DOSSIER / Tour de France des expositions et de leurs dispositifs innovants en 2018 (17/12/2018)

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Temps de lecture : 30 min

Les coulisses du Museum d’histoire naturelle de Marseille dévoilées, une immersion dans l’univers d’Assassin’s creed, une table multitouch pour l’expo Microbiotes, un concours de photo instagram sur le modèle des Nadar, une application sur les dieux d’Egypte à Grenoble, les photos de JR sur les quais du métro, un concours photo autour de Doisneau, des mercredis festifs et des masques selfies autour de Venise, des gifs animés et une application pour l’exposition Mucha, un week-end autour du cirque et un documentaire pour l’exposition Picasso à Orsay, une oeuvre évolutive et collective à l’Institut du Monde Arabe, Willy Ronis et ses albums en numérique, un jeu d’aventures au Musée des Beaux-Arts de Valenciennes, un voyage sonore à la Philharmonie, un parcours musical au Centre Pompidou, une application en visite augmentée pour l’exposition sur Peter Knapp, Neanderthal en animation et diorama, une affiche en réalité augmentée pour le festival Do Disturb du Palais de Tokyo, un week-end sur France Culture consacré aux artistes et robots, un documentaire inédit consacré à l’art des pays baltes, un parcours sonore pour l’exposition rock au Château des ducs de Bretagne, une exposition digitale dans une ancienne base nazie, deux documentaires inédits sur Delacroix, un documentaire sur Kupka, un parcours olfactif au musée Cernuschi, une expérience de réalité virtuelle au musée des arts décoratifs de Bordeaux, des bijoux très numériques à la Monnaie de Paris, une installation Screencatcher à Clermont-Ferrand … Dans ce dossier, le CLIC France vous propose un tour de France des expositions et de leurs dispositifs numériques en 2018. 

N’hésitez pas à nous faire part de vos propres innovations à redaction@club-innovation-culture.fr.

  • “Muséonérique – Le réveil des collections”, au Muséum d’histoires naturelles de Marseille (19/05/2018 au 24/02/2019)

Bientôt, le Muséum fêtera ses 200 ans.

Animaux naturalisés, herbiers, insectes, fossiles… De nombreuses collections naturalistes s’y exposent, mais surtout s’y cachent.

D’où viennent elles ? Comment se sont elles constituées ? Quel est leur rôle et leur importance dans la connaissance du vivant et de l’évolution de la biodiversité ? Comment sont elles conservées aujourd’hui ? Comment le seront elles demain ?

Cette exposition « carte blanche » a pour vocation à mettre en expériences sensibles les collections riches du Muséum, et s’intéresser aux techniques scientifiques et métiers multiples qui soutiennent les dynamiques de collecte et de conservation des collections. Dans une esthétique posée par le collectif de la Fabulerie dans la scénographie.

Projet associant les points de vue scientifique et artistique, tout en ouvrant la richesse des collections à un maximum de publics. Pour tous, ludique, mobilisant le plus grand nombre et notamment les jeunes générations.

L’exposition Museoneric invite à découvrir tout ce qui fait notre quotidien. Nos métiers, les enjeux de nos travaux, nos techniques de conservation et la face cachée de nos collections.

Muséum d’Histoire Naturelle
Palais Longchamp (aile droite)
13004 Marseille

Du 19 mai 2018 au 24 février 2019
Du mardi au dimanche de 10h à 19h
Tarifs : 9€/5€ gratuit jusqu’à 18 ans

(Source: Muséum d’histoire naturelle de Marseille)

  • Immersion dans l’univers créatif d’Assassin’s Creed pour l’exposition Behind the Game à la Gaité Lyrique (du 13 décembre 2018 au 6 février 2019)

Cette exposition immersive part à la découverte de la création d’un jeu vidéo, en s’appuyant sur la licence Assassin’s Creed.

Sur plus de 700m², Ubisoft (partenaire de l’exposition) lève le voile sur les processus créatifs qui combinent sciences, art et technologie. Depuis la genèse du concept et le travail de recherche exploratoire, en passant par la direction artistique, l’approche systémique, la capture de mouvement et la création de personnages, l’exposition invite à prendre part au processus de création d’un monde ouvert.

Truffée de dispositifs interactifs croisant art génératif, mapping vidéo, capture de mouvements et projection à 360°, elle met en avant les actions et les réactions du visiteur, qui devient alors participant actif de son expérience.

Le directeur de la communication d’Ubisoft France raconte l’exposition (AFJV):

(Source: Ubisoft France, Gaité Lyrique)

  • Une table multitouch pour l’exposition Microbiote à la Cité des Sciences et de l’Industrie de Paris (du 4 Décembre 2018 au 4 Août 2019)

Inspirée du best-seller “Le charme discret de l’intestin de Giulia et Jill Enders, l’exposition décalée et décomplexée, explique  sans tabou tout ce que le public a toujours voulu savoir sur ses intestins sans jamais oser le demander : après  une visite complète et détaillée du système digestif, les visiteurs font connaissance avec l’étonnant petit peuple du microbiote – sa composition, son fonctionnement et son rôle essentiel pour la santé – et peut profiter  de précieux conseils pour maintenir en forme ces indispensables compagnons de digestion.

IMA Solutions a développé en collaboration avec Interspectral la table de dissection virtuelle interactive pédagogique 4K en format 65 pouces. Avec l’expérience “fouiller les entrailles” basée sur des données médicales réelles, les visiteurs peuvent explorer le système digestif humain et ses relations avec les systèmes vasculaire, immunitaire et nerveux. Il s’agit de la première installation en France de la technologie #insideexplorer.

(Source: Universcience, Ima Solutions, photo: Ima Solutions)

  • Immersion sonore pour l’exposition Doisneau et la musique à la Philarmonie (du 4 décembre 2018 au 28 avril 2019)

Habillée d’une bande-son originale du groupe Moriarty, cette exposition photo propose une joyeuse balade à travers un demi-siècle de musique dans Paris et ses banlieues, sous le regard humaniste de Robert Doisneau.

Rita Mitsouko au Parc de la Villette, 1988 © Atelier Robert Doisneau

“En ethnographe de son époque, Robert Doisneau eut la curiosité d’aller partout. Muni de son inséparable appareil photo, il a sillonné Paris et sa banlieue dans tous les sens. Des bals populaires aux fanfares, en passant par les cabarets, il a croisé musiciens de jazz et vedettes de son époque. Homme de spectacle, pour qui l’image devait être mise en scène, il répondait toujours avec bonheur aux commandes de journaux pour immortaliser Georges Brassens, Juliette Gréco, Charles Aznavour, Claude François… et, bien sûr, son ami le violoncelliste Maurice Baquet”.

