La Fondation Cartier invite une trentaine d’artistes pour une semaine de résidence et performances artistiques

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Temps de lecture : 6 min

Du mardi 14 mai 2024 au lundi 20 mai 2024, la Fondation Cartier pour l’art contemporain invite The Centre for the Less Good Idea, crée par William Kentridge et Bronwyn Lace, pour une semaine de workshops et de performances. Cette expérience culturelle innovante encourage l’expérimentation artistique en associant résidence d’artistes et rencontres avec les visiteurs. La Fondation Cartier propose ainsi une semaine de workshops, performances, concerts et rencontres avec une trentaine d’artistes d’Afrique du Sud, du Bénin, de Belgique, de Hollande, d’Autriche et de France.

Basé à Johannesburg, The Centre for the Less Good Idea est un espace fondé en 2016 par les artistes William Kentridge et Bronwyn Lace, qui encourage et accompagne l’expérimentation et l’émergence de formes nouvelles.

  • Incubateur et lieu de rencontres artistiques

À la fois incubateur de projets artistiques et lieu de rencontres créatives, il s’adresse à de jeunes artistes de la scène locale et internationale, dont beaucoup sont issus du continent africain.

Unique en son genre, The Centre for the Less Good Idea s’appuie sur la conviction que la « moins bonne idée », celle née à la marge, de façon fortuite ou à la suite d’une erreur, ouvre bien souvent la voie aux œuvres les plus inventives.

À travers le travail collaboratif et le croisement des disciplines, entre texte, musique, performance, images et danse, il offre un cadre pour la création, sans objectif préétabli de production ou de formats.

  • Invitation de la Fondation Cartier

À l’invitation de la Fondation Cartier, The Centre for the Less Good Idea se délocalise à Paris et investit tous les espaces d’exposition du Boulevard Raspail pour une semaine de workshops et de spectacles, de performances et de concerts, de lectures et de projections.

Durant cette résidence, seront réunis une vingtaine d’artistes d’Afrique du Sud, rejoints par des artistes du Bénin, de Belgique, de Hollande, d’Autriche et de France, avec des étudiants du département Arts plastiques de l’Université Paris 8 — Vincennes, qui ensemble poursuivront leurs recherches et partageront leurs explorations avec le public.

  • Lounge vidéo, librairie et buvette

Le film documentaire Moments of Making, réalisé à partir d’archives des cinq dernières saisons du Centre (2019 — 2022), ainsi qu’une installation sonore, seront également présentés dans la petite salle du rez-de-chaussée de la Fondation Cartier.

Transformée en Less Good Lounge, elle offrira un espace aux visiteurs et aux artistes, pour des rencontres et des échanges conviviaux.

Un espace librairie en collaboration avec The Centre for the Less Good Idea et la Fondation Cartier sera également disponible.

Une buvette, tenue par la Cantine Soré (cuisine africaine), est ouverte tous les jours et les soirs de représentations.

  • Programme du festival

Au programme: une immersion expérimentale, festive et collaborative dans le processus créatif du Centre for the Less Good Idea.

Une semaine en trois temps: une soirée d’ouverture avec le manifeste du Centre, suivie de trois soirs de restitutions de workshops Showing the Making et, le week-end, un festival avec des ateliers, des performances, des concerts et des rencontres.

Soirée d’ouverture. Collapses & Defences.

“Collapsed Concert 1, suivi de A Defence of the Less Good Idea & Collapsed Concert 2. Mêlant expérimentations et improvisons, les Collapsed Concerts sont des performances live, spontanées et délibérément ludiques. A Defence of the Less Good Idea est une performance emblématique du Centre for the Less Good Idea. Par son sujet et sa forme, cette conférence-performance de William Kentridge est une ouverture sur les modalités de création du Centre, ses stratégies et ses intérêts.”

Showing the Making. Pepper’s Ghost & the Mark.

“Nommé ainsi en l’honneur de John Henry Pepper qui popularisa ce procédé en 1862, le Pepper’s Ghost [fantôme de Pepper] est une technique d’illusion d’optique du XIXe siècle qui utilise un miroir semi-réfléchissant et des systèmes d’éclairage spéciaux pour faire surgir sur les scènes de théâtre des fantômes et autres apparitions.”

Showing the Making. The Piano & Movement.

“À l’issue d’une journée de worshops, Thulani Chauke et Teresa Phuti Mojela, en collaboration avec la danseuse et chorégraphe française Betty Tchomanga, présentent les étapes de la découverte réciproque de leur langage corporel et de leurs méthodes de travail respectifs.”

Showing the Making. The Piano & Voice.

“La pianiste Maya Muratoglu ainsi que les vocalistes Anathi Conjwa, Dikeledi Modubu et Asanda Hanabe nous initient à une première version de la performance Sizindlebe | We Are Ears qui sera donnée à d’autres occasions au cours de la semaine. Ensemble, elles donnent corps à une composition qui se développe par l’exploration simultanée des possibilités de traduction entre la voix et l’instrument.”

Showing the Making. Composing through the Body.

