’immigration revient sur ces pratiques et pose l’une des interrogations les plus sensibles du 21e siècle : celle des identités religieuses aujourd’hui.

Prolongement de l’exposition présentée au Mucem à Marseille, cette exposition a fait l’objet d’une profonde réécriture et est enrichie spécialement pour le Musée national de l’histoire de l’immigration par un parcours qui s’intéresse à la question des mobilités dans un cadre géographique élargi à l’Europe continentale.

A l’occasion de l’exposition un site internet dédié a été créé par le musée. Il apporte des informations et des explications sur les thématiques et les événements autour de l’exposition afin d’apporter des ressources en ligne supplémentaires regroupés en quatre catégories :

. Points de repères
. Table des Repères :Religions
. des podcast :Les musulmans dans l’histoire de l’Europe (conférence de J. Dakhlia), journée d’étude religion et immigration.
. Collections : une sélection d’œuvres et d’objets issues de nos collections autour de la thématique religion et immigration

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. Pour approfondir
sélection d’articles en ligne issus des archives de la revue Hommes & Migrations autour des problématiques de l’exposition

. Webographie autour de l’exposition :
La chaine Youtube dédiée à l’exposition Lieux Saints Partagés : la chaîne suit l’itinérance et les évolutions de l’exposition et présente les films réalisés et présentés dans les différentes versions de l’exposition

Chrétiens, juifs, musulmans, des lieux saints en partage: webdoc réalisé par Véronique Barral pour RFI en 2015
“Mare Nostrum, dévotions partagées”: l’émission Tout un monde de France Culture présentée par Marie-Hélène Fraïssé de janvier 2017 était consacrée à l’exposition
. Et pour suivre l’itinérance de l’exposition après janvier 2018, la page facebook animée par les commissaires

Et pour les plus jeunes :
livret-jeu à télécharger (réalisé par les équipes de Bayard Jeunesse en collaboration avec le Musée national de l’histoire de l’immigration)

(Source : musée national de l’histoire de l’immigration)

 

  • Exposition “Météorite : entre ciel et terre”, Muséum National d’Histoire Naturelle, Paris (du 18 octobre 2017 au 10 juin 2018)

Au muséum national d’histoire naturelle se tient une exposition venue directement des étoiles. Dans la Grande Galerie de l’Évolution sont rassemblées des météorites tombées des astres. Première exposition consacrée aux météorites depuis vingt on peut y découvrir les multiples facettes de ces pierres venues d’ailleurs.

Le muséum, qui possède l’une des plus riches collections du monde, fait ainsi “le point sur les considérables avancées de la recherche scientifique rendues possibles par l’augmentation du nombre de spécimens, le développement de liens forts avec des astrophysiciens et la multiplication des missions d’exploration spatiale. Elle rassure également sur les risques potentiels de catastrophe cosmique” explique Matthieu Gounelle, commissaire de l’exposition.

L’exposition montre que rigueur scientifique va de pair avec poésie artistique puisque 10 œuvres d’art se mêlent intimement aux météorites pour offrir un nouveau regard sur les pierres. 

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Le numérique est très présent grâce à la contribution de la société OpixidoDès le début du parcours le visiteur est accueilli avec une projection immersive et est ensuite convié à interagir avec l’image grâce à un jeu Kinect pédagogique. D’autres outils de médiation sont également déployés dans la suite de l’exposition tel qu’un dispositif sensoriel permettant de toucher différentes roches ou encore de poser sa main sur une météorite fraichement tombée pour se rendre compte de sa température externe et interne.

L’exposition propose également un jeu d’anticipation permettant de faire découvrir les idées, parfois farfelues, des scientifiques pour faire dévier un hypothétique astéroïde géocroiseur menaçant la Terre.

(Sources: MNHN, Opixido)

  • Exposition « Effets spéciaux crevez l’écran ! », Cité des Sciences, Paris ( du 17 octobre 2017 au 19 août 2018)

Difficile d’imaginer le cinéma sans effets spéciaux ! Ils contribuent aux plus grands succès et tous les genres les utilisent : film d’action, de science-fiction, comédie romantique… Souvent notre intuition les perçoit, mais que savons-nous de leur fabrication ? L’exposition, coproduite par le CNC et Universcience, fait partager aux visiteurs tout ce qui fait la magie du cinéma,

Depuis l’origine, avec Georges Méliès, le cinéma est l’art de l’illusion. Et dans les années 1980, l’utilisation des effets spéciaux numériques a révolutionné la création cinématographique.

L’exposition propose un parcours en quatre temps montrant comment les effets spéciaux interviennent dans la chaîne de conception et de réalisation d’une œuvre audiovisuelle :

. Le bureau révèle l’ensemble des moyens indispensables à la réalisation d’un film, où dès la phase de préproduction, les effets sont dessinés et chiffrés

. Le plateau détaille les effets réalisés en direct au tournage, des plus anciens aux plus récents

. Le studio, dévoile comment la postproduction transforme l’image en mille-feuille d’effets visuels

. Enfin, la salle de cinéma raconte comment les effets spéciaux changent notre regard de spectateur.

“Il est essentiel de faire connaître au grand public, et particulièrement aux plus jeunesl’univers magique des effets spéciaux : ses savoir-faire, ses métiers, mais aussi ses créateurs, ses écoles remarquables, et ses entreprises très innovantes” explique Frédérique Bredin, Présidente du Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC). De l’effacement de câbles à l’incrustation de décors grâce aux fonds verts, jusqu’à la création intégrale d’univers… les effets visuels sont aujourd’hui devenus stratégiques pour toute la création et la demande d’effets spéciaux est en pleine explosion à l’échelle mondiale. La France a de nombreux atouts pour devenir un leader incontesté dans le monde : une grande créativité, des talents réputés, et un tissu d’entreprises extrêmement dynamiques”.

(Source:  Universcience, CNC)

  • Exposition Barbara, Philharmonie de Paris ( du 13 Octobre 2017 au 28 janvier 2018)

D’une grande richesse photographique et audiovisuelle, l’exposition Barbara dévoile une femme aux multiples facettes, une artiste qui sut construire son parcours sans jamais ne se trahir ni se répéter : le parcours d’une femme libre. Organisée par la Philharmonie de Paris, en partenariat avec l’Institut national de l’audiovisuel, l’exposition présente des archives rares et parfois inédites.

Manuscrits, correspondances, dessins, d’innombrables documents inédits confiés par les proches de la chanteuse laissent deviner la Barbara intime, passionnée, comme ces courriers bouleversants qui éclairent une facette méconnue de Barbara : son investissement auprès des autistes, des prisonniers et des malades du sida.

Pour la scénographie de l’exposition la commissaire de l’exposition Clémentine Deroudille a fait appel à deux grands talents du cinéma et de l’opéra, Christian Marti et Antoine Fontaine. Une mise en scène à l’image de la chanteuse, vibrante et lumineuse, pareil à ses concerts de Pantin donnés en 1981, dans un chapiteau qui était alors implanté sur l’actuel site de la philharmonie.

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Médiation et animation dans l’exposition

  • Des écrans géants retransmettent ses concerts mythiques, des vidéos de ses interviews, une salle de cinéma passe en boucle des extraits de ses films, des casques sont partout à la disposition des visiteurs pour écouter librement tout son répertoire.
  • Les jeunes visiteurs se voient remettre un livret à l’entrée de l’exposition : un album illustré par Charles Berberian. L’auteur de bande-dessinée retrace les grands événements de la vie de Barbara, de la petite fille qui voulait chanter à la « longue dame brune » et son immense succès.
  • Les admirateurs de Barbara, personnalités connues ou moins connues, sont invités à rendre hommage à la chanteuse en écrivant quelques mots sur des télégrammes exposés à la fin du parcours.
  • Des concerts sont également organisés dans l’exposition tous les vendredis, de 18h à 18h30 et de 19h à 19h30, des artistes interprète Barbara dans l’exposition. Ils se produiront sur le piano de scène qui a appartenu à la chanteuse.

. Barbara, du bout des lèvres :

En parallèle de l’exposition de la Philarmonie, une exposition de photos consacrée à la chanteuse est présentée sur les grilles du Palais Brongniart, à Paris, jusqu’au 10 janvier 2018.

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En utilisant une application gratuite téléchargeable (développée par SmartApps), les passants peuvent contempler des photos augmentées par l’animation et écouter les commentaires de Mathieu Amalric, qui redonne ainsi vie à la chanteuse.