« Quand nos routes se sont croisées, j’avais trouvé mon professeur de bonheur. »

Loin de la nostalgie, l’exposition permet de découvrir une autre facette du photographe, plus inattendue : un homme résolument tourné vers demain, heureux d’immortaliser une nouvelle génération de musiciens dans les années 1980, comme les Rita Mitsouko ou Les Négresses vertes. Dévoiler la dimension musicale de l’imaginaire et de l’œuvre du photographe : voici l’ambition de ce parcours original, qui rassemble plus de deux cents photographies.

© Atelier Robert Doisneau

Pour la première fois, une exposition temporaire du Musée de la musique se prolonge au cœur même de sa collection permanente. Une sélection d’une vingtaine de photographies de Robert Doisneau, mises en regard avec les instruments et les œuvres d’art présentés, vient illuminer le patrimoine du Musée : portrait des Rita Mitsouko devant l’hôtel Chopin, photographie de Maurice Baquet vêtu d’un tee-shirt à l’effigie de Bach, reportage sur les frères Baschet ou sur le fabricant de clarinettes Buffet Crampon… De ces œuvres inédites est née l’envie de faire vivre autrement la collection permanente du Musée.

JEU-CONCOURS PHOTO « DANS LES PAS DE DOISNEAU »

Sur les traces de Robert Doisneau, montrez vos talents de photographe au Parc de la Villette et gagnez des places pour l’exposition, son catalogue, et même des places pour un concert !

Parcours de l’exposition

(Source : Philarmonie de Paris)

  • Audioguide et promotion hors les murs pour « Momentum, la mécanique de l’épreuve » à la MEP (du 07.11.2018 – 10.02.2019)

« Momentum, la mécanique de l’épreuve » est la première grande exposition de JR au sein d’une institution française. Elle rassemble notamment les premières photographies de l’artiste, des collages de format monumental de ses plus grands projets, et plusieurs installations inédites.

JR, 28 Millimètres, Portrait d’une génération, Kärcher Série, 2006 © JR-ART.NET

L’exposition présente de nombreux projets et immerge le visiteur au sein même du processus créatif de JR, en revenant sur ses débuts lorsqu’il réalisait des graffitis, ainsi que sur ses premières photographies et ses premiers collages. Le parcours de l’exposition présente également des séries d’envergure : Portrait d’une génération (un projet d’affichage illégal de portraits réalisés avec un objectif 28 millimètres) ; Women are heroes(soulignant la dignité des femmes qui sont souvent les premières victimes lors de conflits ou de guerres) ; The Wrinkles of the City (dont les actions visent à révéler l’histoire et la mémoire d’un pays ou d’une ville en se focalisant sur les rides de ses habitants) ; Unframed (dans lequel JR s’approprie des images réalisées par d’autres photographes et qu’il recontextualise en leur donnant un sens nouveau)…

L’exposition « Momentum, la mécanique de l’épreuve » dévoile également une fresque interactive inédite. Celle-ci explore l’impossible contrôle des armes aux États-Unis. À travers des centaines de portraits et d’entretiens, et grâce à une plateforme en ligne spécialement conçue pour l’occasion, JR invite le visiteur à découvrir les témoignages et points de vue de nombreux personnages.

Un cycle de projections accompagne cette exposition, le week-end dès 15h à l’auditorium de la MEP. Seul, mais aussi en commun avec des artistes et réalisateurs dont il est proche, JR signe la réalisation de plusieurs films de ce cycle. Ils font ainsi partie intégrante de son œuvre, et ne sont pas de simples « making-of » documentant son travail plastique.

Un audioguide commenté par l’artiste

Le public peut vivre sa visite avec JR, grâce à l’audioguide conçu spécialement pour l’exposition et disponible gratuitement sur la plateforme Soundcloud.

La RATP invite JR

Le dispositif monumental de 26 « regards » d’anonymes, exposés dès le 6 novembre, est visible dans les stations Bir-Hakeim, Châtelet, Gare de Lyon, Hôtel de Ville, La Chapelle, Luxembourg, Madeleine, Nanterre-Université, Pyramides, Saint-Denis Porte de Paris et Saint-Michel. 

“En choisissant d’installer ses « regards » imposants dans un lieu de passage comme les transports en commun, JR souhaite interpeller les voyageurs sur l’identité de ceux qui les observent et l’interaction qu’ils peuvent avoir avec eux. Intitulée « Voyager avec d’autres », l’œuvre se comprend comme une invitation à réfléchir et repenser la nature des rencontres que nous faisons quotidiennement avec l’Autre, dans le métro ou le RER, chargés de nos rêves, de nos attentes, mais aussi parfois des craintes que nous portons en nous”. 

Pour prolonger cette rencontre, l’artiste a prévu de faire évoluer plusieurs fois son œuvre au fil des semaines : JR redescendra alors dans les espaces de la RATP pour capter les réactions et mettre en abîme l’histoire qui se jouera entre les voyageurs et ceux qui les regardent. Comme un jeu de miroir, ces premiers deviendront à leur tour les modèles à observer.

(Source: MEP)

  • Une application mobile pour l’exposition du Musée de Grenoble « Servir les Dieux d’Egypte » (du 25 octobre 2018 au 27 janvier 2019)

L’exposition « Servir les Dieux d’Egypte. Divines adoratrices, chanteuses et prêtres d’Amon à Thèbes » (du 25 octobre 2018 au 27 janvier 2019), organisée avec le musée du Louvre, propose une plongée archéologique dans la puissante ville de Thèbes il y a 3000 ans.

Foyer du culte d’Amon, roi des dieux, la cité se déploie autour du temple de Karnak, le plus grand d’Égypte où les “divines adoratrices, chanteuses et prêtres” jouent un rôle majeur. Loin du faste des pharaons et des grandes pyramides, c’est une autre Égypte tout aussi mystérieuse et captivante qu’offre à voir cette exposition.

Bande-annonce de l’exposition:

Pour la nouvelle exposition du Musée de Grenoble, Orpheo a fourni 100 terminaux audioguides, produit des contenus audio et développé une application mobile sous iOS et Android.

L’application mobile peut être téléchargée au prix de 1.99 euros sur les plateformes AppStore and Google Play.

(Source: Orpheo)

  • La Cité de la musique/ Philarmonie de Paris présente une nouvelle exposition immersive sur les comédies musicales (19/10/2018-27/01/2019)

L’exposition propose aux visiteurs de découvrir l’histoire de la comédie musicale américaine au cinéma de l’arrivée du cinéma parlant à la fin des années 1920 à aujourd’hui.

L’exposition offre aux visiteurs une immersion totale dans les films eux-mêmes grâce à des projections géantes et de nombreuses archives photos et vidéo.  Au cœur de l’exposition, le visiteur plonge dans l’univers des comédies musicales grâce à une projection géante sur un mur de 24m de long. Le public peut y rencontrer des personnages célèbres tels que Fred Astaire, John Travolta, Michael Jackson ou encore les personnages de la Belle et la Bête et ainsi prendre conscience de la richesse et diversité des comédies musicales.