“Le vocaliste et compositeur Sbusiso Shozi, le percussionniste et performeur Micca Manganye ainsi que le compositeur et chorégraphe Nhlanhla Mahlangu conduisent une exploration performative du travail de composition, par le truchement de la voix, des percussions corporelles et d’objets trouvés.”

Showing the Making. Pepper’s Ghost: Silent Films & Choral Responses.

“Nommé ainsi en l’honneur de John Henry Pepper qui popularisa ce procédé en 1862, le Pepper’s Ghost [fantôme de Pepper] est une technique d’illusion d’optique du XIXe siècle qui utilise un miroir semi-réfléchissant et des systèmes d’éclairage spéciaux pour faire surgir sur les scènes de théâtre des fantômes et autres apparitions.”

Showing the Making. Percussion & the Body.

“Les musiciens, percussionnistes, compositeurs et performeurs Micca Manganye, Vusi Mdoyi, Angelo Moustapha et Teresa Phuti Mojela créent ensemble une performance collaborative libre, dont les forces créatives reposent sur les percussions et les corps en mouvement. Un travail et une performance réalisés sous la direction de Neo Muyanga, l’imprésario du Centre.”

Festival. Pepper’s Ghost 1.

“Nommé ainsi en l’honneur de John Henry Pepper qui popularisa ce procédé en 1862, le Pepper’s Ghost [fantôme de Pepper] est une technique d’illusion d’optique du XIXe siècle qui utilise un miroir semi-réfléchissant et des systèmes d’éclairage spéciaux pour faire surgir sur les scènes de théâtre des fantômes et autres apparitions.”

Festival. Sizindlebe | We Are Ears 1.

“Des mots à l’interprétation musicale, des refrains textuels à la liberté gestuelle, Sizindlebe | We Are Ears est une performance de traductions secondes créées par un ensemble d’interprètes qui abordent la complexité de la traduction simultanée au travers d’une série de courtes scènes performatives.”

Festival. Autour de The Great YES, The Great NO, de William Kentridge.

“Dans le cadre d’une invitation faite au public de découvrir les méthodes de travail du Centre, cette performance explicite les modalités et stratégies à l’origine de The Great YES, The Great NO de William Kentridge.”

Festival. Pepper’s Ghost 2.

“Nommé ainsi en l’honneur de John Henry Pepper qui popularisa ce procédé en 1862, le Pepper’s Ghost [fantôme de Pepper] est une technique d’illusion d’optique du XIXe siècle qui utilise un miroir semi-réfléchissant et des systèmes d’éclairage spéciaux pour faire surgir sur les scènes de théâtre des fantômes et autres apparitions.”

Festival. From Discussion to Percussion | Art, Archives, Performances.

“Comment commençons-nous à regarder collectivement une image ? Comment des archives visuelles qui plongent leurs racines dans d’accablants récits de colonisation et ont été rendues muettes au moyen d’une approche non contextuelle de la photographie peuvent-elles commencer à parler ? Une discussion avec Bronwyn Lace, Anna Seiderer, Christine Barthe, Marcus Neustetter et Pélagie Gbaguidi, suivie par un atelier de percussions, ouvert et participatif, avec Vusi Mdoyi, Micca Manganye, Teresa Phuti Mojela et Angelo Moustapha.”

Festival. Sizindlebe | We Are Ears 3.

“Des mots à l’interprétation musicale, des refrains textuels à la liberté gestuelle, Sizindlebe | We Are Ears est une performance de traductions instantanées créées par un ensemble d’interprètes qui abordent la complexité de la traduction simultanée au travers d’une série de courtes scènes performatives.”

  • A propos des 2 initiateurs

William Kentridge est un artiste sud-africain né à Johannesburg aujourd’hui internationalement reconnu pour ses dessins, ses films, ses pièces de théâtre et ses opéras. Fondé sur la collaboration et le croisement de divers médias et disciplines, incluant la performance, le cinéma et la littérature, son travail explore fréquemment l’héritage du colonialisme et de l’apartheid, ancré dans le contexte socio-politique de l’Afrique du Sud. Sa pratique tourne autour des notions d’effacement, de jeu, d’incertitude et d’une méthodologie guidée par le processus créatif. En 2016, William Kentridge a fondé The Centre for the Less Good Idea avec l’artiste Bronwyn Lace, un incubateur interdisciplinaire dédié aux arts et basé à Maboneng.

L’artiste visuelle originaire du Botswana Bronwyn Lace, qui travaille actuellement entre l’Autriche et l’Afrique du Sud, a collaboré avec William Kentridge à la création de The Centre for the Less Good Idea. Sa pratique artistique s’intéresse aux liens entre l’art et des domaines comme la physique, la littérature, la philosophie, le travail muséal, l’éducation, etc., à partir d’une approche qu’elle veut contextuelle, réactive et performative. L’équilibre qu’elle établit entre une production d’atelier solitaire et introspective et une approche collaborative et collective a par ailleurs permis à Bronwyn Lace d’intégrer des découvertes fortuites poussée par la recherche active de nouvelles idées.

The Center for the Less Good Idea – Fondation Cartier pour l’art contemporain

SOURCE: Fondation Cartier

PHOTOS: Fondation Cartier

Date de première publication: 10/05/2024

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