(Sources: Philarmonie, INA, SmartApps)

  • Exposition “Etre moderne : le MoMA à Paris”,  Fondation Louis Vuitton, Paris (du 11 octobre 2017 au 05 mars 2018)

La Fondation Louis Vuittonimage_7d0f.flvcrop.2048.5000 inaugure le 11 octobre 2017 l’exposition “Être moderne : le MoMA à Paris” avec des œuvres venues directement du MOMA de New-York, aux États-Unis qui occuperont entièrement le bâtiment de la Fondation, dessiné par Frank Gehry. L’exposition réunit des œuvres sélectionnées par le directeur et le conservateur du MoMA parmi  les peintures, sculptures, dessins, estampes, photographies, films, œuvres numériques, performances, objets d’architecture et de design qui, par leur diversité, illustrent les multiples facettes des collections du musée. « Être moderne » présente des chefs-d’œuvre d’artistes comme Max BeckmannAlexander CalderPaul CézanneMarcel DuchampWalker EvansJasper JohnsErnst Ludwig KirchnerGustav KlimtYayoi KusamaRené MagrittePablo PicassoLudwig Mies van der RoheYvonne RainerFrank Stella et Paul Signac notamment.image_9ec9.flvcrop.980.5000

Pour cet événement un parcours sur l’exposition a été ajouté à l’audioguide ainsi qu’un bonus « Comme au MoMa » reprenant des points d’intérêt de l’audioguide du MoMA ainsi qu’une interview du commissaire du MoMA pour l’introduction des sections et des commentaires bonus sur certaines œuvres. L’application propose également “Votre œuvre surprise en musique » pour appréhender certaines œuvres autrement et en musique, etc.). Disponiblegratuitement sur Android et iOS.

La Fondation a également décidé d’enrichir son Popbook pour permettre d’ici fin octobre aux visiteurs de composer un selfie souvenir de visite intégrant les œuvres du MoMA.

  • Exposition “Gauguin l’achimiste”, Grand Palais, Paris (du 11 octobre 2017 au 22 janvier 2018)

illusproggauguin_0Paul Gauguin (1848-1903) est l’un des peintres français majeurs du XIXesiècle et l’un des plus importants précurseurs de l’art moderne. L’exposition du Grand Palais retrace son étonnante carrière, dans laquelle il a exploré les arts les plus divers : peinture, dessin, gravure, sculpture, céramique, etc. Les chefs-d’œuvre réunis mettent en avant le travail de l’artiste sur la matière ainsi que son processus de création : Gauguin va bâtir son art sur la répétition de thématiques et de motifs récurrents. Dans le cadre de l’exposition, la Rmn-Grand Palais propose de nouveaux outils de médiation, d’édition et de communication grâce à la technologie et la modélisation 3D produite par son Agence Photographique.

. Plus de 30 œuvres ont été captées en photogrammétrie avec une très haute précision garantissant leur conformité géométrique et colorimétrique. Cette technique de numérisation 3D permet d’appréhender l’œuvre différemment, de l’observer sous toutes ses formes et d’en découvrir les multiples détails. 21 céramiques et bois sculptés et 11 peintures, prêtés par le musée d’Orsay, ont ainsi été modélisés. Ils seront intégrés aux films diffusés le long du parcours et enrichiront les publications de la RMN-Grand Palais. Les œuvres en 3D seront également présentées sur les sites www.grandpalais.fr et www.musee-orsay.fr et sur les réseaux sociaux à travers le Player Sketchfab.

. L’exposition s’achève avec un hologramme spectaculaire de la Maison du Jouir. Ce projet de numérisation fait partie du Programme d’Investissements d’Avenir culture, sous l’égide de la Caisse des Dépôts et Consignations et du Ministère de la culture.

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. La RMN propose enfin une application mobile disponible sur Android et iOS, incluant:
– le module Les animaux de Gauguin : une douzaine d’œuvres sur la thématique liée à la place des animaux dans l’œuvre de Gauguin, certaines seront présentées en 3D. Disponible en téléchargement gratuit via l’application.
– une publication augmentée : fonctionnalité gratuite de reconnaissance d’images qui permettra de découvrir 32 œuvres de Gauguin en 3 dimensions, à partir du catalogue et de l’album de l’exposition.article-gauguin_img1

. La RMN publie un e-album de l’exposition en version application pour iPad et tablettes Androïd, en version ebook distribué par les libraires numériques, adaptation de l’album de l’exposition au format tablette, enrichi d’objets 3D (4,49 €).

. La RMN a coproduit avec ARTE “GAUGUIN JE SUIS UN SAUVAGE”, un documentaire inédit de 52mn pour accompagner l’exposition au Grand Palais (dès le 11 octobre 2017). Il sera diffusé sur ARTE, édité en DVD et VOD le 29/10/2017. Le film est traduit en Anglais, Allemand et en version fr Sourds et Malentendants. Il est enrichi, en bonus, d’un épisode de la série Petits Secrets des grands tableaux : 20mn sur l’œuvre D’où venons-nous ? Que sommes-nous ? Où allons-nous ? Cet épisode est proposé dans le volume 3 de la série LES PETITS SECRETS DES GRANDS TABLEAUX (AV600145).
Extrait du documentaire:

. Réalité virtuelle: un film propose une plongée à 360° dans une expérience immersive proche du rêve, où se mêlent la parole de Gauguin, reprenant des extraits des nombreuses correspondances laissées par l’artiste, et l’image sans cesse en construction de certaines de ses œuvres, et principalement Joyeusetés (Arearea), dans un envoûtant ballet de couleurs. Les éléments de décor apparaissent “dans un souffle” en utilisant l’outil Quill développé par Oculus. Le point de vue du spectateur est celui d’un invité dans l’esprit de Gauguin. Durée: environ 4 minutes. L’expérience sera proposée sur écran et tablettes à la sortie de l’exposition ainsi qu’à partir du mois d’octobre sur l’application Arte 360 et sur les chaînes Youtube et Facebook du Grand Palais. Réalisée par la société Innerspace. Coproduction Innerspace – Arte – Rmn Grand Palais.

(Source: RMN-GP)

  • Micro Folie, la Fabrica, Avignon (du 8 octobre 2017 au 2 décembre 2017)

Micro-folie est un concept inspiré des folies du parc de la Villette conçus par l’architectre Bernard Tschumi. Ce projet novateur est porté par l’établissement public du parc et de la Grande Halle de la Villette, avec le soutien du ministère de la Culture et d’autres institutions culturelles (château de Versailles, Centre Pompidou, musée du Louvre, musée national Picasso, musée du Quai Branly – Jacques Chirac, Philharmonie de Paris, RMN-GP et Universcience).

L’initiative vise notamment « à implanter des lieux de culture sur des territoires qui en sont démunis ou éloignés et faire découvrir les chefs-d’œuvre des plus grands établissements nationaux ».

 

Deux Micro-Folies ont déjà été déployées à Sevran-Beaudottes (Seine-Saint-Denis) le 12/01/2017 et à Lille (Nord) le 08/06/2017.

C’est à présent à Avignon, à la Fabrica, que s’installe une Micro Folie. Elle propose un musée numérique avec 250 œuvres issues de huit institutions nationales couplé à des tablettes numériques apportant des informations complémentaires et une expérience en 360° pour vivre un spectacle du festival d’Avignon, ainsi qu’un coin lecture. Chaque parcours est accompagné d’actions de médiation.

(Source: La Villette)

 

  • Exposition “Rubens : Portraits princiers”, Palais du Luxembourg, Paris (du 4 octobre 2017 au 14 janvier 2018)

image001Rubens fut, sans doute un peu malgré lui, un immense portraitiste de cour. S’il se voulait d’abord peintre de grands sujets historiques, il excella dans le domaine du portrait d’apparat, visitant les plus brillantes cours d’Europe. Prisé pour son érudition et sa conversation, il joua aussi un rôle diplomatique important, jouissant d’une position sociale sans égale chez les artistes de son temps. Autour des portraits de Philippe IV, Louis XIII ou encore Marie de Médicis réalisés par Rubens, l’exposition plonge le visiteur dans une ambiance palatiale au cœur des intrigues diplomatiques du XVIIe siècle.

La RMN propose une application de visite disponible en français, anglais, allemand et espagnol sur iOS et sur Android (3,49 € ).