Au fil du parcours, les visiteurs sont invités à brancher un casque fourni à l’entrée sur les nombreuses bornes audiovisuelles où les différents aspects de l’histoire de la comédie musicale sont expliqués par des spécialistes, des réalisateurs ou encore des comédiens.

Pour plus d’information, lien vers l’article du Clic France ou sur le site internet.

Informations pratiques :

Adresse : Cité de la musique – Philharmonie de Paris, 221, avenue Jean-Jaurès, 75019 Paris

Horaire : Du lundi au samedi de 11h à 19h et le dimanche de 11h à 18h

Billet réservable sur le site 

Tarifs : Plein tarif 11€ et tarif réduit 9€

(Source : Philarmonie de Paris)

  • Concours instagram et site d’expo pour “Les Nadar, une légende photographique”, à la BNF du 16 octobre 2018 au 3 février 2019

La Bibliothèque nationale de France propose la première grande exposition consacrée aux trois Nadar. Félix Nadar (1820-1910), son frère Adrien Tournachon (1825-1903) et son fils Paul Nadar (1856-1939) furent tout à la fois photographes, peintres, dessinateurs et inventeurs… 300 pièces témoignent des spécificités de chacun des trois photographes, de leurs collaborations comme de leurs rivalités, dans un parcours qui embrasse l’histoire de l’atelier des Nadar pendant près d’un siècle.

À travers des épreuves photographiques originales, des dessins, des estampes, des peintures et des objets, l’exposition invite à découvrir l’héritage de l’un des ateliers les plus importants et les plus durables des débuts de la photographie. L’exposition, organisée de manière thématique, se décline en trois parties représentatives des caractéristiques de l’entreprise des Nadar : « Les Nadar par les Nadar », « Art et industrie du portrait » et « Art et science ». Cette dernière partie de l’exposition établit les liens des Nadar avec l’actualité de leur temps et la manière dont leur œuvre photographique s’est très souvent associée à des découvertes scientifiques et techniques.

Exposition virtuelle

Découvrez l’histoire de Félix Nadar, Adrien Tournachon et Paul Nadar, sur un site internet où vous pourrez retrouver des textes de référence, des interviews des commissaires, des vidéos, des podcasts et des ressources pédagogiques. Exposition virtuelle Les Nadar, une légende photographique

Concours Instagram #àlaNadar

Le public est invité à participer au concours photo « à la Nadar » ! “Appropriez-vous les consignes, trouvez votre style et tentez de remporter une reproduction de votre photographie, des laissez-passer pour l’exposition Les Nadar, une légende photographique et bien d’autres prix”.

“À l’instar des Nadar dans leur atelier, proposez votre meilleur portrait photographique : faites poser un modèle en intérieur façon studio, cadrez-le en pied, plan taille ou plan américain, debout ou assis. Choisissez soigneusement le décor à l’arrière-plan et les accessoires. Les photographies en couleur comme en noir et blanc sont acceptées, en revanche pas de selfies !”

Pour participer, il suffit de poster la photo (une photographie par participant) sur votre profil Instagram avec le hashtag #àlaNadar et suivez le compte Instagram de la BnF. Attention une seule publication sera acceptée, aussi choisissez votre meilleure photographie !

Les portraits les plus remarquables seront publiés sur notre compte Instagram et les 5 gagnants(es) remporteront l’un de nos lots. Clôture du concours le dimanche 23 décembre 2018 à 23h59 (date et heure inscrites sur la publication Instagram faisant foi).

(Source: BNF)

  • Des soirées nocturnes et des masques selfies pour l’exposition Venise au Grand Palais (du 26 septembre 2018 au 21 janvier 2019) 

Héritière de longs siècles de domination sur la Méditerranée, la Venise du XVIIIe siècle a perdu de sa puissance politique et commerciale et de son influence. Cependant, la production des artistes reste de tout premier plan. Une grande énergie anime la vie sociale. Fêtes officielles, opéra, théâtre, réceptions somptueuses, divertissements variés ponctuent le quotidien et étonnent les étrangers de passage.

Bande-annonce de l’exposition:

L’exposition est un hommage à cette page d’histoire artistique de la Serenissima, en tout point remarquable, par le choix des peintures, sculptures, dessins et objets les plus significatifs et une scénographie audacieuse signée Macha Makeïeff.

Des mercredis en fête !

Des comédiens, danseurs et musiciens se produisent au sein de l’exposition chaque mercredi soir de 20h à 22h dans des “Éclats nocturnes” (sauf les mercredis 26 septembre, 26 décembre et 2 janvier).

Vivre le carnaval de Venise grâce à des filtres Facebook ou Snapchat

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  • Un week-end festif autour du cirque et un documentaire pour l’exposition Picasso à Orsay (du 18 septembre 2018 au 6 janvier 2019) 

En octobre 1900, le jeune Pablo Ruiz, qui ne signe pas encore ses œuvres du nom de Picasso, monte à Paris pour participer à l’exposition universelle. En compagnie de son ami le peintre Casagemas, il descend du train à la gare d’Orsay. Il revient aujourd’hui dans ce lieu grâce à cette exceptionnelle exposition des périodes bleue et rose.

Le musée d’Orsay et le Musée national Picasso-Paris organisent une manifestation exceptionnelle consacrée aux périodes bleue et rose de Pablo Picasso. Cette exposition est la première collaboration de grande ampleur entre les deux musées. Elle réunit des chefs-d’oeuvre et propose une lecture renouvelée des années 1900-1906, période essentielle de la carrière de l’artiste qui n’a à ce jour jamais été traitée dans son ensemble par un musée français.

Pour accompagner cette exposition majeure, le musée d’Orsay propose:

. un week-end festif “Picasso Circus” à Orsay”, le samedi 13 et dimanche 14 octobre 2018 de 14h à 22h

Animations et ateliers en journée, performances spectaculaires en soirée. Coproduction avec le Théâtre du Châtelet.

STREB EXTREME ACTION
© 2011 Cindy Ord

A l’occasion d’un week-end festif et familial, le musée d’Orsay invite le public à explorer la passion de Picasso pour les artistes du cirque qui s’exprime dès la période bleue et rose de son oeuvre. Dans le cadre grandiose de la nef d’Orsay, deux artistes de renommée internationale, Elizabeth Streb (New York) et Stéphane Ricordel (Paris), revisiteront cette passion en proposant une série de performances spectaculaires réunissant des acrobates, danseurs et performeurs rompus aux expériences les plus extrêmes et la violoncelliste Sonia Wieder-Atherton.