A l’occasion de l’exposition, les éditions Quelle Histoire spécialisées dans l’apprentissage de l’Histoire, s’associent au musée du Luxembourg et à la Rmn-Grand Palais, et offre deux outils :

. Un livre-jeu réalisé aussi pour l’exposition Rubens. Il est distribué gracieusement aux visiteurs de l’exposition. Il contient des jeux pour apprendre en s’amusant («Où est?», 7 erreurs, un quiz…). Il accompagne les familles et rend la visite de l’exposition plus ludique, interactive et accessible aux plus jeunes. Gratuit

. Une série de panneaux accrochée sur les grilles du musée du Luxembourg afin de raconter des histoires ludiques et anecdotiques autour de Rubens, de son œuvre et de 4 personnages qu’il a représentés. En téléchargeant une application mobile dédiée de reconnaissance d’image, les visiteurs ont la possibilité d’avoir des contenus complémentaires. Cette application appelée « Parcours magique – Rubens » permet aussi aux enfants et à leurs familles, après téléchargement, de suivre un jeu de piste à l’intérieur de l’exposition en réalité augmentée, et profiter de contenus complémentaires sur des œuvres choisies. Le jeu de piste sera récompensé par des dotations. Application gratuite pour IPhone et Android

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. La RMN a coproduit le film documentaire 52 mn “Rubens, peindre l’Europe” réalisé par Jacques LoeuillePeintre, humaniste, diplomate, Pierre Paul Rubens incarne , à lui seul, le XVIIème siècle. Figure de proue du mouvement baroque, il peint 1 400 tableaux, du jamais vu ! Considéré comme le premier artiste moderne, son œuvre connait un prolongement inhabituel en politique ; Portraitiste des princes, il profite de sa proximité avec les puissants pour rendre possible un traité d’entente qui ramènerait la paix en Europe. Ce film inédit nous fait découvrir l’œuvre flamboyante de cet « l’Homère de la peinture », comme le surnommait Delacroix. Et c’est bien le XIXème siècle français qu’il faudra attendre pour renouer avec la vitalité de cette peinture universelle qui a réconcilié l’art italien et flamand.

Marie de Médicis (extrait du documentaire « Rubens – Peindre l’Europe »)

Auteur et réalisateur : Jacques Loeuille

Diffusion sur France 5 dans la Galerie France 5 (le 15 octobre 2017)

Coproduction: Zadig productions – RmnGrand Palais, avec la participation de France télévisions

Disponible aussi en VOD sur francetv.fr et iTunes

(Source: RMN-GP)

  • Exposition Bonnard “Hommage & chefs-d’œuvre”, Musée Bonnard, Le Cannet (du 3 octobre 2017 au 28 janvier 2018)

À l’occasion des 150 ans de la naissance du peintre, le musée Bonnard, au Cannet, organise une exposition rendant hommage à sa peinture et à la diversité de son travail. L’exposition se compose de chefs-d’œuvre exceptionnels issus de collections privées et de prestigieuses institutions publiques françaises (musée d’Orsay, Centre Pompidou et musée Maillol notamment) auxquels viennent s’ajouter les œuvres majeures du fonds propre du musée.

Promenade des nourrices - frise de fiacresLa Loge 

Le parcours, construit chronologiquement offre au visiteur la possibilité d’admirer ses œuvres de jeunesse, notamment l’affiche France-Champagne faite en 1891, premier grand succès, de découvrir sa période nabi, et les thèmes qui lui sont chers tels que la vie parisienne et sa volonté de faire pénétrer l’art dans la vie domestique. Le musée profite de cet accrochage pour présenter sa toute nouvelle acquisition, Les Grands Boulevards (vers 1895).

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La projection des photos du Bosquet, la maison de Bonnard, réalisées par l’artiste Caroline Rennequin et une visite virtuelle en 3D de la demeure complètent ce parcours.

(Source: musée Bonnard)

  • Exposition “Laboratoire d’Europe, 1880-1930”, Musée zoologique, Musée des Beaux-Arts, galerie Heitz, Strasbourg  (du 23 septembre 2017 au 25 février 2018) 
Doc.4.11b_Musée des Beaux-arts_02Les Musées de la Ville de Strasbourg organisent en collaboration avec l’Université de Strasbourg une grande manifestation pluridisciplinaire consacrée à la vie culturelle
strasbourgeoise entre 1880 et 1930 . « Laboratoire d’Europe, Strasbourg 1880-1930 » a pour ambition de montrer comment de nouveaux savoirs et des formes artistiques inédites sont nés des rencontres et croisements entre cultures allemande, française et plus largement européenne, en un temps où la ville fût un véritable laboratoire interculturel.
A cette occasion, les Musées de Strasbourg proposent plusieurs outils innovants:
. une application Straslab, disponible gratuitement sur les stores (iOS et Android) offrant des parcours commentés de l’exposition en trilingue (FR,DE,EN), une galerie d’œuvres coups de cœur et un accès à l’agenda culturel de l’exposition.
. La gloriette offre un voyage dans le temps, avec possibilité de se photographier dans le Strasbourg d’antan, avec un livre d’or « d’hier et d’aujourd’hui ». Il s’agit d’un photomaton qui permet également d’accéder à une carte interactive.
. Enfin, des tables numérique de médiation sont installés permettant des temps d’approfondissement et de divertissement sur les thématiques de l’exposition. Elles seront également le support des médiateurs.
  • Exposition “Laboratoire d’Europe. Strasbourg 1880-1930”, Musées de Strasbourg (du 23 septembre 2017 au 25 février 2018)

straslabDans le cadre de l’exposition “Laboratoire d’Europe. Strasbourg 1880-1930” déployée dans les musées et de nombreuses institutions culturelles de la ville de Strasbourg, plusieurs outils numériques ont été développés en complémentarité. On retrouve notamment une application mobile, StrasLab, proposant plusieurs parcours animés et audioguidés pour découvrir l’exposition tout en sélectionnant ses oeuvres coups de coeurs.

Des tables de médiation numérique jalonnent les salles d’exposition pour proposer des temps d’approfondissement et de jeux. Enfin, une “gloriette” faisant office de cabine photomaton, de livre d’or numérique et de cartes interactive est installée au Musée d’Art moderne et contemporain. En y entrant, les visiteurs consultent une carte identifiant tous les lieux concernés par l’exposition. Ils remontent également le temps en se prenant en photographie revêtus numériquement de tenues vestimentaires d’époque et en ajoutant leur avis sur l’exposition aux commentaires laissés par les visiteurs des musées de Strasbourg un siècle plus tôt.

L’application StrasLab est disponible sur l’App Store et sur Google Play.

  • Exposition “Irving Penn”, Grand Palais, Paris (du 21 Septembre 2017 au 29 Janvier 2018)

visuel_appli_pennL’année 2017 célèbre le centenaire de la naissance d’Irving Penn, l’un des plus grands photographes du XXe siècle. En partenariat avec le Metropolitan Museum of Art de New York, l’exposition “Irving Penn” rend hommage à cet artiste talentueux, célèbre pour ses photographies de personnalités majeures telles que Pablo Picasso ou Yves Saint Laurent, Son travail se caractérise par une élégante simplicité et une rigueur remarquable, du studio jusqu’au tirage auquel Penn accorde un soin méticuleux.

L’application de l’exposition “Irving Penn” est disponible sur iOS et Android. L’application est disponible avec différents contenus gratuits et achats intégrés: Une partie entièrement gratuite avec les textes des salles de l’exposition, les informations pratiques, la programmation culturelle autour de l’expo  et un accès à la billetterie pour réserver son billet en ligne facilement. Une partie audioguide de l’exposition (2,29 € en téléchargement : franfotoautomat_irving_pennçais / anglais / parcours enfant).

Grâce au photomaton installé à la fin de l’exposition il est possible de ramener un souvenir de sa visite. Rendez-vous à la librairie-boutique, en fin d’expo, prenez la pose et immortalisez votre plus beau sourire dans la cabine aux couleurs de l’expo ! 4 poses pour 3 €, tirage argentique prêt en 4 minutes. Partagez vos clichés sur les réseaux sociaux avec #IrvingPenn

  • Exposition “Maria by Callas”, La Seine Musicale, Boulogne Billancourt (du 16 septembre au 14 décembre 2017)

seine-musicale-expo-callas-visiteur-2-575x431Organisée à l’occasion de l’anniversaire du décès de la diva, il y a 40 ans, l’exposition “Maria by Callas” propose au public de (re)découvrir l’histoire et la carrière de la légendaire cantatrice grâce à un parcours sensible et intime de 800 m² rythmé par de nombreuses archives inédites. Cette exposition est l’une des composantes du projet Callas de Tom Wolf, le commissaire de l’exposition, complétée par un film, trois livres et une collection d’enregistrements. Un dispositif  360° permettant de (re)mettre en lumière Maria Callas.