Durant tout le week end, petits et grands pourront s’initier avec les apprentis de l’Académie Fratellini à des numéros de cirque, assister à des démonstrations, rencontrer des artistes, ou se laisser guider dans l’exposition Picasso. Bleu et rose pour admirer ou revoir avec un oeil neuf les chefs-d’oeuvre du maître catalan.

Programme coproduit par le musée d’Orsay et le Théâtre du Châtelet dans le cadre de sa programmation hors scène. Ce programme bénéficie du soutien de Bloomberg Philanthropies.

. une Curieuse Nocturne “En Bleu et Rose” le 27 septembre 2018

Bleu ou rose pourquoi choisir ? Le 27 septembre pour l’ouverture de l’exposition Picasso. Bleu et rose, le musée d’Orsay organise une nocturne exceptionnelle à la découverte des deux périodes fondatrices de Picasso. Au programme une palette de concerts, d’ateliers, de rencontres et de médiations pour une soirée haute en couleur !

Gratuit pour les moins de 26 ans ressortissants ou résidents de longue durée d’un pays de l’Union européenne

. un documentaire de 52 min, Picasso, “métamorphoses en bleu et rose”, réalisé par Gaëlle Royer.

Coproduction: Musée d’Orsay et Program33, avec la participation de France Télévisions.

Première diffusion sur France 5 le dimanche 4 novembre 2018, à 14h00.

Une application mobile est également consacrée à l’exposition. Production: Ophrys, oct 2018,  2.29 euros, 116.3 Mo, Français, Allemand, Anglais, Espagnol, Italien Appstore et GooglePlay.

  • Des gifs animés et une application pour l’exposition Mucha au musée du Luxembourg (du 12 septembre 2018 au 27 janvier 2019) 

L’exposition du Musée du Luxembourg est la première consacrée à Alphonse Mucha dans la capitale depuis la rétrospective du Grand Palais en 1980. Elle propose aux visiteurs de découvrir toute la diversité de son art en dévoilant non seulement les affiches qui ont fait la gloire de cet artiste, mais aussi ses merveilleuses planches d’illustrateur, ses peintures, ses photographies, bijoux, sculptures et pastels. Cette rétrospective dévoile également des facettes méconnues et intimes de l’artiste tchèque.

Bande-annonce de l’exposition:

A l’occasion de l’exposition, la RMN propose sur le compte instagram du musée du Luxembourg une série de gifs animés inspirés par les oeuvres de Mucha.

 

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Émerveillez-vous avec les œuvres de Mucha, maître de l’Art nouveau! #expomucha jusqu’au 27 janvier 2019!

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Une application mobile est également consacrée à l’exposition. Production: Ophrys (sept 2018), 171 Mo, français, Allemand, Anglais, Espagnol, Italien, 3.49 euros Appstore et GooglePlay.

  • 130r jeu dans la ville ; Marseille (01/06/2018-31/08/2018)

Durant l’été 2018, le Mucem et les artistes gethan&myles invitent les visiteurs à parcourir Marseille pour en découvrir les trésors ! Pour gagner, les visiteurs doivent trouver 13 soleils d’or disséminés dans la ville à l’aide d’une carte et résoudre chacune des énigmes pour tenter de faire le score le plus proche du « nombre 13Or ».

Crédit vidéo : chaîne Youtube du Mucem

Le 2 septembre 2018, au fort Saint-Jean, le public pourra rencontrer les artistes et assister à la remise des prix. Les trois joueurs dont le score s’approchera le plus du «nombre 13Or» gagneront un bijou en or et une œuvre signée par gethan&myles!

Source : site du Mucem

  •  Une nouvelle expérience immersive et sonore à Lion-sur-Mer et Hermenville-sur-mer (durant tout l’été 2018)

La communauté Urbaine de Caen la Mer et son Office de Tourisme et des Congrès ont fait appel à l’entreprise Akken pour développer une balade sonore innovante baptisée « La Délicate ».

Dans un parcours guidé, le dispositif raconte comment en 1900, le front de mer normand attire le « Tout Paris » qui y fait construire d’incroyables villas, façonnent ainsi durablement le paysage architectural.

©Liberté Le bonhomme Libre

La balade propose aux visiteurs de découvrir les villas art nouveau des deux villes à l’aide d’une ombrelle intégrant un dispositif de géolocalisation et diffusant dans un casque audio une bande sonore. À son rythme, le visiteur découvre musiques, ambiances sonores et témoignages des habitants pour (re) découvrir cet important patrimoine architectural.

La promenade dure environ 2h et est disponible en français et en anglais, pour un tarif de 6€.

Source : actu.fr / Akken

  • Exposition “Un oeil ouvert sur le monde arabe”; Institut du Monde Arabe (15/05/2018-06/01/2019)

D’après une idée originale de l’agence créative FF Paris, l’Institut du Monde Arabe propose “Un oeil ouvert sur le monde arabe“, une oeuvre collective et évolutive née de l’imagination de 240 artistes. Du 15 mai 2018 au 6 janvier 2019, les visiteurs pourront apprécier cette oeuvre dévoilée en trois actes, le 15 mai, le 18 septembre et le 6 novembre.

A l’occasion de son trentième anniversaire, l’IMA a fait appel à 240 artistes pour créer une œuvre, à la manière d’un cadavre exquis, offrant leur vision du monde arabe. Chaque oeuvre répond à la suivante sans tenir compte de la réalisation première. Cette oeuvre collective et évolutive, dévoilée progressivement au cours de l’année 2018, fait écho aux 240 moucharabiehs de la célèbre façade du bâtiment, remis en fonctionnement à cette occasion. Après son exposition, l’œuvre « Un œil ouvert sur le monde arabe » rejoindra les collections permanentes du musée de l’IMA.

(Source: IMA)

  • Exposition “Willy Ronis par Willy Ronis”, Pavillon Carré de Baudoin, 121 rue de Ménilmontant, Paris 20e ( 29/04/2018-29/09/2018)

Personnage clé de l’histoire de la photographie française, Willy Ronis (1910-2009) est l’une des plus grandes figures de cette photographie dite « humaniste », attachée à capter fraternellement l’essentiel de la vie quotidienne des gens. À partir de 1985, Willy Ronis se plonge dans son fonds photographique pour sélectionner ce qu’il considère comme l’essentiel de son travail. Il réalise une série de six albums, constituant ainsi son « testament photographique ». Ces albums inédits sont la matrice de cette exposition gratuite.

(c) Artify

Outre les photographies exposées, près de deux cents, réalisées entre 1926 et 2001, le public peut également feuilleter les albums à partir de bornes composées de tablettes interactives.

Comme l’explique Simon Cau, co-fondateur d’Artify: A la demande du ministère de la Culture et aux côtés des équipes de la Médiathèque de l’architecture et du patrimoine, ARTIFY a mis en œuvre tout son savoir-faire pour révéler la richesse du « testament photographique » de Willy Ronis dans l’exposition Willy Ronis par Willy Ronis”.