Guidé par la voix parlée de la cantatrice, le visiteur chemine en sa compagnie, des interviews inédites, de nombreux enregistrements live, inédits pour certains et de nombreuses séquences d’archives audiovisuelles. Ces contenus sonores sont diffusés de 2 manières : des douchettes sonores directionnelles et un boitier infra-rouge permet de synchroniser les contenus sonores avec les images diffusées sur des écrans ou les cartels et de les diffuser sur un casque individuel Senheiser. Le visiteur peut également découvrir une salle immersive projetant des images à 180° et offrant une diffusion sonore à 360°, permettant ainsi d’écouter Maria Callas comme si elle était encore là.

A lire sur le site du CLIC France : 1 expo, 1 film, 3 livres et 1 collection d’enregistrements …. les 40 ans de la disparition de Maria Callas se célèbrent à 360°

  • Exposition Fred Forest, Centre Pompidou, Paris (du 12 juillet 2017 au 28 août 2017) 

maxresdefaultLe Centre Pompidou, du 12 juillet au 28 août dédie une exposition à Fred Forest, intitulée “L’événement Fred Forest“. Cette exposition dédiée à Fred Forest, « l’homme-média », pionnier d’un art sociologique et participatif fondé sur les outils modernes et contemporains de communication, envisage la notion de « territoire » pour traverser l’ensemble de son œuvre.

fred02Cette invitation s’appuie sur la narration du Territoire du m² artistique, créé en 1977 à la même date que la création du Centre Pompidou, qui suit la trajectoire de l’artiste depuis ses tableaux-écrans et autres espaces à remplir jusqu’aux actions-performances médiatiques et critiques, sur des territoires locaux comme planétaires. Le dispositif en réalité vrituelle, entre espace réel et imaginaire  présente pour la première fois une sélection de documents d’archives et d’œuvres inédites.

poklnjLe Territoire du M2 est à la fois un pays réel et imaginaire situé dans un lieu tenu secret de l’Oise. Il répond aux seules règles établies par Fred Forest, son potentat débonnaire. et autoproclamé qui vous invite à sa visite. L’expérience VR est un moyen pour le visiteur de plonger virtuellement dans l’univers de Fred Forest, vous y découvrirez son Territoire du M² tenu secret. Vous vous promènerez au travers de plusieurs pièces de l’œuvre de Fred Forest, une douzaine de salles vous attendent et pour finir vous arriverez dans un territoire imaginaire du M² dans lequel vous devrez découvrir le TOTEM vous permettant d’obtenir un diplôme.

Les visiteurs utilisent leur smartphones et les casques mis à disposition pour profiter de cette expérience. L’expérience est également disponible sur tablettes ou PC. Voir le site : http://www.fredforest.org/m2/

  • Exposition “Francis Bacon/Bruce Nauman Face à face” , Musée Fabre, Montpellier (du 1er juillet 2017 au 5 novembre 2017)

francis-bacon-bruce-nauman-face-a-face-version-francaiseAu Musée Fabre de Montpellier, du 1er Juillet 2017 au 5 novembre 2017, se tient l’exposition “Francis Bacon/Bruce Nauman. Face à Face”. Si Francis Bacon et Bruce Nauman appartiennent à deux générations et deux contextes artistiques très différents, la confrontation que propose cette exposition permet de renouveler notre regard sur ces deux grands artistes du XXe siècle. Le parcours propose ainsi un face à face inédit faisant dialoguer les deux artistes à parts égales, au sein d’un dispositif scénographique immersif, structuré en 5 sections : Cadre/Cage ; Mouvement/ Animalité ; Corps/Fragments ; Piste/ Rotation et Réflexion/Portrait.

SmartPhonePour l’occasion, une application mobile sur l’exposition à été imaginée. Cette application propose un choix d’œuvres – peintures, sculptures, vidéos, photos – parmi les prêts les plus prestigieux réunis dans cette exposition. Elle guide l’utilisateur par une sélection d’œuvres commentées, enrichie de leurs interviews et d’images de comparaison, afin de lui permettre de pénétrez dans l’univers de ces deux artistes. Elle est à télécharger gratuitement sur Google play et l’Apple Store.

Sur le site du Musée, un quizz, intitulé “Francis Bacon, Bruce Nauman, deux œuvres, deux personnalités, deux époques différentes.” a également été développé en 9 questions pour permettre aux visiteurs ou aux curieux de découvrir s’il est plutôt Bacon ou Nauman, c’est-à-dire, quel artiste lui correspond le plus et quelle place il a dans ce face à face artistique.

Image1En plus de cela, le service des public a développé une offre particulière, à 3 euros, pour les jeunes visiteurs: la MuséeObox. C’est un “tote bag” de visite agrémenté de matériel et d’un support multimédia. La muséeObox permet aux jeunes visiteurs de découvrir l’exposition ponctuée par des stations créatives et immersives. On y retrouve notamment le fameux Quizz pour déterminer quel artiste leurs correspond le plus. Une fois le visite terminée, les enfants repartiront avec le badge correspondant.

  • Exposition “Ferme les yeux pour voir la préhistoire !”, Musée Archéa, Louvres (du 16 juin 2017 au 17 septembre 2017)

Affiche-Ferme-les-Yeux_mediumCette exposition au Musée Archéa propose aux visiteurs voyants et malvoyants une expérience sensorielle rare : toucher des objets répliques de la vie quotidienne des hommes d’il y a 10 000 ans. Dans l’obscurité et muni d’un audio-guide, le visiteur crée ses propres représentations, par le toucher, le son et les odeurs. La préhistoire apparaît alors autrement et la vie des malvoyants aussi. C’est l’occasion d’un moment d’intimité avec l’homme préhistorique et la vie des personnes en situation de handicap.

Le recours à l’image (dessins, maquettes, mannequins…) pour expliquer la préhistoire est souvent réducteur et restreint les représentations du visiteur à celles de leurs auteurs. Le kitch et l’erreur scientifique sont souvent au rendez-vous. Ferme les yeux pour voir la préhistoire est une exposition dans le noir où par le toucher, les bruitages et les odeurs, le visiteur créera ses propres représentations. En suivant le fil d’Ariane de l’exposition, il imaginera, de saison en saison, la vie quotidienne de l’homme moderne d’il y a 10.000 ans.

  • Exposition Hayoun Kwon “l’Oiseleuse”, Palais de Tokyo, Paris (du 14 juin au 10 septembre 2017)

Hayoun Kwon est la lauréate 2015 du Prix Découverte des Amis du Palais de Tokyo. À travers le souvenir que Daniel, ancien professeur de dessin, lui a rapporté un jour, Hayoun Kwon propose une entrée dans le monde imaginaire d’une mystérieuse femme surnommée « l’Oiseleuse ». Cette histoire donne lieu à une expérience en réalité virtuelle

hayoun kwon oiseleuse

“Hayoun Kwon développe un travail autour de la narration comme de la construction de la mémoire individuelle et collective, à travers la mise en scène d’histoires qui lui ont été confiées, de situations qu’elle a vécues ou imaginées. Explorant les possibilités offertes par les nouvelles technologies pour jouer de la confusion entre souvenirs réels et actions rêvées, entre témoignage fidèle et interprétation fantasmée, elle interroge ce qui est transmis, ce qui fait trace ou sombre dans l’oubli”.

  • Exposition “Lumière ! Le cinéma inventé”, Musée des Confluences, Lyon (du 13 juin 2017 au 25 février 2018) 

Afin de célébrer la créativité des frères Lumière, l’Institut Lumière et le musée des Confluences embarquent le public dans l’aventure de l’industrie lyonnaise de la famille Lumière depuis l’invention du cinématographe jusqu’à son héritage dans le cinéma actuel. Pour l’occasion, un site internet spécialement dédié à l’exposition a été développé, disponible en français, anglais et italien, et optimisé pour tablettes et smartphones.

Pour se repérer dans l’exposition qui est organisée selon 17 thématiques – l’histoire familiale, le cinéma en relief, de l’argentique au numérique, entre autres – un plan interactif est disponible sur le site internet. Il est facilement possible d’explorer les différentes thématiques et de revenir au plan pour s’orienter dans l’exposition. Le site web offre également de petits modules pour rendre la visite du site agréable : il est par exemple possible de visualiser le passage d’une photo en noir et blanc à une photo en couleurs en déplaçant le curseur de son ordinateur.