En un clic sur la tablette, le visiteur choisit, parmi les 590 photos sélectionnées par l’artiste, les œuvres qu’il souhaite contempler en grand sur les “écrins digitaux” et retrouve pour chacune des anecdotes et réflexions du photographe.” La start-up Artify a fourni les écrans et le logiciel permettant cette exploration numérique.

Par ailleurs, une série de films et de vidéos réalisés sur Willy Ronis sera projetée dans l’auditorium selon une programmation particulière.

Au terme d’un règlement de succession de près de trente ans, la Médiathèque de l’architecture et du patrimoine entre en possession cette année de l’ensemble de l’œuvre de Willy Ronis, photographe majeur du 20e siècle, et désormais diffusé par l’Agence photographique de la RMN-GP.

Exposition au Pavillon Carré de Baudoin, 121 rue de Ménilmontant, Paris 20e. En partenariat avec l’Agence Photographique de la Rmn-Grand Palais.

  • Exposition “Une Histoire du Monde en 100 objets”, Musée des Beaux-Arts de Valenciennes ( 19/04/2018-22/07/2018)

A l’occasion de l’exposition “Une Histoire du Monde en 100 objets” qui se tiendra du 19 avril au 22 juillet 2018, le Musée des Beaux-Arts de Valenciennes propose un jeu d’aventures, sous la forme d’une application, au cours duquel les visiteurs devront résoudre une énigme liée aux objets de l’exposition.

Créé en partenariat avec le studio YS Interactive, le jeu “Une histoire du Monde en 100 objets” permet d’appréhender l’exposition de façon ludique par le biais d’une énigme à résoudre. Les visiteurs devront aider un voisin coincé dans une autre époque à revenir dans le présent, en résolvant les énigmes liées aux objets exposés. (Lire l’article du CLIC France: Avec une application escape game, Valenciennes sort « le grand jeu » pour son exposition « une histoire du monde en 100 objets » du British Museum)

L’application est disponible gratuitement, à partir de 12 ans, sur AppStore et GooglePlay.

  • Exposition “Al Musiqa, voix et musiques du monde arabe”- Philharmonie de Paris (06/04/2018-12/08/2018)

D’avril à août 2018, la Philharmonie de Paris présente Al Musiqa, une exposition d’envergure sur les musiques du monde arabe. Al Musiqa a pour vocation de faire découvrir les cultures musicales arabes de l’Arabie de la Reine de Saba jusqu’à l’Andalousie de Zyriab, trop peu connues du public. L’exposition s’est également donné pour mission de déjouer les préjugés dans l’approche contemporaine du monde arabe. Enfin, Al Musiqa se veut un manifeste pour la préservation d’un patrimoine culturel aujourd’hui en danger.

Les œuvres rassemblées permettent de découvrir de riches collections publiques et privées situées en orient et en occident.

A travers un voyage visuel et sonore, l’exposition propose de traverser des paysages immersifs comme le désert d’Arabie, un jardin andalou ou encore un cinéma égyptien. De nombreux dispositifs ludiques sont proposés au visiteur qui peut apprendre à écrire son nom en arabe ou prendre part à un grand orchestre égyptien. Al Musiqa propose également des ambiances sonores immersives typiques, telle qu’une polyphonie d’appels à la prière.

L’exposition est ouverte aux plus jeunes, proposant un parcours ludique accessible à partir de 5 ans. Une tente abritant un puzzle géant représentant la carte du monde arabe invite les visiteurs à s’amuser avec les pays et leurs drapeaux. Des livres et comptines à écouter au casque permettent de plonger dans l’imaginaire des contes traditionnels.

Enfin, des puzzles en forme de zelliges, un tapis magique, un ensemble d’instruments de musique à toucher, des jeux de dominos dans l’espace du Café Barbès et un véritable Scopitone des années 1970 font partie des nombreux dispositifs ludiques et interactifs proposés au public.

(Source: Philharmonie de Paris)

  • Les FRAC au Centre Pompidou (septembre 2017-Juin 2018)

En 2017, le Centre Pompidou célébrait ses 40 ans, invitant pour l’occasion les 23 Fonds régionaux d’art contemporain [FRAC] à s’immiscer dans ses collections modernes et contemporaines. Créées en 1982, les FRAC sont des institutions qui ont pour mission de réunir des collections publiques d’art contemporain et de les diffuser auprès du public. Elles rassemblent aujourd’hui plus de 30 000 oeuvres de 5 700 artistes français et étrangers. Les FRAC soutiennent également les jeunes artistes.

Le Centre Pompidou a invité les 23 FRAC à exposer une œuvre issue de leurs collections au sein du nouvel accrochage du Musée national d’art moderne depuis septembre 2017 jusqu’en juin 2018.

« Les Frac ont joué et jouent un rôle essentiel. Ils s’attachent à faire connaître et exposer l’art de notre temps »
explique Bernard Blistène, Directeur du Musée national d’art moderne – Centre Pompidou.

Le musée a fait appel à l’agence de communication transmédia Opixido pour créer un parcours musical autour de ces 23 oeuvres exposées. Chaque morceau met en musique une œuvre ainsi qu’un texte écrit par le dramaturge Olivier Liron et interprété par un.e comédien.ne. Muni de son casque audio, le visiteur peut se balader dans les couloirs du musée et découvrir les oeuvres associées au morceau qu’il écoute.

Ce parcours musical est disponible au musée et hors les murs via l’application du Centre Pompidou.
Il est également diffusé progressivement au sein d’une playlist dédiée sur le soundcloud du musée.

(Source: Centre Pompidou, Opixido)

  • Exposition  “Dancing in the street, Peter Knapp et la mode 1960-1970” – Cité de la Mode et du Design ( 9 mars au 10 juin 2018)

A l’occasion de l’exposition “Dancing in the street, Peter Knapp et la mode 1960-1970”, l’application “Peter Knapp” offre une complément de visite de l’exposition en y apportant du contenu interactif. Conçue par l’entreprise française Fixioneers, spécialisée dans le digital et le storytelling, l’application inclut une fonctionnalité de reconnaissance d’image. 

Le visiteur scanne une oeuvre et est directement amené à l’écran dédié avec des enregistrements audio. L’application propose également une biographie illustrée de l’artiste. A travers une navigation intuitive, le visiteur peut agrémenter son parcours d’animations numériques et de fragments vidéos extérieurs à l’exposition.

L’application Peter Knapp est disponible gratuitement sur App Store et Google Play.

(Source: Cité de la Mode et du Design)

(Source: fixioneers)

  • Festival “Do Disturb”- Palais de Tokyo (9 avril au 11 avril 2018)

Du 9 au 11 avril 2018 a lieu la 4ème édition du festival Do Disturb au Palais de Tokyo, mêlant performances, danse, théâtre et musique. Près de 70 artistes de tous les horizons sont invités à participer cet événement.

A cette occasion, le Palais de Tokyo a réalisé un affichage sauvage dans les rues de Paris. Ces affiches ont été développées pour être “lues” en réalité augmentée. Il s’agit du “premier projet d’affichage en réalité augmentée dans le champ des institutions parisiennes”.

Il suffit de télécharger l’application SnapPress et de scanner l’affiche pour voir le résultat obtenu.

(Source: Palais de Tokyo)

  • Exposition « Ames sauvages – Le symbolisme dans les pays baltes » au Musée d’Orsay (10/04/2018-15/07/2018)

A l’occasion de l’exposition « Ames sauvages – Le symbolisme dans les pays baltes » au Musée d’Orsay, Arte a coproduit et diffuse le 22 avril 2018 un documentaire inédit consacré à l’art des pays baltes.

Réalisé par Stéphane Ghez, il analyse le rôle qu’ont joué les artistes baltes dans l’émancipation politique des peuples estoniens, letons et lituaniens.

L’Estonie, la Lettonie et la Lituanie obtiennent leur indépendance à la fin de la Seconde guerre mondiale. Le film revient sur les oeuvres qui ont contribué à faire naître le sentiment national des peuples de ces trois pays.

Entre archives rares et témoignages d’experts comme Rodolphe Rapetti, commissaire général de l’exposition, le documentaire plonge le spectateur dans l’univers des peintres, musiciens et poètes baltes qui ont contribué à l’émancipation de leur pays. Des paysages inspirés des oeuvres des peintres Mikalojus Konstantinas Čiurlionis, Janis Rozentāls, Vilhelms Purvītis ou encore Konrad Mägi transportent le spectateur au bord de la mer baltique, soulignant le rapport étroit qu’entretiennent ces peuples avec la nature. Dans la bande son, le Chœur Philarmonique Estonien interprète des oeuvres des plus talentueux compositeurs baltes.

(Source: Arte)

  • Exposition « Artistes et robots » au Grand Palais (05/04/2018-09/07/2018)

Du 5 avril au 9 juillet 2018, l’exposition « Artistes et Robots » s’installe au Grand Palais et offre la possibilité au public de tester des œuvres créées par des artistes à l’aide de robots et autres algorithmes digitaux de plus en plus intelligents. A cette occasion, la RMN-GP déploie une série d’expériences innovantes. (Lire l’article du CLIC France: Avec l’exposition « Artistes et Robots », la RMN-GP associe art et intelligence artificielle au Grand Palais)

Une application mobile dédiée à l’exposition est également proposée. En plus des informations sur l’exposition, cette application mobile offre des contenus vidéos pour en savoir plus sur les artistes exposés et leurs oeuvres.

L’application gratuite contient : 

. une présentation de l’exposition salle par salle, informations pratiques, programmation culturelle.

. les audioguides en achat in-apps à 2,29€ par parcours :
– pour adulte en français de 29 œuvres expliquées et illustrées
– pour adulte en anglais de  29 œuvres expliquées et illustrées
– pour enfant en français de 18 œuvres expliquées et illustrées

. un parcours “Artistes et oeuvres “ : tous les artistes et leur travail expliqué et représenté.

. un parcours “Œuvres en mouvement” : découvrez les œuvres de vingt-quatre artistes en vidéos en scannant les images du catalogue de l’exposition ou en les sélectionnant dans la liste proposée.

Un week-end spécial sur France Culture

Le 7 et 8 avril 2018, France Culture propose un weekend sur le thème des robots et de l’intelligence artificielle. De quoi mettre dans l’ambiance de l’exposition du Grand Palais !

Découvrez le programme sur le site de la RMN-GP

(Source: RMN-GP)

  • Exposition “Néandertal l’expo” – Musée de l’Homme (28/03/2018-07/01/2019)

Du 28 mars 2018 au 7 janvier 2019, le Musée de l’Homme présente l’exposition Néandertal. Trop souvent perçus comme un être bestial et primaire, il est pourtant considéré à présent comme un être humain à part entière, d’autant que ce cousin nous a laissé 1 à 4% de son patrimoine génétique. Qui était-il ? Où vivait-il ? Pourquoi a-t-il disparu ? Le Musée de l’Homme tente de répondre à ces questions avec l’aide de nombreuses pièces exceptionnelles, notamment  la célèbre calotte crânienne de Neander, celle qui fut découverte en 1856 dans la vallée de Neander, à l’est de Düsseldorf (Allemagne) et qui marqua le début des débats sur la possible existence passée d’un autre homo.

crédits :  MNHN/ JC Domenech

Pour accompagner et illustrer le discours scientifique, le numérique apporte un supplément de médiation :

  • Des animaux et des hommes par tous les temps, animation, 4 minutes, Production: la Méduse, Réalisation: Edoard Cecchin

Ce diorama est composé d’espèces naturalisées et d’un décor animé qui montre un même paysage dans les différents types de climat qu’a traversé Néandertal. L’image est projetée sur un écran courbe et imprimé pour une meilleure intégration de la vidéo.

crédits :  MNHN/ JC Domenech
  • Trois bonnes raisons d’être cannibale, animation, 3 min, Production: La Méduse, réalisation: Edoardo Cecchin

Une très belle animation sur le cannibalisme chez Néandertal, dont les raisons restent inconnues. Certains indices laissent penser que, comme chez Homo sapiens, cette pratique pouvait être ritualisée. Les trois types de cannibalisme sont illustrés par saynètes métaphoriques et poétiques, chacune accompagnée d’un morceau de musique différent, contemporain ou classique. Les animations sont de grande qualité et réussissent à nous faire percevoir différemment la pratique du cannibalisme, pourtant taboue dans nos sociétés post moderne.

  • La valse des hypothèses, animations, Production: La Méduse, Interviews: Fleur de papier

Interviews croisées de 8 chercheurs, à consulter dans les parois d’un espace cylindrique, animé de questions, sorte de mausolée à la gloire de Néandertal, tentent d’expliquer la disparition vers – 35 000 après 300 000 ans d’existence.

crédits :  MNHN/ JC Domenech

Trois autres dispositifs interactifs ont également été développés par Fleur de Papier sur :

  • l’ADN de Néandertal
  • la place de Néandertal dans l’arbre de l’évolution humaine
  • Néandertal vu par la publicité, les films, séries et clips vidéo.

Le dispositif numérique est complété par un mini-site riche en contenus.

Source: MNHN

  • Exposition Kupka au Grand Palais (21/03/2018-23/07/2018)

À l’occasion de la grande rétrospective consacrée à l’artiste tchèque Kupka au Grand Palais du 21 mars au 30 juillet 2018, ARTE propose un portrait inédit de ce pionnier de l’art abstrait.