Au sein de l’exposition sont projetés des documentaires et des films : il est notamment possible, dans la 10e thématique, de découvrir l’ensemble des films réalisés par les frères Lumière qui seront projetés dans leurs intégralités. L’expo propose aussi la projection de Lumière, au début et pour toujours réalisé en 2015 par l’Institut Lumière, et Side by Sidefilm documentaire présenté à la Berlinale 2012 qui traite du passage de la pellicule au numérique.

En termes de reconstitution, le public découvrira la maquette du site originel des usines Lumière, rendues célèbres par un film de Louis Lumière, ou encore la reconstitution de la première salle de projection publique, le 28 décembre 1895: le Salon indien du Grand Café, à Paris.

Enfin, il sera possible pour les visiteurs, à travers la 15e thématique de tester un film en 3D qui se regarde sans lunettes, grâce à des écrans auto-stéréoscopiques. Louis lumière avait déclaré : “tant que le relief nécessitera des lunettes, il ne pourra pas se répandre”.

  • Exposition “Valerian et Laureline”, Cité des Sciences, Paris (du 13 juin 2017 au 14 janvier 2018)

6930705_1-0-1380164700Lancée il y a cinquante ans, la série Valérian et Laureline créée par Pierre Christin, scénariste et Jean-Claude Mézières, dessinateur s’est imposée comme une œuvre engagée dans son temps et majeure dans la science-fiction. Avant que le film tiré de la BD et adapté par Luc Besson, ne sorte, c’est l’exposition consacrée aux héros de BD qui débarque à la Cité des Sciences.

Enrichie de réalité augmentée pour une visite plus immersive, l’exposition dévoile une quarantaine de planches originales, et présente les points de vue de trois scientifiques. L’astrophysicien Roland Lehoucq, le géographe Alain Musset et le paléontologue Jean-Sébastien Steyer posent ainsi leur regard sur l’Univers, les civilisations, la faune et la flore, les enjeux sociopolitiques tels qu’imaginés par les créateurs.

  • Exposition « Portrait de classe, portrait classe », Musée national de l’Education, Rouen (du 11 juin 2017 au 31 décembre 2017)

YuSit-MunaéDu 11 juin au 31 décembre 2017, le Musée national de l’Education (Munaé), à Rouen, présente l’exposition « Portrait de classe, portrait classe ». Un dispositif original et ludique a été mis en place : dans un espace dédié aux familles et à la jeunesse, les visiteurs pourront intégrer leur portrait dans une photo de classe ancienne, en noir et blanc.

Ce souvenir nouvelle génération, que les visiteurs emporteront en quittant le musée, permettra aux enfants de découvrir l’école du début du XXe siècle et aux parents et grands-parents de se rappeler de leurs souvenirs d’enfance…

  • Exposition “Aventuriers des mers”, Mucem, Marseille (du 7 juin 2017 au 8 octobre 2017)

mucem_zanzibarDe l’Empire perse aux conquêtes d’Alexandre le Grand, de l’expansion de l’islam aux explorations chinoises et des aventures portugaises aux navigations hollandaises, c’est entre Méditerranée et océan Indien que se sont déroulées les grandes aventures maritimes fondatrices du monde d’aujourd’hui.

L’exposition se déploie en trois parties, chacune enrichie de dispositifs immersifs innovants.

Dans la première, dédiée aux « Peurs de la mer », le visiteur se voit emporté au milieu des tempêtes et monstres marins :  pour aider les visiteurs à entrer dans les mentalités des hommes du Moyen Âge, l’exposition a scénographié cette peur de la mer avec la projection d’une véritable tempête (filmée par l’équipe de Yann Arthus-Bertrand) et la présentation d’une immense mâchoire de plus de 2m de haut, celle d’un Carcharodon megalodon, un ancêtre du requin, disparu il y a 1,5 millions d’années.

Dans la deuxième partie, « Naviguer, une intelligence du monde », l’attention est focalisée sur la cartographie : seront proposées sur le même plan, des cartes réalisées au Moyen-Âge et des cartes actuelles proposées par la NASA. Par exemple, la carte de Fra Mauro, qui représente l’ensemble de l’Ancien Monde – Afrique, Europe, Asie – en 1459 sera mise à côté d’une photo prise en 2016 par la Nasa depuis l’espace.

Dans la dernière partie « Marchandises et convoitises », sont exposées quelques-unes des plus belles richesses de l’Ancien Monde. Pour cette exposition, près de deux cents pièces d’une cinquantaine de musées à travers le monde, de Lisbonne à Singapour ont été rassemblées.

  • Exposition Lee Ungno, Musée Cernuschi, Paris (du 9 juin 2017 au 17 novembre 2017)
Pan Yuliang (1894-1977). “Nu”. 1942. Encre sur papier. Paris, musée Cernuschi © Musée Cernuschi / Roger-Viollet, Adagp 2017

À l’occasion de l’exposition « Lee Ungno – L’homme des foules », le musée Cernuschi propose de plonger dans l’univers calligraphique de Lee Ungno, artiste phare de la scène artistique coréenne. A cette occasion, Paris Musées propose une série d’outils numériques:

. pour s’amuser avant ou après la visite, un site internet dédié accessible en français, anglais et coréen offre aux visiteurs et internautes la possibilité de créer leurs propres « foules » à la manière de Lee Ungno : www.expoleeungno.paris.fr.

. une approche plus pédagogique de l’exposition sera aussi possible sur le site des collections des musées de la Ville de Paris avec un parcours thématique virtuel présentant les œuvres phares de l’exposition : http://parismuseescollections.paris.fr

. une application mobile gratuite est proposée en 3 langues (français, anglais et coréen) sur App Store et Play Store. Ses contenus multimédias (photographies et vidéos) re-contextualisent Lee Ungno dans la scène artistique coréenne et internationale et offrent des clés de compréhension complémentaires.

. au sein de l’exposition, deux bornes interactives permettent aux visiteurs de créer leurs propres œuvres calligraphiques.

  • Exposition “Sgt. Pepper’s Experience”, Maison de la radio (du 1er juin au 29 juillet 2017)

téléchargementÀ l’occasion des 50 ans de la sortie de l’album mythique des Beatles Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band, la Maison de la radio présente du 1er juin au 29 juillet une exposition expérience. Plongez dans le premier album 3D à dimension humaine avec un parcours ludique, interactif et radio-guidé par différents producteurs de Radio France.

Parmi les nombreuses révolutions musicales opérées en 1967, la vision des Beatles d’un album rock comme œuvre d’art cohérente et détachée du recueil de chansons est alors inédite. Dès sa sortie, Sgt. Pepper’s connaît un retentissement incroyable : l’exposition conçue sur le principe d’un pop-up, fait découvrir, avec les voix familières des antennes de Radio France, cette œuvre musicale devenue icône.

Site web de la Maison de la radio

sgt_pepper– Un parcours pop-up géant et interactif de 10 chapitres

Sur une proposition artistique de Marc Benaïche, la scénographie propose aux visiteurs redécouvrir l’album le long d’un parcours guidé durant le temps de l’album et mis en espace selon 10 chapitres thématiques. Sur le principe du livre pop-up, chaque pli correspond à l’une des thématiques avec des interactions musicales, audiovisuelles et radiophoniques. Par groupes de 4 personnes – comme les Beatles – et munis de casques audio, les visiteurs redécouvrent l’univers visuel et sonore de Sgt. Pepper’s .

– Une scénographie proposée par Atelier 144

En complicité avec de nombreux artistes, scénographes, architectes, ingénieurs et créateurs issus d’univers variés, les concepteurs de l’Atelier 144 inventent, imaginent et réalisent des dispositifs audiovisuels et muséographiques, des installations interactives et des sites internet. Marc Benaïche est l’auteur, concepteur et producteur multimédia du projet, et Gaëlle Seltzer  est l’architecte scénographe de l’exposition.

– La discothèque de Radio France au cœur du projet

La Discothèque de Radio France propose de découvrir, à travers sa collection, les nombreuses adaptations de la pochette originale créée par Peter Blake et Michael Cooper, ainsi qu’un panorama de la production musicale française et étrangère de l’année 1967 : du rock au jazz, en passant par la chanson française, la world music et la musique de film.