L’histoire de l’art a surtout retenu les noms de Malevitch, Kandinsky et Mondrian parmi les pionniers de l’abstraction picturale, n’accordant pas toujours le rang qu’il mérite à František Kupka (1871-1957). Originaire de Bohème, le peintre fut pourtant le premier à exposer comme telle, dès 1912, une toile non-figurativeouvrant ainsi la voie à une œuvre fascinante tout en ruptures et en intuitions fondatrices. Anarchiste virulent et dessinateur satirique pour la presse contestataire, il resta toute sa vie un franc-tireur, mais éclaira de son génie une bonne part des avant-gardes de la première moitié du XXe siècle.


Nourri de paroles de spécialistes et d’historiens de l’art – dont les commissaires de l’exposition au Grand Palais – le documentaire “Kupka, pionnier de l’art abstrait” retrace la naissance de la révolution abstraite au plus près des toiles de Kupka. Il restitue aussi le passionnant parcours d’un précurseur à la personnalité indocile, qui avait choisi la marge d’un monde artistique dont le rapport à l’argent et la soif de reconnaissance l’insupportaient.

Kupka, pionnier de l’art abstrait
Documentaire de Jacques Loeuille (France, 2016, 52mn)
Coproduction : ARTE G.E.I.E, Zadig Productions, RMN Grand Palais, Česká televize

Première diffusion sur ARTE le DIMANCHE 25 MARS 2018 À 17H25 et en replay pendant 1 mois

En DVD le 3 avril 2018. Une coédition ARTE Éditions, RMN-Grand Palais.

La RMN-GP propose également une application mobile dédiée. 

En plus d’accompagner le visiteur tout au long de son parcours dans les salles, il peut également accéder à la billetterie de l’exposition où toutes les offres de visites et visites-ateliers sont présentées.
Application gratuite avec achats d’audioguides intégrés.

L’application contient :

. une présentation de l’exposition salle par salle

. le programme et les activités autour de l’exposition

. le parcours audioguidé de l’exposition  (2,29 € par audioguide) (pour adulte en français de 35 œuvres expliquées, illustrées avec zoom et situation sur le plan de l’exposition, pour adulte en anglais de 35 œuvres expliquées et illustrées avec zoom et situation sur le plan de l’exposition et pour enfant en français de 20 œuvres expliquées avec zoom et situation sur le plan de l’exposition).

Le site web de la RMN-GP propose également des contenus sur l’exposition: dossier pédagogique et portrait de l’artiste.

(Sources: RMN-GP, Arte)

 

  • Exposition « Rock ! Une histoire nantaise » au Château des ducs de Bretagne (24/02/2018-10/11/2018)

L’exposition « Rock ! Une histoire nantaise », au Château des ducs de Bretagne, retrace l’histoire de la scène musicale nantaise sur six décennies.

Tri Yann, Elmer Food Beat, Philippe Katerine ou encore Christine and the Queens, pour ne citer qu’eux, seront au coeur de cette exposition, témoignant de la richesse et de la qualité de la scène musicale nantaise.

L’exposition s’organise en neuf grandes sections chrono-thématiques, des années 60 jusqu’à aujourd’hui.

L’agence Opixido a réalisé deux bornes multimédias qui donnent accès à plus de 120 morceaux, grâce à un système auditif original de gobelets de festival.

Le visiteur est également plongé dans l’histoire du groupe, du chanteur ou du titre  grâce à la pochette d’album, accompagnée d’un texte explicatif.

(Source: Musée d’Histoire de Nantes)

  • Exposition digitale de Miguel Chevalier pour la réouverture de la base sous-marine de Bordeaux (14/03/2018-20/05/2018)

La base sous-marine de Bordeaux, construite par la nazis et transformée et centre d’art, a rouvert jeudi 8 mars 2018, après une fermeture hivernale au cours de laquelle ses espaces ont été réaménagés. Le centre propose une nouvelle exposition « Digital Abysses » réalisée par le pionnier de l’art numérique et digital Miguel Chevalier.

Cette expérience immersive conduit le visiteur dans un labyrinthe de pièces noires illuminées par le travail interactif de l’artiste. Centrée sur le thème de la biologie marine, l’exposition propose une réflexion sur l’environnement et la nécessité de le préserver. L’artiste a mis un an et demi à préparer cette exposition.

“Cette exposition n’est pas une rétrospective comme j’ai pu l’entendre dire mais le parcours d’une oeuvre en élaboration, qui change avec le temps. Il y a une part très colorée, et un aspect ludique, mais il y a également l’idée que l’art est un facteur pour prendre conscience” explique l’artiste.

Les visiteurs pourront admirer des oeuvres inspirées des micro-organismes réalisés en impression 3D, Pixel Liquide l’oeuvre évolutive qui interagit avec le public, ou encore Nouvelle Atlantide la ville imaginaire que le spectateur peut faire défiler.

(Sources: Miguel Chevalier, Le Journal des Arts)

  • Exposition “Tintoret, naissance d’un génie” au musée du Luxembourg (07/03/2018-01/07/2018)

A l’occasion de l’exposition célébrant le 500ème anniversaire de la naissance du Tintoret, le musée du Luxembourg retrace l’ascension du jeune peintre à ses débuts, entre 1537 et 1555. L’oeuvre du maître est abordée dans le contexte culturel de l’époque, plongeant le visiteur dans un voyage au coeur de la Renaissance italienne. Le musée du Luxembourg propose l’édition numérique pour tablette de l’album de l’exposition. Cet album, constitué de 38 pages et 33 illustrations, s’articule en six chapitres: prendre son envol, orner les salons, capter le regard, partager l’atelier, mettre en scène et peindre la femme.

(Sources: Musée du Luxembourg)

  • Rétrospective Delacroix au musée du Louvre (29/03/2018-23/07/2018)

A l’occasion de la rétrospective consacrée à Eugène Delacroix au musée du Louvre, deux nouveaux documentaires sont proposés par Arte et France 5.

. ARTE diffuse, le dimanche 1er avril 2018 à 16h20, un documentaire-fiction inédit sur la vie du peintre. Réalisé par Arnaud Xainte, le documentaire retrace notamment le voyage de Delacroix au Maroc. En 1832, le chef de file du romantisme, alors âgé de 34 ans, accompagne le comte Charles-Edgar de Mornay en mission diplomatique au Maroc. Ebloui, le peintre consigne tout ce qu’il y voit dans ses carnets de voyage. De ces milliers de dessins, Delacroix puisera plus tard l’inspiration de quatre-vingts tableaux, parmi lesquels Noce juive au Maroc. Mêlant reconstitutions des oeuvres et décryptages des tableaux, le documentaire revient sur ce voyage initiatique, au cours duquel naîtra l’Orientalisme.

. De son côté, France 5 diffuse le dimanche 8 avril un documentaire réalisé par Martin FRAUDREAU.

Devant une œuvre composite, originale, quel chemin prendre pour appréhender Delacroix et comprendre quelle flamme l’animait ?

Delacroix apparaît sur la scène artistique à un moment charnière du 19ème pour le siècle et pour les arts. Le documentaire propose une immersion dans les émotions et les tensions qui traversent l’œuvre et l’homme. Par le détail et la matière des œuvres, des plus aux moins connues, et à l’aide de ses écrits, le film dresse un portrait sensible du peintre, explorant ce qui fait son génie, sa nouveauté et sa modernité.

52′- Réalisé par Martin FRAUDREAU – production GEDEON Programmes, avec la participation de France Télévisions

(Sources: Arte, France 5, Gédéon)

  • Exposition « Parfums de Chine », musée Cernuschi (du 9/03/2018 au 26/08/2018))

Du 9 mars au 26 août 2018, le Musée Cernuschi propose une exposition consacrée à la culture de l’encens en Chine depuis le IIIe siècle avant notre ère jusqu’au XIXe siècle. Fruit de la collaboration avec le Musée de Shanghai, cette exposition propose un parcours sensoriel au cours duquel le visiteur est plongé dans des expériences olfactives inédites.

 

Le parfumeur-créateur de la maison Dior Parfums, François Demachy et le conseiller scientifique de l’exposition Frédéric Obringer ont, à partir de formules chinoises anciennes, réinterprété des parfums. Sur des bornes installées dans le parcours, les visiteurs peuvent ainsi découvrir et sentir des recettes anciennes d’encens, accompagnées d’éléments d’informations tels que l’origine de la recette ou encore ses principaux composants.

(Source: musée Cernuschi)

  • Exposition “Humain Demain”, Quai des Savoirs à Toulouse (du 16/02/2018 au 2/09/2018)

Le Quai des Savoirs et le Muséum de Toulouse, présentent l’exposition Humain Demain. L’occasion de découvrir les innovations scientifiques et techniques, notamment dans les domaines de la santé et du corps. Cette exposition cherche à montrer comment vivra l’humain demain, accompagné de techniques nouvelles : intelligence artificielle, prothèses, ADN, robotique…

L’exposition est à la fois immersive et ludique. Elle cherche à montrer que l’humain de demain sera réparé, augmenté, génétiquement modifié. Le visiteur est également amené à participer, notamment à l’aide d’un bracelet connecté.  Muni de ce bracelet, le visiteur est invité à choisir un certain nombre d’innovations présentées dans les showrooms. Au fil des visites, il y aura le Top 10 des innovations qui ont suscité le plus d’intérêt auprès des visiteurs. Quatre films montrent ensuite avec humour, les différents futurs possibles en fonction des innovations plébiscitées.

(Sources: Quai des Savoirs, La Dépêche)

  • Exposition “Pietro Alberti”, Salon de Compagnie de l’Hôtel de Lalande, musées des arts décoratifs et du design, Bordeaux  (du 01/12/17 au 31/01/18)

Depuis le 1er décembre 2017, le salon de compagnie de l’hôtel de Lalande, site du musée des arts décoratifs et du design de Bordeaux, devient le terrain d’expérimentation numérique du designer d’interaction Pietro Alberti avec l’exposition “Pietro Alberti”. Équipé d’un casque de réalité virtuelle, le visiteur est projeté dans ce salon où une autre réalité prend corps. Sa perception de l’espace et des objets environnants se modifie en permanence. L’installation conçue par Pietro Alberti propose une mise en abyme de cet espace muséal et réinvente notre rapport aux œuvres et au décor.

Ce projet, conçu en partenariat avec l’École cantonale d’art de Lausanne (ECAL), est le point de départ de futures collaborations et de nouveaux dispositifs numériques qui seront mis en place au musée des Arts décoratifs et du Design.

  • Exposition “Vendôrama” à la Monnaie de Paris (du 12 janvier 2018 au 28 janvier 2018)

La maison Boucheron s’est installée à la Monnaie de Paris du 12 janvier 2018 au 28 janvier 2018, afin de présenter l’exposition “Vendôrama” qui propose une rétrospective sur l’histoire de la maison de joaillerie. Cette exposition, pourtant centrée sur les métiers d’artisanat du bijoux, offre une série d’expériences numériques.

vendorama

Les visiteurs peuvent ainsi découvrir des archives en feuilletant des livres interactifs, qui racontent l’histoire de Frédéric Boucheron. Autre dispositif: des gouaches sont éparpillées sur une table, composant un studio de création et les visiteurs peuvent même manipuler et colorier, grâce à la réalité augmentée, l’esquisse du célèbre collier Point d’Interrogation imaginé en 1879.

La visite se prolonge avec l’espace « fabrication » dévoilant les gestes de l’artisan à l’établi. Sur de grands écrans tactiles, les mains du lapidaire, du joaillier, du sertisseur ou du polisseur, entourées de leurs pinces plates, triboulets métriques, échoppes tranchantes et autres burins carrés, s’activent dans de courtes vidéos interactives.

Site web de l’exposition

  • Installation Screencatcher, au Marq à Clermont-Ferrand (du 20/12/2017 au 14/01/2018)

Au Musée d’Art de Roger-Quilliot à Clermont-Ferrand, l’artiste Justine Emard propose une installation, “Screencatcher”, qui utilise la réalité augmentée. Son installation, a pour point de départ le travail que l’artiste, a mené en 2008 sur les disparitions des drives-in, les cinémas en plein air américain. Les spectateurs sont invités à regarder au moyen d’une tablette ou d’un smartphone huit dessins aux feutres représentant ces drives-in.

Grâce à un logiciel, des vidéos et autres illustrations viennent se superposer à ces dessins manuels, leur donnant vie, complétant la perception du monde réel.

“Le logiciel agit tel un filtre, à la manière des dreamcatcher chez les indiens Navajos qui évacuaient les cauchemars pour ne garder que les images positives des rêves et auquel le titre de l’œuvre fait référence”, explique Justine Emard.

Plus que cela, “il s’agit d’une réflexion sur les outils d’aujourd’hui et de demain, l’avancée de la technologie et la dimension virtuelle où la simulation de la réalité gagne du terrain sur notre vie réelle.”

(Source: La Montagne)

© Justine Emard
© Justine Emard

Sources: Maison Boucheron, Salon de Compagnie, Marq

Date de première publication: 17/01/2018

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. Ecoles, prisons, hôpitaux, galeries commerciales, aéroports … Les initiatives « hors les murs » des musées français (20/12/17)

. DOSSIER / Bandes-annonces d’exposition en France 2017 (21/12/2017)

. DOSSIER / Tour de France 2017 des nouveaux dispositifs numériques muséaux et patrimoniaux permanents (29/12/17)

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