  • Exposition “Pierre le grand, un tsar en France, 1717”, Château de Versailles, Grand Trianon (du 30 mai au 24 septembre 2017)

affiche-pierre-le-grandConsacrée au séjour de Pierre le Grand à Paris et dans ses environs, en mai et juin 1717, cette exposition au Grand Trianon commémorera du 30 mai au 24 septembre 2017 le tricentenaire de cette visite diplomatique. Fruit d’une collaboration exceptionnelle entre le château de Versailles et le musée d’État de l’Ermitage, elle présentera plus de 150 œuvres – peintures, sculptures, arts décoratifs, tapisseries, mais aussi plans, médailles, instruments scientifiques, livres et manuscrits – dont les deux tiers appartiennent aux collections du prestigieux musée de Saint-Pétersbourg.

Site web de l’exposition

Le parcours de l’exposition suit pas à pas ce séjour qui, pour être officiel, n’en est pas moins libre car, force de la nature, imprévisible et peu façonné à l’Étiquette, Pierre Ier bouscule le protocole à maintes reprises.  Sa rencontre avec Louis XV marque notamment les esprits : faisant fi du cérémonial de cour, il prend dans ses bras l’enfant roi, tout juste âgé de sept ans. Chapitre par chapitre, les étapes de Pierre Ier sont disponible en podcast ici.

#PierreLeGrandVoyage

Découvrez sur le compte Twitter @CVersailles toutes les étapes du séjour de Pierre Ier dans le Paris du jeune Louis XIV de mai à juin 1717. 300 ans presque jour pour jour après cette visite diplomatique mémorable, le hashtag #PierreLeGrandVoyage permet, au fil des jours, de revivre le voyage d’un tsar puissant et réformateur en quête d’inspiration autant politique et économique qu’artistique ou scientifique.

  • Exposition “L’âge des pierres”, Musée Calbet, Grisolles (du 20 mai au 17 septembre 2017)

photo_pageRiche d’une importante collection d’objets préhistoriques en pierre du paléolithique et du néolithique, le musée s’est associé à l’Inrap (Institut National de Recherches Archéologiques Préventives) pour améliorer nos connaissances sur ces objets et les mettre en valeur.

Les visiteurs du musée peuvent à présent parcourir l’exposition à l’aide de leur smartphone ou de leur tablette, car en flashant le QR Code, disposé sous les objets de l’exposition «L’Âge des pierres», ils accèdent à des informations en plus et à des commentaires audio. Cela grâce à de petites vidéos qui ont été créées durant l’année scolaire 2016-2017 par des élèves de l’école du Grand Cèdre.

  • Exposition “France-Allemagne(s) 1870-1871. La guerre, la commune, les mémoires”, Musée de l’Armée, Paris (du  13 avril 2017 au  30 juillet 2017)

La guerre franco-allemande de 1870-1871 a marqué un tournant décisif en Europe. “Année terrible”, selon l’expression de Victor Hugo, elle s’achève sur une guerre civile – la Commune de Paris -, d’autant plus cruelle qu’elle se déroule sous les yeux de l’occupant allemand. Les traces laissées par les témoins ou acteurs du conflit dans les arts, la littérature ou encore l’espace urbain sont nombreuses : qui se souvient aujourd’hui de l’origine du nom du quartier de la Défense à l’Ouest de Paris ou de la Strasse der Pariser Kommune à Berlin ? Plus de 300 objets, dont un exceptionnel ensemble de photographies d’époque, apporteront un regard nouveau sur ce conflit méconnu, pourtant à l’origine d’évolutions majeures dans les techniques de combat et de communication (canon anti-aéronef, dépêches micro-photographiées, ballon…).

Site web de l’expo

musee armeeUne vingtaine de dispositifs multimédias jalonnent le parcours de l’exposition.

Programmes interactifs, animations 2D et 3D, carte et plan animés proposent un éclairage historique, ludique et pédagogique sur la période 1870-1871. Au programme:

– des quizz pour tester ou approfondir ses connaissances

– des galeries de portraits pour aller à la rencontre des grandes figures françaises et allemandes, emblématiques  des milieux politiques, artistiques…

– des albums photos à explorer, qui permettent de découvrir des vues de Paris incendié, des villes occupées par les Allemands, ou encore les effets des bombardements

– des animations 3D pour comprendre le fonctionnement des canons Krupp et de la mitrailleuse Bollée

– une carte animée qui explique les opérations militaires de juillet 1870 à janvier 1871 – une carte animée des opérations militaires pendant la guerre civile, notamment la reprise de Paris par l’armée de Versailles.

  • Exposition “JAMAICA, JAMAICA!”, Philharmonie de Paris (du 04 avril 2017 au 13 août 2017)

Au milieu des Caraïbes, la Jamaïque est devenue une exception absolue dans l’histoire de la musique.  Cette exposition rend compte des multiples facettes de l’histoire de la Jamaïque, en particulier la musique, mais pas seulement. La musique jamaïcaine, aux racines remontant au temps de l’esclavage, trouve ses sources dans des formes traditionnelles héritées de la colonisation des XVIIIe et XIXe siècles et des rencontres qui ont fait naître cette musique unique et universelle, depuis le reggae jusqu’aux musiques urbaines contemporaines. Réunissant objets, images et films rares, l’exposition Jamaica Jamaica! permet de comprendre comment la musique de cette île minuscule a rayonné de par le monde.

Site web de l’expo

L’exposition propose une série d’expériences musicales innovantes :

– Une Web radio pour l’exposition

radio jamLa « Radio Jamaica ». En 1959, la première radio jamaïcaine, la JBC (Jamaica Broadcasting Corporation), fondée par l’artisan de l’indépendance jamaïcaine, Norman Manley, s’attache à diffuser des titres locaux au détriment des chansons de rhythm and blues et de jazz américaines. En plus d’être un instrument de fierté nationale fédératrice d’identité, la radio va vite devenir le premier maillon de la chaîne de production de disque en Jamaïque : c’est lors de radio-crochets que les producteurs de l’époque repèrent les futurs talents de l’industrie jamaïcaine. Jamaica, Jamaica ! se devait de rendre hommage à ce pan d’histoire musicale : ainsi est née « Radio Jamaica », la webradio de l’exposition, qui diffusera 24h/24, dès le 3 mars et jusqu’au 13 août 2017, des milliers de titres, sons et playlists d’invités surprises. L’intégralité des programmes est à retrouver sur radiojamaica.fr ou l’application mobile Radio Jamaica à partir du 3 mars. « Radio Jamaica » a été réalisée par Radio propaganda.

– Panzer sound system : le dancehall est un arme !

panzerPour l’exposition Jamaica, Jamaica !, l’artiste allemand Nik Nowak a spécialement transformé son installation Panzer (2011) : il a invité le DJ Neil Case, dit « Bass Mekanik » à lui composer une bande-son spécifique à partir de ses titres de dancehall favoris, des années 1980 à aujourd’hui. D’origine jamaïcaine mais basé à Miami, Neil Case a été ingénieur du son sur des productions reggae (pour Byron Lee, Barry Biggs ou Tommy Cowan). Il est surtout connu pour avoir développé le style « Miami Bass » dans les années 1980, une forme de rap rendue célèbre par le groupe 2 Live Crew.

– Sound system : « Dub It Yourself » & Jamaica DJ sets

dj setEn Jamaïque, le son ne s’écoute pas, il se ressent. L’exposition Jamaica, Jamaica ! fait partager cette authentique expérience audiophile du sound system, en partenariat avec l’association anglaise Let’s Go Yorkshire. Playlist de « tunes », sirènes, effets sonores… Dans cette pièce, le mur d’enceintes et les amplis entièrement fabriqués par l’orfèvre anglais du son Paul Axis vous lancent une invitation : monter le son pour vous transformer, vous aussi, en selector. Ready fi rumble?

JAMAICA DJ SETS : Tous les vendredis (19h-21h) jusqu’au 13 août 2017, Jamaica Jamaica ! accueille des DJ sets avec la crème des selectors français, sur le sound system Dub It Yourself Programme complet sur le site : www.philharmoniedeparis.fr/jamaica

– Parcours audiotactile 

audiotactileLes visiteurs déficients visuels peuvent découvrir l’exposition grâce à un parcours audiotactile composé de dessins en relief et d’une audiodescription diffusée sur l’audioguide gratuit. Tarif : Gratuit pour la personne handicapée et son accompagnateur – Réservation obligatoire

  • Une saison Picasso, Rouen: musée des Beaux-Arts, musée de la Céramique, musée Le Secq des Tournelles du 01 avril 2017 au 11 septembre 2017

picassoLa ville de Rouen accueille en 2017 la grande exposition “Une saison Picasso”, organisée en trois parties au sein de trois musées différents. Le musée des Beaux-Arts de Rouen accueil l’exposition “Boisgeloup, l’atelier normand de Picasso”, le musée de la Céramique abritera l’exposition “Picasso sculptures céramiques et enfin l’exposition “Gonzalez/Picasso : une amitié de fer” au musée Le Secq des Tournelles. 

Un site web dédié à cette programmation a été mis en ligne.

A cette occasion, une application mobile gratuite en français et en anglais a été également développée pour donner aux public une aide à leur visite avec des commentaires inédits des conservateurs, de nombreuses anecdotes sur les oeuvres et des images haute définition.

Télécharger gratuitement l’application sur Google Play et sur Apple Store.

  • Exposition “Nous et les autres – Des préjugés au racisme”, au Musée de l’homme, Paris (du 31 mars 2017 au  8 janvier 2018)

Avec la volonté d’apporter un éclairage scientifique sur les comportements racistes et les préjugés, le Musée de l’Homme réaffirme son identité, celle d’un lieu de débats, d’échanges et de transmission des savoirs.

Au croisement de l’anthropologie, de la biologie, de la sociologie et de l’histoire, l’exposition s’appuie sur des études menées par les chercheurs en sciences de l’Homme et de la société. Elle propose un parcours accessible à tous, qui s’attache à décrypter pourquoi et comment se mettent en place de tels phénomènes dans des sociétés, à un certain moment de leur histoire.

Dans une scénographie immersive originale qui place par exemple le visiteur au cœur d’une salle d’embarquement d’aéroport ou d’une terrasse de café, le public est invité à comprendre les mécanismes individuels et collectifs qui conduisent au rejet des “autres”, et à prendre conscience des discriminations dans la société française aujourd’hui.


Exposition “Nous et les Autres – des préjugés…par mnhn

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Pour promouvoir son exposition, le musée a imaginé une campagne citoyenne d’un nouveau genre qui permet à tous de devenir l’ambassadeur de cet événement en partageant ce qui nous rend notre apparence si unique : NOTRE COULEUR DE PEAU. Conçue par un studio digital, CHROMA est une application innovante qui permet à chacun de capturer sa nuance de peau.

En se joignant à un ami ou à un inconnu, vous pouvez prendre ou télécharger des photos de vos visages et CHROMA détecte ensuite les deux couleurs de peau pour les appliquer automatiquement sur les affiches de l’exposition. Vous pouvez ensuite partager vos versions de l’affiche sur les réseaux sociaux pour promouvoir l’exposition et combattre le racisme.

En synergie avec CHROMA, le musée a créé une série d’affiches en partenariat avec le célèbre artiste Noma Bar. En utilisant seulement deux couleurs, ce dernier a imaginé des visuels iconiques et impactants pour parler du racisme avec un message d’espoir, en figurant des mains qui se rejoignent, des bouches en forme de colombes de la paix qui s’embrassent et des visages qui s’imbriquent.

Le musée a également mis en place une installation interactive à la fin du parcours où les visiteurs de toutes les origines pourront participer à l’expérience CHROMA après avoir été touchés par l’exposition. En complément de ce dispositif innovant, certaines affiches personnalisées seront diffusées dans la presse, le métro et affichées dans Paris et en Île-de-France. De plus, un spot TV émotionnel a été créé par Noma Bar et sera diffusé sur France Télévisions et dans les cinémas UGC partout en France à partir du 29 mars 2017.

Vidéo de présentation de l’expérience Chroma

L’exposition propose également « Ta race ! moi et les autres » un livre jeunesse écrit par Marie Desplechin et illustré par Betty Bone, et « Nous et les autres, des préjugés au racisme », le catalogue de l’exposition : deux livres riches en images pour revenir sur les thèmes de l’exposition.

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  • Le mystère Le Nain : Louvre-Lens, Galerie d’exposition temporaire, du 22 mars au 26 juin 2017

Originaires de Laon en Picardie, les frères Le Nain figurent parmi les artistes les plus talentueux du 17e siècle. Plusieurs de leurs tableaux sont devenus de véritables icônes de l’histoire de l’art. Pourtant leur attribution et leur signification restent souvent énigmatiques et constituent l’un des plus grands mystères de la peinture française.  En raison de la rareté et de la fragilité de ces chefs-d’œuvre, aucune rétrospective au monde ne leur a été consacrée depuis près de 40 ans

Site web de l’exposition

Au fil de l’exposition, des dispositifs de médiation interactifs invitent les visiteurs à éclaircir une part de ce mystère. Ils participent à l’enquête autour des trois artistes, en explorant des archives historiques, en retrouvant des portraits cachés sous d’autres peintures, et en découvrant les secrets de fabrication des frères Le Nain.

–  Portraits cachés, portrale nainits trouvés

L’un des mystères entourant le travail des frères Le Nain concerne leur production de portraits, dont on sait d’après les sources qu’elle était très importante. Un film court proposera aux visiteurs de découvrir des portraits cachés sous d’autres tableaux et révélés par l’imagerie scientifique.

– Enquête avec les historiens de l’art

Un dispositif interactif permet aux visiteurs de se mettre à la place de l’historien de l’art qui enquête sur des peintres comme les frères Le Nain. Où chercher l’information ? Quels sont les documents disponibles ? Quelles conclusions peut-on en tirer ?

– Détailsdetails

Deux écrans proposent aux visiteurs de regarder avec lenteur et sensibilité des détails d’œuvres des frères Le Nain.

– Sur quoi peignaient les frères Le Nain ?

Un dispositif propose un focus sur les trois types de supports de peinture utilisés par les frères Le Nain : le bois, la toile et le cuivre. Grâce à un film court et des fac-similés, les visiteurs peuvent observer la manière de peindre des frères Le Nain, les spécificités de chacun des supports et leur impact sur leurs productions picturales.

Reportage vidéo sur les facsimilés de l’exposition:

– IKONIKAT : Un projet de recherche du CNRS

Pourquoi demander à un pubcnrs 1lic de dire ce qu’il voit dans une œuvre, alors que qu’il peut simplement nous le montrer ? Fruit de recherches coordonnées par Mathias Blanc, de l’Institut de recherches historiques du Septentrion (CNRS/Université Lille 3), l’application Ikonikat (pour Ikonik Analysis Toolkit) donne la possibilité à tout un chacun de désigner, grâce au dessin, ce qu’il pense pertinent dans une image. Et ce, sans disposer nécessairement d’un vocabulaire spécifique, ce qui en fait un outil vraiment novateur. Concrètement, le spectateur, profane ou expert, muni d’une tablette affichant une reproduction de l’œuvre, souligne, entoure les éléments picturaux qui lui semblent essentiels ou qui l’interrogent. Les tracés réalisés par les visiteurs révèlent les zones perçues comme les plus significatives, et permettent de saisir l’ordre dans lequel les éléments picturaux d’une œuvre sont soulignés par le visiteur.

Un outil de recherche et de médiation culturelle Ikonikat a déjà été expérimenté au Palais des Beaux-Arts de Lille, avec des groupes d’enfants. Le déploiement du dispositif au Louvre-Lens, pendant l’exposition « Le Mystère Le Nain » permet d’envisager une étude inédite avec un public étendu. 600 personnes, visiteurs individuels ou en groupes de 2 à 15, partiront à la découverte de sept œuvres prêtées par le musée du Louvre, en suivant différents parcours. Les annotations visuelles de chacun pourront être montrées à l’ensemble du groupe pour entamer une discussion collective face aux œuvres. Ceci permet d’éviter que la participation des visiteurs ne soit limitée par la prise de parole et la maîtrise d’un vocabulaire. Cette démarche de médiation culturelle s’accompagne d’une recherche sur la réception des œuvres. De quelle manière le contexte social et culturel (visites en famille, groupe scolaire, etc.) ou l’ordre dans lequel les œuvres sont présentées influencent-ils leur perception par les visiteurs ? L’attention d’un enfant ou d’un néophyte se porte-elle réellement sur les éléments d’un tableau que le guide lui signale comme les plus marquants ? En retour, ce projet de recherche permettra au musée de s’interroger sur sa politique des publics, notamment sur la manière de présenter les œuvres, autant en matière d’accrochage que de discours sur celles-ci. Au cours de l’exposition, des séances de restitution seront organisées auprès des publics du musée afin de leur faire part des résultats du projet. (Lire l’article du CLIC France )

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– Le projet VISUALL-tek

Une bibliothèque d’applications Ikonikat s’intègre dans le projet VISUALL-tek, bibliothèque d’outils permettant d’interroger collectivement des images. Elle est composée de deux autres outils logiciels : V-Atlas et Coddeix. Le premier est un atlas manipulable sur une surface tactile et permet d’étudier comment un motif récurrent (par exemple, la figure du héros) évolue dans un corpus d’images ou de films. Le second permet d’annoter des images animées de manière collaborative et à distance. Ces outils résultent d’un dialogue interdisciplinaire entre des chercheurs en sciences sociales et des informaticiens spécialistes des interactions homme-machine. Ils sont nés grâce au projet ANR Visuall et à la plateforme « Sciences et cultures du visuel » (soutenue par le fonds européen FEDER, le CNRS, les universités Lille 1 et Lille 3, et installée à l’Imaginarium de Tourcoing).

– Un atelier de recherche au Louvre-Lens et à l’Imaginarium de Tourcoing

En plus de constituer le terrain d’un projet de recherche inédit du Louvre-Lens et du CNRS, l’exposition « Le Mystère Le Nain » accueillera un atelier de recherche international. Du 28 au 31 mars 2017, à partir d’un corpus d’œuvres de l’exposition, sociologues et historiens de l’art français, autrichiens, allemands et anglais mettront en perspective leurs approches d’analyse des images, de leur perception (que voit-on ?), de leur réception (quelles significations leur attribue-t-on ?). Après une journée au Louvre-Lens, l’atelier se poursuivra à l’Imaginarium de Tourcoing qui héberge la plateforme « Sciences et cultures du visuel ». Les travaux issus de l’atelier feront l’objet d’un ouvrage collectif.

Le mot du commissaire Nicolas Milovanovic.: « L’interdisciplinarité est encore rare en histoire de l’art et c’est une chance de pouvoir la mettre en pratique à l’occasion d’une exposition au Louvre-Lens. Les plus grands chefs-d’œuvre du Louvre – Repas de paysans, Reniement de saint Pierre, Académie et Réunion musicale – seront au cœur de cette étude menée à l’aide d’instruments technologiques nouveaux et adaptés, dont il résultera des informations très précieuses. Elles permettront de mieux comprendre comment le public appréhende les œuvres, quels sont les cheminements du regard et comment mieux adapter aux différents publics le discours des conservateurs, des conférenciers et des médiateurs. »

p 27Bulle immersive: Le Repas de paysans

La Bulle immersive du Louvre-Lens est un espace inédit qui permet de décrypter les œuvres dans leurs moindres détails, grâce à la projection d’images en grand format et en haute définition. Les œuvres du musée sont décrites et analysées au regard d’exemples de comparaison ou d’images scientifiques. Une manière innovante et interactive de s’immerger au cœur des œuvres pour en découvrir tous les secrets. Pendant toute la durée de l’exposition, c’est le tableau de Louis Le Nain, Le Repas de paysans, qui est ainsi passé à la loupe… Du mercredi au dimanche à 15h. (tout public)/Durée 30 minutes/Gratuit

  • Le Vase qui parle. Du 04 mars au 17 septembre 2017, musée Saint-Raymond, musée des Antiques de Toulouse

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Du 04 mars au 17 septembre 2017, le musée Saint-Raymond propose de découvrir la reproduction géante d’une rare céramique grecque datant du VIe siècle avant notre ère, conservée au Palais des Beaux-Arts de Lille, sur laquelle sont représentés des sujets liés à la guerre de Troie : Jugement de Pâris et combats guerriers. Ces scènes ne sont pas décryptables aisément par tout un chacun, il faut avoir des clés pour le faire. Avec Le Vase qui parle, plus de problème ! Il vous dit tout de lui : qui sont les personnages qui le décorent, que sont-ils en train de faire et pourquoi, comment sont-ils habillés, que sont les objets qu’ils tiennent ?

Ce dispositif numérique innovant, conçu par l’université Lille 3, contribue à diffuser et transmettre les savoirs au plus grand nombre. 11057718-18840873Il occupe le cœur de cette exposition et constitue une opportunité de présenter quelques vases grecs de la collection du musée, exceptionnellement sortis des réserves. Tandis que le vase original, rarement visible, est généreusement prêté par le musée de Lille pour une émotion encore plus forte. 

Le Vase qui parle a été conçu par l’Université Lille 3 et Devocité, porté par le Service commun de la documentation de Lille 3 avec le soutien du Ministère de la Culture et de la Communication, dans le cadre de l’appel à projets 2012 « Services numériques culturels innovants ». Il a également été lauréat désigné par Pictanovo de l’édition 2012 d’« Expériences Interactives »

  • « Studio Blumenfeld New York 1941-1960, l’art en contrebande » à la Cité de la Mode et du Design à Paris, du 3 mars 2017 au 4 juin 2017

Du 3 mars au 4 juin 2017, la Cité de la Mode propose de partir à la découverte du cheminement artistique du photographe de mode Erwin Blumenfeld, de sa constante soif d’exploration et de sa recherche d’une identité par la photographie couleur qui, dans les années 40 et 50, va influencer l’Amérique.

Pour accompagner la visite mais aussi appréhender et comprendre plus en profondeur le travail d’Erwin Blumenfeld, le studio de création Fixioneers a imaginé une application audioguide/catalogue. Riche d’environ 200 photographies, vidéos, collages et dessins, l’application dévoile des commentaires sur une sélection d’œuvres de l’exposition (dont les photographies inédites) et présente également de nombreux documents sur Blumenfeld et son temps : les artistes et écrivains qui l’ont inspiré, les moments forts de sa biographie, notamment sa vie tumultueuse en Europe pendant et entre les deux guerres mondiales et son départ pour les Etats-Unis.

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L’application accompagne le visiteur pendant l’exposition. Des capteurs Beacons répartis dans les différents espaces déclenchent des fragments audio : les commissaires de l’exposition, Nadia Blumenfeld-Charbit, petite fille du photographe et François Cheval, commentent et analysent les oeuvres de Blumenfeld. L’application propose également une approche ludique de l’oeuvre de Blumenfeld avec la mise en page d’un magazine de mode et l’utilisation de filtres colorés.

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Application Studio Blumenfeld disponible sur App Store et Google Play à partir du 2 mars et jusqu’au 4 juin 2017, au prix de 4,99€

  • Espèces d’Ours ! Au Jardin des Plantes de Paris, du 12 octobre 2016 au 19 juin 2017 

L’exposition Espèces d’ours ! organisée par le Muséum national d’Histoire naturelle, est une véritable plongée dans le monde des ours. À travers cinq parties, le public peut approcher d’un peu plus près ces animaux sauvages et bousculer son imaginaire sur les huit espèces d’ours qui peuplent actuellement la Terre. Plus d’une centaine d’objets issus des collections du Muséum mais aussi prêtés par des institutions extérieures sont présentés dans l’exposition. Parmi eux, le public peut admirer 25 spécimens d’ours naturalisés et plus d’une vingtaine de pièces ostéologiques, dont 3 squelettes complets d’ours.

Site web de l’expo

oursLe visiteur peut ainsi naviguer entre ces objets d’une incroyable richesse et des dispositifs interactifs variés : bornes multimédia, projections, manipulations. La scénographie stylisée et épurée dessine, par ailleurs, un parcours fluide et aéré entre les différents univers.

Les visiteurs peuvent étoffer leur visite à travers des animations familiales dans l’espace ANIM’ours, un espace pédagogique attenant à l’exposition qui propose plusieurs activités dont une animation pour tous en réalité augmentée : L’ours blanc Koguma, une sculpture grandeur nature inspirée des origami, est installée à la sortie de l’exposition, dans le « Hall des baleines ». En visant l’ours avec son smartphone, le visiteur peut voir émerger la banquise et ses habitants. Une expérience inédite qui permettra d’en savoir plus sur les milieux polaires et les animaux qui y vivent.

L’application ICECAP est également proposée, gratuite et téléchargeable sur Appstore et Playstore. (Une installation Coqenpâte éditions).

SOURCES: MNHN, RMM, Philarmonie de Paris, Musée de l’Armée, Musée de l’Armée, Musée des Confluences, Cité des Sciences, Musée National de l’Education, Mucem, Musée Cernuschi, Maison de la radio, Château de Versailles, Musée Calbet, Musée de l’Armée, Musée des Beaux Arts de Rouen, Musée de l’homme, Louvre-Lens, Jardin des Plantes, Cité de la Mode

Date de première publication: 15/01/2017

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